A son meilleur la New Wave/punk représente un vieux et utopique rêve fondamental: à savoir que si vous donnez aux gens la possibilité d'être aussi outranciers qu'ils le veulent, de n'importe quelle manière imaginable, ils seront créatifs et de plus ils feront quelque chose de bien à côté.
Ils ne seraient pas des héros s'ils étaient infaillibles, en fait ils ne seraient pas des héros s'ils n'étaient de misérable chiens malheureux, les parias de la terre, sans compter que la seule raison de construire une idole est de la démolir à nouveau.
La seule chose intéressante d'aujourd'hui est de savoir si les humains auront des émotions demain, et quelle sera la qualité de la vie si la réponse est non.
Je pouvais niquer Hendrix. C'était un grand guitariste, mais j'étais meilleur que lui. Mais c'est seulement parce que je voulais faire un certain truc, et ce que je voulais faire lui aurait fait sauter la tête. Je le colle à RCA quand on en aura fini avec ce bazar rock. La plupart des gens peuvent pas en supporter, disons, cinq minutes...
[À propos de Metal Machine Music.]
Okay, bande de punks, vous allez y avoir droit. On va se la donner grave, et régler ça ici et maintenant. Pouvez me causer de vos MC5 et des Stooges, ou même de vos Grand Funk et autres Led Zep, ouais, tous ces enfoirés se sont taillé un sacré fromage en ville, mais je vous dis, moi, qu'il y a eu un gang si foutrement féroce qu'il aurait transformé tous ces caves en morveux pleurnichards, et en moins de trois minutes, en plus ! Les Troggs.
Préférer Hank Williams ou Charlie Parker ou les Sun Sessions ou le Velvet Underground à Squeeze et Rickie Lee Jones et aux Go-Gos et aux Psychedelic Furs, ce n'est pas de la nostalgie ; c'est du bon goût.