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3.66/5 (sur 136 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Albigeois, Bernard Mahoux a travaillé longtemps au Ministère de l’Environnement, à la direction régionale de Toulouse. Détaché pendant plusieurs années dans le Parc Naturel Régional du Haut-Languedoc, à Saint-Pons (Hérault), il a entrepris de faire revivre dans une grande fresque l’Histoire du Midi, à travers le destin des Trencavel, vicomtes d’Albi, Carcassonne et Béziers, héros de la croisade contre les Albigeois.
Revenu sur Toulouse, Bernard Mahoux travaille depuis plusieurs années au Ministère de la Culture. Intégré au Service Départemental de l’Architecture et du Patrimoine de la Haute-Garonne, il est chargé de la protection des abords des monuments historiques et des sites.
li a publié à cette occasion des ouvrages historiques ancrés dans le Midi toulousain, dont La faussaire de Saint-Sulpice, aux éditions du Sémaphore, roman qui se situe à l’époque de la guerre de Cent Ans, et qui a obtenu le prix du roman 2001 de l’Académie des Arts, Lettres et Sciences du Languedoc.
L’auteur vit à la campagne à Saint-Sulpice (81), dans une bastide du bord du Tarn, entouré de chevaux auxquels il consacre ses loisirs avec son épouse Dominique, qui leur voue une véritable passion.
Expérience difficile que celle de l’équitation, qu’il raconte avec humour et tendresse dans Mon cheval, ma femme et moi, paru aux éditions du Rocher (Paris) en 2006.
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Source : http://www.auberon.fr/
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Bibliographie de Bernard Mahoux   (22)Voir plus

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Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
Personne ne l'appelait d'ailleurs le comte de Montfort, ou Simon de Montfort, ou le chef des croisés. On disait"Il", comme si de le nommer lui aurait donné plus de force, ou du moins, une existence conforme au droit. Ou peut-être parce qu’il n'était pas nécessaire de nommer celui qui occupait depuis longtemps tous les esprits, toutes les pensées, à la manière du diable.
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- Bertran, continua Roger, tu ne vas pas m'apprendre la méchanceté de l' Église romaine. Mais tu veux aller trop vite. Laisse faire le temps. À trop se presser, à vouloir trop gagner on risque de tout perdre. Pense que si une Église prend le pas sur l'autre, l'équilibre sera rompu et la plus forte exterminera la plus faible sûrement, dans un bain de sang. Tu entends ? Dans un bain de sang. Et celle qui aura vaincu deviendra à son tour acharnée et cupide. Car les hommes sont les hommes.
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Tais-toi espèce de culvert ! Ta noblesse ne remonte pas aux quatre fesses qui t'ont engendré !
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Une ville clandestine ! Montségur, la ville des cathares ! Raimon n'en revient pas. Et si là, fleurissait le cœur d'un nouveau royaume, à l'abri de la méchanceté francimande, à l'abri de l'orgueil romain, de l'arrogance et de la cupidité des soldats du Christ ?
Une joie nouvelle s'empare du vicomte. Il voit une porte s'ouvrir sur une nouvelle espérance, un monde nouveau dont il sera naturellement le protecteur.
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Revenant aux chevaux, Raimon-Roger tomba sur Simon de Montfort. Le vicomte le salua à sa manière :
- Et voilà le plus flambard ! Alors, on vient faire sa picorée ? Une année en Orient, une année en Occident ? Que de bonnes années !
Montfort, surpris, gonfla sa poitrine, et prit d'instinct une attitude guerrière, bien campé sur ses longues jambes.
- Trencavel ! Je t'avais promis de venir te botter les fesses dans ton repaire de Satan. Je suis là. Nous allons bien nous amuser tous les deux.
- Quarante jours, c'est court !
- Je resterai davantage, s'il le faut. Mais je te jure que le jour où je repartirai vers Paris, il ne restera plus un seul hérétique vivant dans tout le Midi. Ni un seul seigneur complice de la secte dans un château. Ni un seul vicomte pour me narguer...
- Il y a loin de la coupe aux lèvres.
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- Les prêtres ne manqueront pas entre eux de rappeler les paroles des Pères de L’Église,commenta Raimon-Roger, tel saint Jérôme, qui prétendait que "celui qui aime sa femme d' un amour trop ardent est adultère".
- Quel imbécile ! s'exclama Agnès.
- Il y a pire. Ce pauvre Clément d'Alexandrie proclamait dans sa folie : " Toutes les femmes devraient mourir de honte à la pensée d'être des femmes."
- Qu'est-ce qu'il ne faut pas entendre ! Les femmes devraient se révolter.
- À quoi le troubadour répond : " Tous les hauts lieux de pèlerinage sont dans le corps d'une femme. "
- Voilà une belle religion.
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Quand la forteresse (Peyrepertuse) apparut dans le ciel bleu, vaisseau de pierre naviguant en plein ciel, je poussai un cri de joie tandis que nos compagnons étaient près d'expirer. La course des petits nuages sur le bleu de l'azur donnait l'illusion que le navire avançait, avec ses ponts et son énorme château d'arrière, ses murailles prolongeant les falaises en donnant l'illusion d'une seule venue.
Un château jailli des entrailles de la Terre.
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- Plutôt la mort que de me laisser dépouiller une autre fois, je vous le dis !
Monseigneur hausse les épaules et prend un air contrit :
- Soyez patient. Pensez à Jésus sur la croix, ce qu'il a enduré, et vous verrez que vous n'êtes pas à plaindre. Vos affaires finiront par s'arranger...
- Le Christ n'était pas vicomte, marmonne Raimon en tournant les talons, il n'avait aucune terre à défendre...
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Mon confesseur Guillaume Clergue était réellement un saint homme, et même Raimon le respectait.
J'étais tout à fait disposée à lui parler de mes relations avec mon mari, quand nous vivrions ensemble, car notre coexistence avait été officialisée - sinon inspirée - par l'Eglise. C'est sous cet égide que j'étais la femme de Roger Trencavel, vicomte d'Albi, Béziers et Carcassonne. J'avais donc des comptes à lui rendre, comme elle avait à me protéger. Mais je n'étais redevable à personne de mon penchant involontaire, irrépressible, sans préméditation, sans calcul, et donc sans faute pour un autre homme. Cet amour était le fruit naturel de l'humaine nature.
Je n'étais pas davantage responsable de mon amour pour Aimeric que la course du soleil, ou de la chute d'un fruit mûr vers la terre. Je ne pouvais infléchir davantage l'un ou l'autre. Et quel péché pouvait-il y avoir dans un sentiment sincère et pur ? Dans l'amour ? Il ne peut y avoir péché dans la sincérité et dans l'amour.
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La sauveté du Somail n'était encore qu'un simple refuge pour les pèlerins surpris par a nuit et les bûcherons attaqués par les loups quand elle avait été donnée par l'archevêque de Narbonne à son neveu, premier abbé du prestigieux monastère de Saint-Pons;
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