Citations de Julie Rivard (44)
pour henrik, il n'existait rien de plus beau,
de plus vribrant et de authentique que leurs
deux corps ainsi unis.
Il songea vite à quelque chose d'ennuyeux pour perdre sa puissante envie. Le curling. Eh voilà.
bon maintenant que j'ai dégusté une créature de la terre,
je vais en goute une de la mer.quelle blague dit leane, mi-amusée mi exaspéré.
Ce rêve que je suis en train de faire est le plus déjanté qui soit! Moi qui suis une dormeuse invétérée, je n’ai jamais eu aussi hâte de me réveiller.
À quoi bon garder des bons mots pour soi qu’ils peuvent servir de baume sur une blessure tout juste infligée ?
Dans le monde interpole, le péril ne guette pas le plus audacieux, ni même le plus violent. Il guette le confortable et le plus complaisant.
« Je t’aime, Henrik.
Je t’aime profondément.
Mais je ne peux pas être la personne qui ajuste ton nœud de cravate avant ton point de presse. »
À mon avis, deux choses définissent vraiment quelqu’un : sa résilience quand il perd tout et son attitude quand il possède tout.
─ On va me retirer mon permis de conduire, à la fin du mois, mais j’ai décidé de garder ma voiture quand même. C’est trop dur pour moi de m’en débarrasser, me confie-t-il, tête baissée. C’est un deuil que je suis pas encore prêt à faire. Je sais que c’est juste une auto. Que c’est du matériel. De la ferraille, même. Mais pour moi, ça représente une grande partie de mon indépendance.
Une citation refait surface, alors : « Je rêve d’un monde où les femmes qui se promènent seules ne tremblent que de froid et jamais de peur. »
─ Quand tu traverses des épreuves, de réelles épreuves qui changent complétement la perspective que t’avais de ton avenir, soit tu plonges plus profond dans l’insoumission, soit ça te recadre la rébellion.
J’ai (…) mes papiers d’identité, mais je me sens nue comme un ver sans mon cellulaire. J’ai l’habitude de le traîner partout, à la manière d’un sac de soluté lié à mon corps par intraveineuse. Notre vie entière est stockée dans ces bidules.
-Voyons, crisse, est-ce que quelqu’un pourrait m’expliquer où sont mes affaires et dans quelle putain de dimension parallèle je viens d’atterrir?
-Tu sais quoi, Élie? Je pense que j’aurais préféré que tu me dises que tu veux plus rien savoir de moi à cause de mon handicap. Ç’aurait été plus facile à avaler que toute ton ostie d’histoire de science-fiction!
-Chaque fois que t’es là, Élie, je revis, me dit-il d’une élocution traînante et émotive. C’est comme une puissance dose de bonheur à l’état pur.
C’est incontournable. Je dois absolument préparer ces hommes de valeur, et me préparer moi-même, à ma disparition imminente, mon éclipse, mon au revoir sans revoir…
Elles étaient jolies, ces lumières dans la nuit, sur le lit de neige encore intact. Malgré le froid, la soirée était à faire rêver les jeunes et moins jeunes qui parcouraient les environs dans l’espoir de récolter le plus de bonbons possible. Astrid avait pris la peine de décorer son perron. Elle se doutait bien que de futurs petits clients de sa garderie passeraient de porte en porte avec papa ou maman. Et puis de toute façon, elle adorait les fêtes et ne s’était jamais fait prier pour suspendre des guirlandes de lumières orangées, acheter des barres de chocolat à la tonne et revêtir le costume folklorique de sa contrée natale.
Elle ne bougeait plus, n’émettait aucun son. Elle ne semblait même plus en mesure de réfléchir. C’est tout son être qui paraissait en suspens.
Les rêves et les cauchemars les plus marquants se déroulent principalement pendant la phase du sommeil où les yeux bougent rapidement sous les paupières. Si tu t’étais donné la peine de lire les constats de la fameuse étude, tu aurais compris que l’idée derrière la désensibilisation est de recréer le mouvement rapide des yeux pendant que la personne – en l’occurrence, toi – se remémore des événements dramatiques.
Faut faire bien attention de ne pas mélanger les symptômes avec le mal d’être qui est à l’origine des symptômes. On va s’imaginer que t’es au Moyen Âge, en plein champ de bataille. Tu me suis ? Ça sert à rien de t’acharner à tuer le cheval de ton rival. Même sans sa monture, le chevalier peut te transpercer de son épée.