THE FLIGHT ATTENDANT SAISON 1 Bande Annonce VOST
Mais l'histoire a son importance. Il y a un lien entre les Arméniens, les Juifs, les Cambodgiens, les Serbes et les Rwandais. Et d'autres encore. Mais combien de génocides une seule phrase peut-elle supporter ?
Il ne pensait pas avoir éprouvé la même euphorie que certains de ses amis quand les Turcs avaient fini par battre en retraite, car il avait vu son frère aîné mourir et savait que Karine était sans doute morte, elle aussi. Tout comme sa petite fille. C'était peut-être pour cela qu'il n'avait jamais ressenti la terreur à laquelle il s'attendait au combat. Quand vous estimez ne plus avoir aucune raison de vivre, la mort n'est pas spécialement effrayante.
Celui qui ne voyage pas ne connaît pas la valeur d'un homme.
Elizabeth baissa les yeux vers le garçon étendu sur une bande de couverture déchirée et appliqua délicatement la teinture d'iode diluée sur les profondes entailles qui sillonnaient la plante de ses pieds. Les gendarmes refusaient de lui dire pourquoi ils avaient fait subir à un garçon d'une dizaine d'années un châtiment qu'ils appellent la "falaka" : la flagellation de la plante des pieds.
-- On voulait savoir combien d'Arméniens on pouvait tuer avec une seule balle. (Il s'interrompit, comme pour ménager le suspense.) La réponse ? Si tu les déshabilles et que tu les alignes les uns derrière les autres, tu peux en tuer dix. Mais il faut un bon fusil.
Mon père faisait partie d’une longue lignée d’écrivains de Nouvelle-Angleterre à entretenir une vision romantique des Red Sox. Lorsque j’étais au lycée, il m’avait expliqué que cet amour venait du rêve chimérique que caressait cette équipe de battre un jour celle des Yankees et d’ainsi remporter la World Series ; le fait qu’ils soient si souvent près du but ne faisait que renforcer leur attrait.
Dites-moi, c'est qui le pire ? Celui qui vend une petite fille ou celui qui en achète une ?
Sur un autre cliché d'une sensibilité radicalement différente, Laurel découvrit un sentier du Vermont qu'elle reconnut aussitôt. Au loin, une jeune fille faisait du VTT. Short en Lycra noir. Maillot coloré orné d'un dessin à peine visible mais qui aurait très bien pu être une bouteille. La scène se déroulait peut-être à huit cents mètres de l'endroit où elle on l'avait agressée et, le coeur palpitant, Laurel se retrouva catapultée sur son chemin de croix, face aux deux brutes masquées et tatouées qui avaient voulu la violer.
Mais Kristin savait que la probabilité était beaucoup plus grande qu'un appel sur un fixe -sur n'importe quelle ligne- à trois heures du matin soit l'annonce d'une calamité. Une calamité susceptible de bouleverser votre vie. C'était l'appel du corbeau.
Les mots ont laissé la place à des visions d’immenses étendues de sable où reposent les ossements de nos ancêtres. Je me suis mise à trembler, submergée de sanglots saccadés, comme lorsque j’avais quitté le musée de Watertown un an plus tôt et que j’étais restée au fond de l’auditorium pendant que ma fille chantait. Cette fois-ci, cependant, certaines de mes larmes étaient douces, car parmi les cadavres ramenés d’entre les morts d’Alep se trouvait la grand-mère de cette femme : une fillette silencieuse, attentive et sérieuse qui s’appelait Hatoun.