AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.41/5 (sur 17 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 13/03/1820
Mort(e) à : Châtelguyon , le 25/07/1874
Biographie :

Charles Asselineau (13 mars 1820 à Paris – 25 juillet 1874 à Châtelguyon) est un homme de lettres, écrivain et critique d’art. Il fait ses études au collège Bourbon (actuel lycée Condorcet). Il est alors condisciple de Félix Tournachon (Nadar), avec lequel il se lie. Comme ce dernier, il commence des études de médecine. Cependant, assez rapidement, il se tourne vers la littérature. Il collabore à différentes revues littéraires et artistiques, comme Le Courrier artistique – travaillera pour la bibliothèque Mazarine, et écrira différents ouvrages : un recueil de nouvelles La double vie (1858), L’enfer du bibliophile (1860), Mélanges tirés d’une petite bibliothèque romantique (1866), L'Italie et Constantinople (1869), André Boulle, ébéniste de Louis XIV (1872), Bibliographie romantique (1872), etc.

En 1845, il rencontre Baudelaire, dont il deviendra un ami fidèle. Ainsi, il le soutiendra lors de la parution en 1857 des Fleurs du mal, ouvrage dont il publiera avec Banville en 1868 une 3e édition. En 1869, il écrit la première biographie de Baudelaire : Charles Baudelaire, sa vie et son œuvre.
+ Voir plus
Source : Wikipédia
Ajouter des informations
Bibliographie de Charles Asselineau   (14)Voir plus

étiquettes

Citations et extraits (10) Ajouter une citation
Contre Malherbe :

J’aime Du Bartas et Ronsard ;
Toute censure m’est suspecte,
Quelque raison que l’on m’objecte,
De celui qui fait bande à part.

C’est fort bien d’enrichir son art,
Pourvu que trop on ne l’affecte ;
Mais d’en dresser nouvelle secte,
Notre siècle est venu trop tard.

Ô censeurs des mots et des rimes,
Souvent vos ponces et vos limes
Ôtent le beau pour le joli !

En soldat j’en parle et j’en use.
Le bon ressort, non le poli,
Fait le bon rouet d’arquebuse.
Commenter  J’apprécie          213
Vous êtes la voix éloquente de nos douleurs et de nos joies, de nos regrets et de nos désirs. Vous êtes le Savoir, la Poésie et le Bonheur. (...)
Et émerveillé de ce que j'entendais, j'interrogeai le divin Guide, et je lui dis:
-Qui êtes -vous ? Et qui sont ces hommes que la foule célèbre avec tant de respect et tant d'amour?
Et il me répondit:
-CE SONT DES GENS DE LETTRES. (p.14)
Commenter  J’apprécie          140
******

La meilleure critique des « Misérables » de Victor Hugo a été faite par Baudelaire. « Ah ! disait-il en colère, qu’est-ce que c’est que ces criminels sentimentaux, qui ont des remords pour des pièces de quarante sous, qui discutent avec leur conscience pendant des heures, et fondent des prix de vertu ? J’en ferai, moi, un roman où je mettrai en scène des scélérats, mais un vrai scélérat, assassin, voleur, incendiaire et corsaire, et qui finira par cette phrase : « Et sous ces ombrages que j’ai plantés, entouré d’une famille qui me vénère, d’enfants qui me chérissent et d’une femme qui m’adore, — je jouis en paix du fruit de tous mes crimes ! »

***
Commenter  J’apprécie          110
*****

Il reste aux amis de Charles Baudelaire son œuvre, son souvenir et le bonheur d’avoir vécu dans la confidence d’un esprit rare, d’une âme élevée, forte et sympathique, d’un de ces génies d’exception, sans pairs ni sans analogues, qui poussent en ce monde, comme des fleurs magiques, dont la couleur, dont la feuille et le parfum ne sont qu’à elles, et qui disparaissent comme elles sont nées, mystérieusement ; de l’un des hommes, en un mot, les plus complets, les plus exquis et les mieux organisés qui aient été donnés à ce siècle.

***
Commenter  J’apprécie          70
Aussi l'amateur des quais est-il nécessairement un littérateur qui connaît son avenir. Riez tant que vous voudrez en lui voyant acheter des babioles dont vous ne voudriez pas pour rien, il se console en disant en lui-même : dans dix ans, dans vingt ans, tu viendras me les demander à genoux; tu ne les auras pas!

L'Enfer du bibliophile
Commenter  J’apprécie          70
C'est sur les quais que se forment les collections impossibles, que se ramassent les riens qui vaudront de l'or. Aussi, s'il ne faut à l'amateur ordinaire que de l'argent et du goût (et encore chez plus d'un d'entre eux le premier supplée le second), il faut à l'amateur des quais, généralement pauvre et sans crédit, outre une patience de fourmi, le génie d'un inventeur. (p.16)
Commenter  J’apprécie          30
C'est sur les quais que se forment les collections impossibles, que se ramassent les riens qui vaudront de l'or.

L'Enfer du bibliophile
Commenter  J’apprécie          20
« J’admirai comment, sans le secours de plume, ni d’encre d’aucune espèce, leur pensée s’allait directement imprimer sur le papier. » (p. 87)
Commenter  J’apprécie          20
Aussi l'amateur des quais est-il nécessairement un littérateur qui connaît son avenir. Riez tant que vous voudrez en lui voyant acheter des babioles dont vous ne voudriez pas pour rien, il se console en disant en lui-même : dans dix ans, dans vingt ans, tu viendras me les demander à genoux; tu ne les auras pas !
Commenter  J’apprécie          00
« Après tout, cet être mystérieux, fut-il un démon et un vampire, était certainement bibliophile ; son geste, son regard, son sourire étaient d’un connaisseur, et d’un connaisseur émérite. » (p. 31)
Commenter  J’apprécie          00

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Charles Asselineau (32)Voir plus

Quiz Voir plus

Où se passe l'action dans ces romans ?

de Albert Camus (France): où se passe l'action de "La peste" ?

Constantine
Alger
Oran

15 questions
312 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *}