Elle est en cours de spécialisation en médecine interne. L'objet de ses recherches, effectuées au centre hospitalier de Leyde, est le métabolisme de la graisse brune.
Son travail a été distingué par plusieurs prix nationaux et internationaux prestigieux.
Dans son livre, "Le charme secret de notre graisse" ("Vet belangrijk", 2019), coécrit avec la docteure Liesbeth van Rossum, elle livre une véritable ode à nos bourrelets, pour en souligner les bienfaits.
Et si une personne est trop grosse purement et simplement parce qu'elle mange trop, est-ce une raison pour la stigmatiser - ou pour lui refuser des soins médicaux ? Est-ce qu'on refuse une chimiothérapie à une personne qui a un cancer du poumon parce qu'elle fume ? Et n'accorde-t-on pas des soins efficaces à un footballeur professionnel qui se blesse le genou lors d'un match, alors qu'il aurait pu savoir qu'il court un risque en pratiquant ce sport ? La personne l'a bien cherché ? Que signifie "l'avoir bien cherché" quand il est question d'une maladie ?
J'ai appris à partir de ce moment-là que mon corps pouvait susciter du dégoût, même chez quelqu'un dont j'étais amoureuse. Et qu'en tant que "grosse" il y avait certains choses qu'il valait mieux ne pas dire. Qu'il valait mieux attendre que quelqu'un me trouve à son goût plutôt que moi-même j'ai des attentes dans le domaine de l'amour.
Vers le début du XXe siècle il fallait être mince. Cette tendance fut exploitée dès le début des années 1920 par des entreprises à la recherche de profit. En 1925, le fabricant de cigarettes Lucky Strike lança une campagne publicitaire avec pour slogan Reach for a Lucky instead of a sweet (Prenez une Lucky au lieu d’une friandise). Le pire, c’est que ce genre d’incitation fonctionne, car la nicotine coupe l’appétit. Aujourd’hui nous savons que la cigarette n’est pas une bonne alternative aux gourmandises. N’empêche que le slogan était malin.