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3.66/5 (sur 2045 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Leforest, Nord-Pas-de-Calais , le 17/11/1949
Biographie :

Écrivain, titulaire d'une licence de Lettres classiques et d'une maîtrise d'études théâtrales à Lille.
Parallèlement à sa carrière de professeur, d'abord de lettres classiques puis de théâtre, il écrit d’abord du théâtre, des dramatiques et feuilletons radio pour France Culture (Il obtient en 1986 le prix des nouveaux talents radio de la SACD) puis se met au roman noir.

Après avoir obtenu en 1989 le Grand Prix de Littérature Policière pour "Billard à l’étage" (Éditions Calmann Lévy), il rencontre un public plus large en 2000 avec "Effroyables jardins" (Ed. Joëlle Losfeld) qui lui fait obtenir le prix Cinéroman et le prix de la SGDL.

Traduit en 25 langues, il est adapté pour le cinéma par Jean Becker en 2003 et de nombreuses fois porté au théâtre.

Depuis, il continue à publier régulièrement des romans et se consacre désormais à l'écriture.

En 2014, il reçoit la plume de cristal au Festival international du film policier de Liège pour "Veuve noire".

Michel Quint habite La Madeleine, en Hauts-de-France, avec son épouse.

site officiel : https://michelquint.net/

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Source : wikipedia.fr
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L'antre des livres, festival de l'édition indépendante, samedi 25 mai 2024 à Orange, rencontre d'auteurs : le polar Quels choix poussent les auteurs à s'inscrire dans la lignée des polars? Sont-ils un moyen de refléter la complexité des hommes et des sociétés, explorant parfois les côtés sombres? Comment chaque auteur construit-il sa structure de roman, son intrigue? Avec : Jean-Philippe Chabrillangeas : Un oreiller pour deux, éd. Élan Sud et Michel Quint : Mademoiselle crépuscule, éd. Afitt Animée par Roxane Bertrand

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Citations et extraits (397) Voir plus Ajouter une citation
Consentir à autrui le pouvoir de vie et de mort sur soi, ou se croire si au-dessus de tout qu'on puisse décider du prix de telle ou telle vie, c'est quitter toute dignité et laisser le mal devenir une valeur. (p51)
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Au matin, on a vu ses yeux. Le soleil s'est levé en plein dedans. Il n'avait pas bougé de la nuit. Et c'était pas le regard d'un idiot ni celui d'un bourreau. Nous on claquait des dents, d'avoir dormi tout recroqués l'un sur l'autre, d'un seul oeil, moitié debout moitié accroupis contre les parois du trou. On en avait des cataplasmes bouseux plein le paletot et le froc. Emile pleurait tout bas et Henri, le regard perdu, se parlait en polonais. Ton père était gaillard pourtant. Il a levé la tête, et je me souviendrai toujours de sa voix, comme à un premier matin de vacances à la mer :
- Serait-il possible qu'on nous serve le petit déjeuner? qu'il a dit au feldgardien.
Et l'autre, aussi sec, qui répond :
- Tu sais, vieux, à l'hôtel des courants d'air, le déjeuner c'est du vent!
Aucun accent. Rien. T'aurais juré un français. Et appeler ton père "vieux", comme un copain de toujours... On n'a pas trouvé catholique! Au point qu'on a cligné des yeux : des fois que les frisés nous auraient fait surveiller par un milicien... Mais non, l'uniforme était vert-de-gris, Wehrmarcht.
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En fait, on était quatre, à piétiner trente mètres carrés en gros. Ton père avait arpenté le diamètre, grosso-modo, et calculé l'aire, avec pi 3,14 et tout le tremblement. Résultat : trente mètres carrés.
Ça nous faisait une belle jambe. Même qu'on aurait eu un empire à se partager, du moment que c'était pour y mourir et y être enterrés tout cru, la superficie exacte on s'en tapait. Parce qu'on se disait : crénom de cadeau, on a le plaisir et le privilège de visiter notre propre tombeau !
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Alors Eugénie brandit son drapeau, lève son fusil, ça fait que son bustier de fortune lui fait faux bond, qu’elle a le saint frusquin à l’air et galvanise la brigade qui enlève la barricade dans l’élan et bascule dans le camp des suppôts du pouvoir. C’est cet instant que peint Delacroix dans ce qu’il appelle d’abord La Barricade puis Scènes de barricade. Il est le Capa des Trois Glorieuses, celui qui saisit au vol la mort d’un républicain, fauché fusil au poing. Un des premiers correspondants de guerre civile.
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Consentir à autrui le pouvoir de vie et de mort sur soi, ou se croire si au-dessus de tout qu'on puisse décider du prix de telle ou telle vie, c'est quitter toute dignité et laisser le mal devenir une valeur.
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... Les arrières goût d'hiver. [...] La guerre par-dessus, les deuils, les restrictions et le sentiment que l'humiliation cesserait pas demain.
Mais attention : les gens avaient beau avoir des gris à l'âme, ils tâchaient tout de même de ne pas trop courber l'échine.
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« Consentir à autrui le pouvoir de vie et de mort sur soi, ou se croire si au dessus de tout qu’on puisse décider du prix de telle ou telle vie, c’est quitter toute dignité et laisser le mal devenir une valeur. Pardon d’être avec cet uniforme d’être du côté du mal ».
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"La compassion, le deuil, la consolation aux abandonnées, l'attendrissement aux bébés , tous les sentiments élevés et communs aux petites gens, aucun n'est pour lui, il doit éviter, sinon c'est faiblesse et ruine financière .
Et trahison de ses serments à lui- même....."
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Et puis il voit frémir les lèvres de Rosa, il rosit, il a compris, elle le piège, mais si elle croit le battre en marivaudage, elle se fout le doigt dans l’œil, lui ses leçons d'amour il les a prises en plein chapitres.
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Il comprend ce qui se dit, que la disparition d'un proche est aussi un peu la mort du vivant qui demeure. La mort des autres nous grignote.
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