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Alors que la culture des orchidées le reposait. C’était un peu comme entrer en transe, se réfugier dans quelque endroit neutre où l’on pouvait oublier ce qui se passait ailleurs, pour simplement rester là, à arroser ces plantes, à travailler cette terre. Ce n’était évidemment pas le genre de chose dont un être raffiné comme lui parlait en public mais, de toute façon, les gens ne l’interrogeaient jamais sur les fleurs qu’il produisait, se contentant d’observer qu’elles avaient plutôt quelque chose de « magique », comme si elles étaient venues toutes seules chez lui, par une sorte de génération spontanée. Ce qui, naturellement, était aussi loin que possible de la réalité. Rien n’était plus terre à terre, plus naturel, plus prévisible et moins « magique » que la culture des orchidées.
Mettre la vie d’un civil en danger. Je ne peux pas me laisser distraire. Je ne peux pas prendre cette affaire par-dessus la jambe. On n’est pas au cinéma, là, on est en pleine réalité.
Rien ne lui procurait plus de plaisir que l’exceptionnelle beauté. Non seulement en peinture mais en de multiples autres choses. Si elle avait été archéologue, elle se serait bien vue exhumer un vase étrusque ; ce qui eût certainement constitué la plus grande émotion de sa vie. Si elle avait été vétérinaire, elle aurait peut-être pu, un jour ou l’autre, palper un tigre ou une girafe ; expérience après laquelle il lui eût été égal de mourir.
Dans un club « intégré », en revanche, on peut trouver des gens dont la couleur varie du café au lait à la réglisse.
Chaque fois qu’elle pensait à quelque chose de bien, quelque chose qu’elle désirait intensément, elle ressentait ce même pincement. Cela signifiait qu’elle craignait de ne pas l’obtenir et qu’elle ferait mieux de cesser d’y penser.
Pour mayonnaise. C’est ainsi qu’on parle, par ici, quand on fait partie du haut du panier. Si vous entendez maille-nèse ou Niou Oiince, faites des ronds de jambe.
En jeune fille de bonne famille, elle devait d’abord terminer ses études, qui d’ailleurs ne lui serviraient jamais à rien.
Quand les gens meurent, on en apprend parfois de belles sur leur compte.
On aime se trouver sur le champ de bataille mais on n’a pas les tripes pour se mêler à l’action. Alors on ne connaît le grand frisson que par procuration.
Une femme doit se montrer fragile, jolie et soumise pour obtenir quoi que ce soit des hommes.