Quotidien : Barack Obama et Bruce Springsteen très amusés par le look de Yann Barthès
La lecture est importante. Si vous savez lire, alors le monde entier s'ouvre à vous.
En tant que nations et peuples, nous ne pouvons choisir l’histoire dont nous héritons, mais nous pouvons choisir les leçons que nous en tirons.
Nos enfants n’auront pas le temps de débattre des changements climatiques. Ils devront faire face à leurs effets.
C'était comme si ma présence même à la Maison Blanche avait déclenché une panique profonde, un sentiment que l’ordre naturel avait été perturbé. C’est exactement ce que Donald Trump a compris lorsqu’il a commencé à colporter des affirmations selon lesquelles je n’étais pas né aux États-Unis et que j’étais donc un président illégitime. Pour des millions d’Américains effrayés par un Noir à la Maison Blanche, il a promis un élixir pour leur anxiété raciale .
C'était ce que je me disais à mon entrée en politique, et c'était un des motifs que j'avais donné à Michelle pour justifier ma candidature à la Maison-Blanche : un président noir pourrait considérablement modifier l'image que les enfants et les jeunes de la terre entière se faisaient d'eux-mêmes et de leur monde.
La réussite ne viendra pas d'un homme providentiel .La réussite viendra de vous .Vous êtes celui que vous attendez.
Vous vous dites peut-être que vous n'êtes pas prêt, que vous ferez ça plus tard, à un moment plus opportun. Mais ce n'est pas vous qui choisissez le moment. C'est lui qui vous choisit. Soit vous saisissez la chance qui s'offre à vous aujourd'hui, et qui pourrait bien être la seule qui se présentera jamais, soit vous décidez que vous êtes disposé à continuer votre route en sachant que vous avez laissé passer cette chance.
La bonne littérature vous sort de vous-même et vous met à la place de personnes dont la vie est totalement différente de la vôtre. Et c'est ainsi que vous découvrez qui vous êtes réellement.
[Entretien avec François Busnel, 17 novembre 2020]
Sarkozy était tout en emportements émotifs et en propos hyperboliques. Avec sa peau mate, ses traits expressifs, vaguement méditerranéens, et de petite taille (il mesurait à peu près 1,66 mètre, mais portait des talonnettes pour se grandir), on aurait dit un personnage sorti d'un tableau de Toulouse-Lautrec...
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[Les discussions avec Sarkozy étaient] tour à tour amusantes et exaspérantes, ses mains en mouvement perpétuel, sa poitrine bombée comme celle d'un coq nain.
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Ce qui faisait défaut à Sarkozy en matière de cohérence idéologique, il le compensait par l'audace, le charme et une énergie frénétique.
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Dès lors qu'il s'agissait de stratégie politique, [il] n'hésitait pas à faire de grands écarts, souvent poussé par les gros titres ou l'opportunisme politique.
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>> https://www.franceinter.fr/monde/dans-ses-memoires-barack-obama-egratigne-nicolas-sarkozy-et-ses-comportements-emotifs
Les discussions avec Sarkozy étaient ainsi tour à tour amusantes et exaspérantes, ses mains en mouvement perpétuel, sa poitrine bombée comme celle d'un coq nain, son interprète personnel (contrairement à Merkel, il parlait un anglais limité) toujours à ses côtés, reflet exalté de chacun de ses gestes, de chacune de ses intonations, tandis que la conversation passait de la flatterie à la fanfaronnade, sans manquer d'une authentique perspicacité ni jamais s'éloigner de son intérêt premier, à peine déguisé, qui était de se trouver au coeur de l'action et de s'attribuer le mérite de tout ce qui valait qu'on s'en attribue le mérite.