Armelle & Mirko 2 / Contes des coeurs perdus 8
Armelle broie du noir, du gris, du marron, du caca d'oie et tout plein d'autres couleurs pas très élégantes ! [...] Son estime d'elle-même dégringole tout au fond de ses chaussettes, qu'elle ne porte pas. (Ne soyons pas absurdes, avez-vous déjà vu une tortue en chaussettes ?)
À deux on est plus forts, on est moins seuls. C'est pourquoi Armelle fera toujours une petite place à Mirko dans sa maison, dans un fauteuil près de l'entrée.
L'encre de la nuit a avalé le ciel.
Comment se satisfaire d'un quotidien morose et silencieux, une fois qu'on a goûté à la compagnie d'une âme si légère et enthousiaste ?
A deux on est plus forts, on est moins seuls. C’est pourquoi Armelle fera toujours une petite place à Mirko dans sa maison, dans un fauteuil près de l’entrée. Avec lui dans sa vie, elle ne fut plus jamais seule.
Le cycle du soleil n'est plus une préoccupation pour Armelle qui détricote, jour après jour, le tas de nœuds qui s'était profondément établi au creux de son être...
Moi je trouve cette averse vivifiante ! Ça me donne envie de danser sur le sommet de la colline, pas vous ?
Ils sont inséparables durant les heures bleues, les heures roses, et aussi celles de toutes les autres couleurs.
Non, moi, j'comprends pas comment on peut détaler comme eux toute la journée alors qu'on nous offre la chance de vivre dans ce beau monde.
Faut être sacrément casse-feuille pour préférer aller de terrier en prairie sans jamais prendre le temps de rien...
Voyez vous, je remplis mes yeux de l'éclat du lac, pour les jours où je me sentirai d'humeur terne.
Je remplis aussi mes poumons de l'air frais du petit matin, pour les fois où je serai à court d'inspiration.