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4.35/5 (sur 64 notes)

Nationalité : États-Unis
Biographie :

L'auteure à succès de USA Today, Freya Barker, adore écrire sur des gens ordinaires avec des histoires extraordinaires.
Poussé à faire ses livres sur les «vraies» personnes; elle crée des personnages peut-être moins que parfaits, chacun ayant du mal à trouver sa propre tranche de bonheur, mais tout aussi méritant de la romance, des frissons et des frissons dans leur vie.

Récipiendaire du prix ReadFREE.ly 2019 du meilleur livre que nous avons lu toute l'année pour "Covering Ollie", du prix RomCon "Reader's Choice" 2015 du meilleur premier livre, "Slim To None" et finaliste du prix du livre Kindle 2017 avec " From Dust », Freya continue d'ajouter à sa collection de romans publiés en pleine croissance alors qu'elle tourne histoire après histoire avec une réserve infinie de personnages meurtris et bosselés, en lice pour attirer l'attention!
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Bibliographie de Freya Barker   (4)Voir plus

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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Alors tu devrais savoir, maintenant, que la vie n’a pas de rails. Elle ne fait que te faire rebondir dans tous les sens. Mais si tu veux profiter du meilleur, tu dois supporter les secousses qui vont avec. Tu ne peux pas contrôler ça – c’est une illusion – parce que dès l’instant où tu contrôles les choses, tu cesses de vivre – tu ne fais plus qu’exister.
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Et pourtant j’ai été tout sauf polie avec mon voisin qui m’a non seulement sauvée du toit au beau milieu d’une tempête, mais qui est aussi revenu hier pour réparer le toit en question. La culpabilité émousse la satisfaction du nectar noir qui commence à peine à affluer dans mes veines.
— Qu’est-ce qui vous amène ? demandé-je.
Je me dirige vers la table de pique-nique solitaire que j’ai découverte à l’arrière et que j’ai traînée jusqu’ici pour pouvoir m’asseoir au soleil durant mes pauses.
Kyle me suit, et j’éclate presque de rire quand il sort un mouchoir de sa poche pour essayer d’essuyer la saleté sur le banc avant de s’asseoir en face de moi.
— Je rends simplement visite à ma nouvelle voisine, Lilith.
Encore cette histoire de voisin. Apparemment, une fois arrivée au nord de Sudbury, toute personne dans un rayon de cinquante kilomètres devient votre voisin.
— Je voulais m’assurer que vous n’avez besoin de rien… vous n’avez pas besoin d’aide ?
J’étudie son apparence : pantalon habillé, chaussures brillantes, chemise boutonnée, le tout arrosé d’un nuage d’après-rasage qui n’atteint mes narines qu’à cet instant, mais semble conserver...
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Je ne crois pas nécessairement en Dieu, ou en tout cas pas dans le sens traditionnel du terme, mais je crois qu'il existe quelque chose qui nous relie tous.
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Chapitre 2 :
Newt
«… — Je suppose. C’est un genre de chien-guide. Mais Papa, on peut avoir un chien ?
— Que… comme un chien d’aveugle ?
— Non, il appartenait à une thérapeute en visite à l’école. Alors, on peut ou pas ?
— Tu as vu une thérapeute ?
— C’était un genre de truc d’accueil qu’ils font avec les nouveaux.
— C’est plutôt sympa.
— Bref, ce n’était pas grand-chose. On peut aller manger un donut chez Tim Horton ? demande-t-elle, changeant de sujet à la vitesse de la lumière.
Nous approchons de Nobel, et le restaurant est juste au bout de la rue.
— J’ai juste bien aimé le chien. Alors ?
— Bien sûr, oui.
Le hurlement qui s’ensuit manque de me faire quitter la route.
— Oui ! Merci mille fois, papa, dit-elle avec plus d’enthousiasme que je ne l’ai vue en exprimer depuis quatre ans. On peut aller en chercher un ce week-end ?
Je suis perdu. Elle ne veut pas que je m’arrête maintenant ?
— Tu veux ton donut ce week-end ?
— Je veux le donut maintenant, répond-elle en tournant vers moi ses grands yeux innocents. Mais on pourra aller prendre un chien ce week-end ?
Attendez. Quoi ? ...»
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— Hum, acquiescé-je en buvant une autre gorgée de bière. Tu es heureuse ?
Elle se tourne à nouveau vers moi, un sourcil haussé, cette fois.
— Si je suis heureuse ? Le mot est trop faible. Je ne crois même pas qu’il existe un mot pour décrire ce que je ressens. Chanceuse, c’est ce qui s’en rapproche le plus. J’étais très satisfaite de ma vie, avant que tu me hurles dessus dans un parking. En me traitant de féministe justicière.
Je souris à ce souvenir.
— J’ai l’impression d’avoir tout vécu, cet été, mais pour rien au monde je ne voudrais échanger ces moments. Pas un seul. Parce que je me retrouve aujourd’hui avec une vie plus riche et plus belle que j’aurais jamais pu l’imaginer.
Je tire sur sa main pour l’attirer sur mes genoux, et ma chaise de jardin craque dangereusement sous nos poids combinés, mais elle tient bon.
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Chapitre 1 :
Freddy
«… — Je vous demande pardon ?
— J’ai dit, est-ce que vous avez perdu la tête ? Vous vous précipitez au milieu d’une situation explosive comme ça, à l’aveugle, continue-t-il en me rejoignant. Ce voyou aurait pu vous blesser ; il aurait pu être armé. Vous comptiez le frapper sur la tête avec votre sac à main ? Espèce d’inconsciente, vous vous ruez au milieu de tout ça sans songer au danger potentiel.
Il marmonne encore quelque chose au sujet des « féministes justicières imbéciles » tout en se pliant en deux, les mains sur les genoux et s’efforçant de reprendre son souffle. La pauvre fille se recroqueville et recule aussi loin de lui que possible. La pauvre gamine est déjà terrifiée.
— Je vous demande pardon ? répété-je.
J’accentue le « p » de pardon pour lui communiquer toute mon indignation devant cette diatribe totalement injustifiée. Malheureusement, c’est un piètre substitut à ce que j’ai vraiment envie de faire, et que j’aurais trouvé bien plus satisfaisant : enfoncer un genou dans les testicules clairement enflés de ce type. OK, il est agréable à regarder, avec ses cheveux poivre et sel et son visage séduisant, endurci par une barbe de deux ou trois jours. Mais c’est une brute, tout autant que le vaurien morveux que je viens de faire fuir.
— Vous ne savez absolument rien de moi, alors vous feriez mieux de retourner sous ce rocher d’où vous venez de sortir, reniflé-je.
Je le regarde de haut en bas en m’efforçant de ne pas trop apprécier ce que je vois.
— Comme si on avait besoin d’un citadin en vacances persuadé de pouvoir jouer les gros bras en campagne.
Je passe un bras autour des fines épaules de la fille et la guide vers ma voiture, à l’autre bout du parking. Après avoir fait quelques pas, je regarde par-dessus mon épaule et lance :
— Et pour votre information, la féministe judiciaire en moi vous dit d’aller vous faire foutre.
Pas un seul muscle ne remue sur son visage. Il n’a aucune réaction. Il n’a pas froid aux yeux, celui-là. Je lui jette un dernier regard noir et reprends ma route vers ma voiture. C’est alors que je l’entends lancer :
— Je vis ici.
Cela me fait m’arrêter net, et sans le regarder, je lui rétorque :
— C’est encore pire. ...»
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Depuis que Mia m’a réveillé sur le dock pour regarder l’aurore boréale, un spectacle que je ne me serais jamais attendu à voir de toute ma vie, j’éprouve ce sentiment renouvelé d’avoir un but. Je ne cherche plus ma place, je sais que je l’ai trouvée. Dans l’équipe, chez moi, avec Mia et même avec ma sœur, qui semble avoir trouvé son propre rythme. Avec LeBlanc.
Jordy est rentrée à la maison le lendemain de notre spectacle nocturne, toute excitée. Apparemment, ils l’avaient vu aussi, depuis la terrasse de John. J’avais fait de mon mieux pour ne pas penser à ce qu’elle était peut-être en train de faire au beau milieu de la nuit. Je l’ai peut-être vue donner naissance à un bébé, mais je préfère quand même penser à ma sœur comme à une jeune femme innocente ayant besoin de ma protection.
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Chapitre 2 :
Dans le ciel bleu infini de ses yeux, je vois une tempête se déchaîner
Roar
«… Un éclat bleu sur ma gauche attire mon regard, et je manque de quitter la route en voyant ce que je suppose être mon idiote de voisine, en train de se débattre avec une bâche sur le toit du motel. Au beau milieu d’une foutue tempête. Comme pour souligner cela, un craquement sonore accompagne l’éclat aveuglant d’un éclair, et je vois la femme s’aplatir contre le toit. Putain de merde.
Je tourne le volant du pick-up et me précipite vers le bâtiment, claquant des dents quand je heurte le fichu nid-de-poule
au milieu de l’allée. Adieu mes suspensions.
Une échelle est étendue sur le gravier, et je la redresse, l’appuie contre la gouttière et grimpe. Je ne sais pas trop ce que je vais trouver, si elle est blessée ou quoi que ce soit. Tout ce que je vois, c’est un pied dans une basket rose qui dépasse du bord.
— Descendez vos fesses de là, espèce de bonne femme cinglée ! lancé-je.
Je tire sur le pied, qui s’écarte vivement, avant d’être violemment projeté vers moi.
— Ne me touchez pas ! s’écrie-t-elle d’une voix haut perchée et paniquée.
— Calmez-vous, hurlé-je, par-dessus le vacarme de la tempête.
J’attrape sa cheville lorsque son pied manque de très peu de me casser le nez. Ce ne serait pas la première fois que ça arriverait ; mon nez a déjà connu pas mal de conflits.
— Lâchez la bâche et glissez vers moi.
— Je ne peux pas, répond-elle, et je l’entends sangloter. Il y a un trou dans le toit, la pluie va entrer.
Je prends une profonde inspiration et lève les yeux vers le ciel sombre, priant pour qu’on me donne la patience de faire face à cette situation alors qu’un autre éclair éclate dans l’air ... »
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Chapitre 2 :
Mia
« … Mes pensées troublées doivent se lire sur mon visage, parce que Rueben se met à rire.
— Ça a dû être une sacrée rencontre, dit-il.
— On peut dire ça.
J’essaie de la jouer décontractée, mais il refuse de me laisser m’en tirer si facilement.
— Mia…
— Peut-on en rester là ? plaidé-je, sachant déjà que cela ne me mènera à rien.
— Mia, répète-t-il, un peu plus sévèrement cette fois.
Je lève les yeux vers son visage amical ridé par les ans, ses yeux calmes et tolérants. Oh, et puis zut.
— Il est bruyant, il est exécrable et il a fait ça avec sa petite amie directement sur le dock, en plein jour.
— Il a fait ça ? répète Rueben.
— Il l’a baisée. Dans le sens baisée cul nu sur le dock. Au beau milieu de l’après-midi, bon sang. Qui fait ça ?
— N’importe qui d’assez malin pour saisir l’occasion ? propose Rueben, me prenant par surprise.
Je laisse échapper un rire. Il a au moins soixante-dix ans, mais on ne l’aurait pas cru, à voir l’étincelle dans son regard alors qu’il m’adresse un large sourire.
— Êtes-vous certaine de ne pas vous être sentie envieuse, au lieu qu’irritée ? me taquine-t-il.
Je peux sentir une rougeur envahir mon visage jusqu’à la racine de mes cheveux…»
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Chapitre 3 :
Jared
« … Immédiatement, elle s’écarte de moi et donne un coup de poing dans le bras.
— Les hommes sont des porcs, affirme-t-elle avant de se diriger vers l’une des chaises longues.
— Salut la côte ! Entends-je une voix de femme lancer depuis l’eau.
— Salut le bateau s’écrie mon imbécile de sœur en réponse.
Je me retourne et vois Jordy adresser des signes frénétiques au canoë transportant Mia et son visiteur ; un femme blonde qui retourne ses saluts à ma sœur de manière tout aussi excitée. Je ne sais pas si c’est ce spectacle ou le fait que le visiteur de Mia est une femme qui me fait sourire largement.
— Pourquoi souris-tu comme un idiot ?
Je tourne les yeux vers Jordy, qui me regarde en plissant les yeux, puis tourne légèrement la tête pour observer le canoë qui approche, avant de se retourner vers moi.
— Je savais bien que tu étais intéressé, dit-elle en arborant soudain un air hautain.
— Elle est bizarre, rétorqué-je.
— Tu es intéressé quand même, réplique Jordy. Et c’est le fait que la voiture dans son allée, que tu fusilles du regard depuis deux heures, appartienne en fait à une femme, qui te fais sourire.
J’émets un petit sourire...»
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