Peut-on parler de handicap avec humour ? Pour Séverine Vidal, Manu Causse et Javi Rey, la réponse est un grand oui ! La preuve avec cette premier tome de la bande dessinée Nos coeurs tordus (Bande d'ados) adaptée du roman éponyme. Une BD dans laquelle nous suivons Vlad, un collégien atteint de handicap et pas dépourvu d'humour, qui va participer au tournage d'un film avec ses camarades. Les trois auteurs nous en disent plus dans cette vidéo.
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- Justement, j’ai travaillé hier soir pour être efficace. J’ai corrigé des rédactions.
- Corrige-les à l’école.
- Pas possible. C’est un travail en dehors du programme scolaire.
- En dehors ? Et ton directeur est d’accord ?
- Bien sûr que non. Si j’écoutais monsieur Rorlund, on passerait la journée à lire la Bible aux élèves.
(page 25)
Notre principal problème est que nos imbéciles de dirigeants nous mènent tous à la ruine !...
Suis-je le seul à voir que, quelle que soit la bannière qu’ils défendent, ils gouvernent pour leur propre bénéfice ? Il faudrait les exterminer tous !...
Et voilà l’exemple parfait. Notre maire, mon cher frère Peter. Plus préoccupé à assister aux barbecues des chefs d’entreprise… qu’à résoudre les problèmes réels de son village.
(page 132)
Plus tard, lorsque vous serez des citoyens en âge de voter… n’oubliez pas d’exiger tout ceci. Un dirigeant politique doit avant tout avoir pour objectif le bien commun.
(page 43)
Mais l’eau est toxique ! Vous ne pouvez pas faire comme si de rien n’était.
Attends ! Je viens de comprendre. Tu es terrifié à l’idée qu’on sache que c’est de ta faute. Que tu t’es ligué avec la Compagnie de la station pour obtenir je ne sais quels privilèges. Tu ne penses pas au village ! Tu ne penses qu’à sauver ta réputation !
(page 81)
- La maison nous plaît. On ne va pas continuer à louer… On l’achète point…
- C’est juste que, eh bien… je travaille à la station balnéaire depuis deux ans et… on commence tout juste à pouvoir économiser.
- Thomas, tu as un contrat fixe et j’en ai assez d’aller de droite à gauche. C’est l’occasion ou jamais, tu ne crois pas ? Elle n’est pas chère. Et puis, je meurs d’envie de vivre dans un endroit décoré à notre goût.
(page 37)
Les rares lecteurs qui nous restent veulent seulement lire à quel point les choses vont bien.
Un seul être vous manque et tout est dépeuplé. C'est un français qui a écrit ça, je crois... La preuve que, parfois, ces gens-là peuvent aussi être justes.
Il faut supprimer les impuretés qui corrompent tout. Pas uniquement l’eau ! Vous avez détecté des impuretés : les politicards réactionnaires et le pouvoir économique qui mangent la laine sur le dos des travailleurs…
Docteur, sachez que si votre frère refuse de vous écouter… La Voix du Peuple sera toujours à votre disposition pour faire pression et faire éclater la vérité.
(page 69)
"Un instant, il se surprit à attendre les ordres du vieil homme avant d'entrer dans le village.
Mais cette fois ...
... il était seul"
Une rangée d'oliviers s'étirait sur les coteaux nord de l'ancien cours d'eau, bataillon de soldats de retour du front. Blessés, mais en marche. Une marche qui durait depuis si longtemps que nul ne pouvait attester de leur progression. Ils n'étaient pas les témoins du passage du temps, c'était le temps qui leur devait sa nature.