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Au programme :
L'édito de Patrick Cohen - Européennes : le gouvernement pourra-t-il encore gouverner ?
Assurance chômage : une réforme d'une sévérité inédite
Invité : Gabriel Attal - Premier ministre
Gabriel Attal invité de C à vous
Réforme de l'assurance chômage : les plus précaires impactés
Assurance chômage : jeunes, précaires, seniors
les grands perdants ?
Assurance chômage : la réforme inquiète les seniors
Assurance chômage : la précédente réforme mise en oeuvre en 2023
Arrêts maladie : la proposition choc de la Cour des comptes
Fin des indemnités pour les arrêts maladie courts ?
Plein emploi : un objectif sans cesse repoussé
Déclarations d'intérêts et de patrimoine : 9 ministres épinglés
9 ministres déposent leurs déclarations d'intérêts et de patrimoine en retard
Européennes : Gabriel Attal en campagne
Européennes : Panique en macronie ?
Européennes : le RN caracole en tête des sondages
Européennes : en 10 jours, un retard rattrapable pour la majorité ?
Européennes : Gabriel Attal en mission sauvetage de Valérie Hayer ?
Emmanuel Macron/Marine le Pen : le débat n'aura pas lieu
Intentions de vote des jeunes : le RN fait le plein, Renaissance ne séduit pas
Européennes : quel paysage politique après le 9 juin ?
Nicolas Sarkozy plaide pour un rapprochement entre LR et la majorité
Déficit public : la note de Standard and Poor's attendue demain
Soutien militaire à l'Ukraine : Emmanuel Macron franchit un cap
La Story de Mohamed Bouhafsi - Guerre à Gaza : En France, des mobilisations et des tensions
Le 5 sur 5 :
Roland-Garros : les Français mal élevés !
Pharmacies : grève inédite depuis 2014
JO : la flamme olympique débarque à Omaha Beach
Des hélicoptères de la gendarmerie survolent Paris pour préparer les JO
Décentralisation : le rapport Woerth préconise le retour du cumul des mandats
Météo : la France a froid et ses voisins suffoquent
Nouvelle-Calédonie : un homme grièvement blessé par le GIGN
Tibo InShape, premier Youtubeur de France
Annulation d'un spectacle d'Edouard Baer, mis en cause par 6 femmes
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Tous les matins, on a une mission. Trouver la gaieté au milieu des raisons de désespérer. La beauté au milieu des laideurs. La gentillesse au milieu des visages fermés. Les caresses au milieu des griffes. La tendresse au milieu des gifles. L’ouverture au milieu des fermetures. Si vous acceptez cette mission, la journée sera magnifique. Si vous la refusez, allez vous recoucher tout de suite !
Et puis c'est si beau, un livre.
Un livre qu'on tient dans la main.
Qu'on ouvre et qu'on ferme, qu'on corne ou qu'on rature, qu'on range, qu'on salit, qu'on lit parfois, qu'on prête, qu'on égare - "Où est passé mon livre ?" ...
Tous les matins, on a une mission. Trouver la gaieté au milieu des raisons de désespérer. La beauté au milieu des laideurs. La gentillesse au milieu des visages fermés. Les caresses au milieu des griffes. La tendresse au milieu des gifles. L'ouverture au milieu des fermetures. Si vous acceptez cette mission, la journée sera magnifique. Si vous la refusez, allez vous recoucher tout de suite !
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Souvenez-vous, c’était hier…
Marcher dans la rue, d'un quartier, d'un quartier familier, d'un quartier propriétaire ou [en] loyer, d'un quartier...
Souvenir d'enfant, football, gamin de rue, trottoir, mur, craie sur les murs.
Quartier où on a grandi, quartier où aujourd'hui on peut aller voter.
Sourire à des gens qu'on connaît, mal, un peu, croisés, voisins, commerçants, plus, si entente.
Pousser la porte quasi-scolaire d'un endroit, qui les autres jours de la semaine recueille du quotidien, de la vie normale.
Voir sur un banc de mauvais bois ou une table de formica, des chapelets, des litanies de noms propres sur du mauvais papier à recycler, à jeter, à récupérer.
Faire semblant de tous les prendre, comme si notre choix n’était pas fait, comme si on était encore maître de son destin.
Trembler un peu, le coeur s'accélère.
Sortir des papiers qu'on ne donne d'habitude qu'à des policiers quand ils veulent l'exiger, et là, en être fier, de son identité.
S'enfermer derrière ce petit rideau comme un secret, comme un mystère, comme une solitude glorieuse.
Mettre dans l'enveloppe un nom sur lequel on n'a rien rajouté pour ne pas tout gâcher, et puis s'approcher enfin de cette table où des autorités du quartier, des gens qui se sont dévoués, nous accueillent :
« A voté ! A voté ! ».
C'était hier. Hier on a voté. C'était pas mal.
Déçu ou pas, enthousiaste ou effrayé, on a avancé, et on a voté.
• Lendemain d'élection, l'entrée d'Édouard | Plus Près De Toi (Radio Nova, 24/04/2017)
https://www.youtube.com/watch?v=0N0zv8AnNa8
Il y a des gens qui ont toujours cette sensation que ça n'a pas encore commencé, qu'ils sont en préparation. Leur vie est à venir... " là je finis mes études, c'est dur, ça ne me passionne pas, mais bientôt je vivrai ma vie, j'aurai un bon métier... Là j'ai un métier qui ne me plaît pas vraiment, mais bientôt ça sera fini, je serai à la retraite, ce sera bien. Là je suis à la retraite, je me fais chier, je ne travaille plus, mais j'ai repéré un cimetière qui a l'air génial..." Quand est-ce qu'on peut dire "je suis dans ma vie" ?
Mais, vous savez, moi je ne crois pas qu'il y ait de bonne ou de mauvaise situation. Moi, si je devais résumer ma vie aujourd'hui avec vous, je dirais que c'est d'abord des rencontres, des gens qui m'ont tendu la main, peut-être à un moment où je ne pouvais pas, où j'étais seul chez moi. Et c'est assez curieux de se dire que les hasards, les rencontres forgent une destinée... Parce que quand on a le goût de la chose, quand on a le goût de la chose bien faite, le beau geste, parfois on ne trouve pas l'interlocuteur en face, je dirais, le miroir qui vous aide à avancer. Alors ce n'est pas mon cas, comme je le disais là, puisque moi au contraire, j'ai pu ; et je dis merci à la vie, je lui dis merci et je chante la vie, je danse la vie... Je ne suis qu'amour ! Et finalement, quand beaucoup de gens aujourd'hui me disent "Mais comment fais-tu pour avoir cette humanité ?", et bien je leur réponds très simplement, je leur dis que c'est ce goût de l'amour, ce goût donc qui m'a poussé aujourd'hui à entreprendre une construction mécanique, mais demain, qui sait, peut-être simplement à me mettre au service de la communauté, à faire le don... le don de soi.
Quand on est enfant on le sait, on sait bien qu’on ne mène pas notre vie. On ne décide pas, on mène la vie choisie par nos parents, alors quand ça grince un peu, qu’on n’est pas trop d’accord... on tient quand même, on se dit « Un jour, je vais avoir 18 ans et là je peux te dire... je vais commencer ma vie ! ».
Et puis on a 18 ans, c’est un peu austère, on est étudiant, on n’a pas beaucoup de sous mais on tient parce qu’on se dit que grâce à ces sacrifices on va avoir un bon métier et là on va commencer notre vie...
Et puis on a un métier, parfois c’est un peu monotone mais on tient parce qu’on a les week-ends, les vacances et on se dit « Un jour je serai toujours en vacances, je serai à la retraite et là je vais commencer ma vie... »
Et puis on est à la retraite, on se fait un petit peu chier, mais on se dit « C’est pas grave parce que j’ai repéré une jolie petite place de cimetière et là... »
J'y retourne parce qu'il faut bien faire quelque chose entre sa naissance et sa mort, sinon c'est long la vie.
Les mots, ils ne sont pas toujours menteurs ou manipulateurs... il y a des mots qui nous tiennent à bout de bras, qui nous font voir la vie en beau...
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Tu peux le faire dedans.
Et ce matin, vous êtes chez vous. Très discrètement, vous vous levez de votre lit, vous ne prévenez personne.
Si en plus il n'y a déjà personne c'est beaucoup plus facile.
Prenez le large ! Partez ! Prenez la tangente !
Le pas de côté, l'école buissonnière. L'inconnu commence là, au bas de la rue.
L'aventure est là. Là où on ne s'y attend pas.
Abandonnez tout, vos vaches, cochons, les mille obligations prisons, raisons...
Et même.... Même les sentiments qui nous attachent. Les liens, coupez-les.
Vous les retrouverez un jour, vieux, plein d'usage et raison.
Vous retrouverez le chemin de votre maison.
Mais en attendant, sentez ce souffle. Sentez-le qui vous prend, là, près de vous. Il doit y avoir un cours d'eau, un ruisseau, une mer, un océan, une mare au diable, une mare aux canards, quelque chose qui nous relie au grand tout, au grand bleu.
Guettez le vent, un souffle de quelque chose, un souffle de brise, de bise, deux bises, quatre bises comme chez moi.
Et là, c'est parti ! Toutes voiles dehors, on y va ! Flanquez le grand foc !
Bigardez les sourdines, chouquardez dans les flanquettes. Vent de force vingt.
C'est parti ce voyage, cette aventure.
Tout est nouveau, tout est inconnu, tout est réinventé, tout recommence.
La joie est là, tu ne l'entends pas ce tocsin qui bat dans ton corps, gamin ?
Tu ne l'entends pas ? Mais ce voyage-là, tu peux le faire dedans. Tu peux être ton propre chirurgien, t'ouvrir à coeur ouvert !
Voyages intérieurs - Edouard Baer
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