- c,était quoi? demande guido.
- un resautant.
- pourquoi ils l'ont muré,alors?
- il devait avoir une autre entrée. regarde le journal 📰
12 août 1961. vingt huit ans!
ça fait vingt huit ans que la
lumière est allumée.
- et les gars,j'ai trouvé la chambre froide, y a de quoi
manger pendant trente ans.
il y a même un cochon 🐷
qui est plus vieux que moi.
La liberté à sens unique, politique ou sexuelle, était une dictature qui ne disait pas son nom.
Il dirigea son vaporisateur successivement vers chacun d'eux et lâcha trois jets de mort puis rangea le vaporistateur aux trois quarts plein dans son sac. Il avait encore de quoi contaminer une foule.
Ils s'étreignirent brièvement et sortirent les uns après les autres. Ils ne se reverraient plus.
Alex savait mieux que personne qu'on ne recommence jamais rien. On continue. Plus ou moins bien. On traîne derrière soi les valises lourdes du passé. On fait semblant. On cherche une consigne pour y déposer ses bagages. Lui, sa consigne, c'était son travail. Du moins essayait-il de s'en convaincre.
Lors de sa parution en 1984 Albin Michel disait ceci :
« Pour un coup d’essai, un coup de maître. Un auteur français qui attaque les américains sur leur terrain. Psychose à New York où des médicaments empoisonnés provoquent une véritable panique. L’œuvre d’un concurrent sans scrupule, d’un déséquilibré ou bien une vengeance ? en tout cas, après avoir dévoré ce livre vous hésiterez avant de prendre une aspirine. »
Mais outre ce suspense, on peut aussi y voir à l’heure actuelle encore, ces rivalités en firmes pharmaceutiques, cet appât de l’argent, et ce peu de respect vis-vis, de tous ces malades qui souffrent et qui font confiance à ces magnats, de grandes affaires, réelles celles là ont défrayés la chronique et c’est le commun des mortels qui en a terriblement souffert.
Esther se maquilla un peu plus que de coutume, comme si le fard pouvait colorer ses pensées moroses.
Les autorités ne tarderaient plus à le déclarer insalubre et dangereux et à décréter son évacuation. On couperait l'eau, le gaz et l'électricité, et on déciderait très officiellement de sa démolition. Puis, on rangerait le dossier dans un tiroir et l'immeuble resterait là, faute de crédits pour le raser. Il tomberait de lui-même, par petits morceaux et des zonards peu à peu l'occuperaient, en compagnie des rats, jusqu'au jour où l'incendie volontaire viendrait à bout de ses ruines.
Virus dévastateur.? Nouvelle arme....