En 2009, la Bolivie présenta 1ux Nations-Unies, par l'entremise de son président, la proposition -qui fut acceptée - de changer le nom de la ''Journée mondiale de la Terre'' (le 22 avril) pour la '' Journée mondiale de la Terre-Mère''. Evo Morales justifia cette demande en faisant appel au monde de reconnaître que la Terre ne nous appartient pas, mais que c'est nous qui lui appartenons. La mission des êtres humains dans le monde est de veiller non seulement à leurs propres droits, mais aussi d'assumer leurs responsabilités envers la Terre-Mère et tous les êtres qui y vivent. En conséquence de cette proclamation, la Bolivie proposa une Déclaration Universelle des droits de la Terre-Mère, basée sur les principes suivants :
- le droit de tous les êtres vivants d'exister ;
- le droit à la régénération de la biocapacité de la Terre-Mère ;
- le droit à une vie saine, sans pollution ;
- le droit à l'harmonie et à l'équilibre avec tous, entre tous et avec le tout.