La chronique de Jean Edgar Casel - Play
Biedermann était le plus proche. Assis par terre, il se tenait droit grâce à un collier de chien qui enserrait à la fois son cou et un morceau de bois planté dans le sol derrière lui.
Entre ses jambes écartées ne restait plus qu'un fouillis de chairs torturées. On lui avait arraché le scrotum avec sauvagerie. Rien de chirurgical là dedans.
Des lambeaux de peau retirées sur toute les longueur de l'intérieur de ses cuisses raidies avaient été disposés sur sa tête, dissimulant son début de calvitie et donnant à l'ensemble l'écoeurante impression d'une longue chevelure de chair. La Méduse, songea Bridge. Qui pétrifie ceux qui la regarde.
Ce livre est une bombe 👍et pourtant c'est le premier livre de cet auteur. Comme quoi, il y en a certains qui n'ont rien à envier aux grands !!! Alors là on a affaire à du psychopathe de psychopathe 😜.
Tout est calculé au millimètre près, j'ai eu la tête à l'envers, j'ai eu un noeud dans le ventre car l'angoisse qui ressort de certain chapitre est phénoménale 😉.
J'ai adoré 😍😍😍. Âmes sensibles s'abstenir car l'auteur ne fait pas dans la dentelle, pour les autres ne passer pas à côté de ce petit bijou !!!
New York était un organisme de verre et de béton au sein duquel chaque homme, femme ou enfant jouait un rôle, à la fois insignifiant et primordial. Ils étaient les cellules de cet organisme, circulant le long de ses artères de bitume, l'alimentant chaque jour de leurs propres existences. Ils lui donnaient un rythme, une respiration, une vie.
Elle était si belle qu'elle retarde le temps d'une seconde partout où elle passe.
Tes couilles étaient un mensonge, et tu risquais de te reproduire. On a échappé au pire, tu avoueras. Tu es maintenant presque à l'image de ton âme Raymond. Tu as vécu comme un porc dans la fange de ton existence, tu mourras en te vidant comme tel. Que les apparences meurent, et que la vérité soit révélée.
En ce matin du 11 septembre 2001, Gabriel Bridge, jeune officier de police, assistait impuissant à l'écriture d'une page de l'histoire, rédigée en trempant la plume de la folie dans le sang des innocents.
666 pages haletantes ! J'ai A-DO-RE ! L'intrigue est bien menée et originale, glauque à souhait.
Lorsqu'on est au début on a envie d'arriver au milieu.
Lorsqu'on est au milieu on a envie d'arriver à la fin.
Quand on est "au début de la fin" ... on ne sait plus lâcher le bouquin !
Première lecture de Mr Parisot ! Mais pas la dernière, c'est une promesse !
Mille mercis pour ce beau moment de suspens ! Je recommande !
Les faire périr comme ils avaient péché était un grand classique du châtiment, aussi voulait-il se démarquer. Il n'était pas un simple illuminé qui trouvait des prétextes pour tuer. Il avait une mission. Et il voulait jouer.
Il était des moments dans la vie où le silence valait plus que l'or.
Elle lui avait traversé l'esprit comme une étoile filante, laissant derrière elle une légère traînée lumineuse et l'étrange sentiment que les vœux pouvaient être exaucés.