Dans le tome 1, le dernier des Valets-de-Coeur, Balto essaie d'innocenter son frère après une série de meurtres qui le désignent presque trop facilement comme le coupable. Jean-Michel Payet nous emmène dans une nouvelle enquête trépidante où Balto est une nouvelle fois aux commandes, un peu malgré lui. Découvrez les coulisses de Balto, Les gardiens de Nulle-Part, à l'école des loisirs.
"Le pain, c'est ce qui nous maintient en vie, mais la poésie, c'est ce qui nous fait vivre."
"Celle-ci considérait en effet qu'il était infamant, pour une femme de leur rang, de vouloir travailler. Pour elle, les arts n'existent que dans le but de distraire l'aristocratie, et non de la faire vivre."
- Ferme ton bec, tu vas prendre froid aux dents.
page 42.
- Et de l'autre côté ?
- La douze ? Personne. La pièce est condamnée.
- Pourquoi ?
Emilie hésitait un instant avant de répondre.
- Une histoire l'année dernière. Je n'étais pas là. Une fille qui logeait ici a disparu et...
- Quand on ne sait rien, on se tait, fit une voix dans une chambre situé en vis-à-vis, de l'autre côté du couloir.
Appuyée contre le chambranle de sa porte, grande, épaules étroites, une fille se tenait les bras, croisés.
- Vous faites quoi ici les petites secondes ? leur demanda-t-elle.
- On visite le lycée, Charlotte vient d'arriver. Ordre du Dindon !
- Et ça comporte de déballer des ragots ?
- Ca va, Elizabeth. Je n'ai rien raconté, alors...
- De toute façon tu ne sais rien, personne ne sait rien.
- Il ne s'agit pas de me remplir les poches !
- Non. Juste de vider celles des autres.
"Sa force : un peuple innombrable. Ses faiblesses... elles sont multiples. Les armes sont insuffisantes, les soldats ignorent pour quelle raison on les envoie se battre, les morts se comptent par milliers."
- Je ne suis pas un voleuse !
- Tant mieux. Je n'aime pas la concurrence.
"La justice du roi ne présentait pas le même visage pour les nantis dotés d'un nom prestigieux et pour les anonymes de la plèbe."
[Ferdinand à Oonaa]
-Imagine que tu sois en bas d'une montagne et que tu dois la gravir. En levant la tête pour voir le chemin à accomplir, tu risques d'être découragée. Mais si tu ne t'occupes que du premier pas, c'est juste un pas. Ce n'est pas grand-chose. Après, tu passes au deuxième pas, qui n'est pas grand-chose non plus. Et, en restant attentif à chaque pas, un jour, tu te rends compte que tu as gravi la montagne.
-Et ça marche ?
-Je ne sais pas. Je n'ai jamais gravi de montagne.
- [...] Chaque jour est une nouvelle aventure ! Et nous vivons dix vies, cent vies en endossant les défroques de nos personnages !
- Oui, quand nous arrivons à manger à notre faim !
- Qu'importent les nourritures terrestres lorsque nous portons celles de l'âme !
- Il est vrai que ni Shakespeare ni Molière
Ne peuvent remplacer une tourte au gruyère.