Une bande-annonce pour vous donner envie de lire le tout nouveau roman de «chick lit» de Caroline Langevin.
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De mon côté, c’est différent. La multitude de billets de loterie sur lesquels j’ai misé m’ont permis de remporter plusieurs prix, mais rien d’assez captivant pour m’en souvenir. J’ai surtout eu quelques « rejouer encore » et beaucoup trop de « meilleure chance la prochaine fois » !Mais je ne me plains pas. Vraiment pas. Ma situation me va très bien. Je suis une femme simple et libre, une célibataire sans attentes. L’amour cadre très bien dans la vie d’Éloïse,mais ce n’est pas pour autant que ça m’irait ! C’est un peu comme porter des chapeaux. Y en a qui ont la tête pour ça et d’autres non. Pis si tu fais partie de celles qui ne l’ont pas,ça ne donne rien de forcer pour trouver l’amour à tout prix comme s’il y avait juste ça d’important. Accepte la réalité. Ta vie va être beaucoup plus facile. S’acharner dans une direction qui n’est pas la nôtre, c’est dépenser de l’énergie et des boîtes de mouchoirs inutilement.Non, moi je n’ai pas une tête à chapeau ni un cœur à l’amour. Pis c’est ben correct de même ! Je prends la vie comme elle se présente. Je prends les hommes comme je les rencontre. S’il y a une chose que je n’aime pas, c’est bien fixer mon téléphone en me demandant si monsieur Untel ou
monsieur Chose va se décider à m’appeler. Avec les gars,je garde ça simple. On passe quelque temps ensemble, on s’amuse puis on passe à autre chose.Légèreté ou inconscience ? La ligne est mince entre les deux et en fait, je m’en fous. Je ne vois pas pourquoi je devrais me définir. Je suis bien comme je suis et puis voilà !Je sais saisir les opportunités lorsqu’elles se présentent, et pour le reste, je ne me casse pas la tête. Ma dernière rencontre, d’ailleurs, Olivier, était assuré-ment une opportunité très profitable. C’est aussi ça le truc,avec la loterie et les hommes. On ne sait jamais quand la chance va nous sourire.
— C’est long, « la trentaine ». Si je rencontre un homme intéressant avant que mes ovaires s’assèchent complètement, j’y réfléchirai. Sinon, tant pis. Je saurai que ce n’était pas fait pour moi. Et puis, tu sais, avoir trente ans, c’est juste l’étape avant d’en avoir trente et un, trente-deux, trente-trois…
Mon cellulaire étant en mode silencieux, je n’ai pas eu conscience de l’acharnement de ma jeune sœur, Stéphanie. Je ne m’en inquiète pas trop. Autant d’appels signifie habituellement qu’un drame vient de se produire, mais, avec elle, il ne faut pas s’en faire. Lorsqu’elle fait preuve de ce genre de comportement harcelant, c’est souvent pour m’annoncer qu’elle a rencontré l’homme de sa vie.
J’adore ma sœur, mais je dois avouer qu’elle est quelque peu superficielle. Nous sommes proches l’une de l’autre, et pourtant si différentes à la fois. Je suis plutôt du type terre à terre et cartésien, alors que Stéphy, comme je la surnomme depuis toujours, se lance avec passion et sans réflexion dans toutes sortes d’histoires.
Sandrine aime bien les hommes jeunes, si on peut les appeler des hommes, et j’aime bien la taquiner à ce sujet. Personnellement, les jeunots ne m’attirent pas du tout. Il y a une trop grande barrière linguistique pour moi… man !
La seule chose qu’on est sûr de ne pas réussir est celle qu’on ne tente pas.
Je déteste me faire réveiller par la lumière. Ça me met de mauvais poil. En fait, je me réveille toujours d’une humeur massacrante, mais là, c’est la faute du matin ! Trop de matin ! Aww !