On fit mauvais usage du national-socialisme, et à la fin il fut vidé de toute morale, par ceux-là mêmes en qui son créateur avait malheureusement placé sa confiance... Mais l'idée elle-même était action et vie, et cela ne peut et ne sera pas oublié.
Alfred Rosenberg
Mémoires rédigés à Nuremberg en 1945-1946
Ce n'est pas si bête... La France, l'Angleterre et les États-Unis veulent jouer l'Allemagne et la Russie l'une contre l'autre...
Je démontrerai, écrit Sebottendorf en 1924, que la franc-maçonnerie orientale, aujourd'hui encore, demeure fidèle aux philosophies anciennes oubliées par la franc-maçonnerie moderne ; il convient, en effet, de dire ici que la Constitution franc-maçonne de 1717 ne constitue qu'une déviation du droit chemin.
C'est pour vous qu'ils sont morts... Des millions de gens innocents ont été sacrifiés, pendant que vous, les dirigeants du parti, vous vous enrichissiez aux dépens du peuple et du pays... Nos idéaux, notre éthique, notre foi, vous les avez traînés dans la boue... Les êtres humains n'étaient plus que les instruments de votre insatiable soif de pouvoir.
- Wilhelm Burgdorf, aide de camp d'Hitler -
L’homme sauvage représente la part apparemment monstrueuse que l’homme (ou la femme) recèle en son tré-fonds. Il est le gardien des pulsions les plus violentes, qu’il maîtrise avec une force effrayante, et cependant, sous ses dehors de rustre, sa force peut se révéler extrêmement pré-cieuse si on accepte de se l’allier, de la reconnaître plutôt que de l’ignorer ou de la rejeter. Il est la source de toute créativité, sous une apparence horrible.
(p. 11)
Parler d'érotisme au sujet de ces dix siècles, du Ve au XVe, qu'on a l'habitude de nommer médiévaux, c'est, disons-le pour commencer, commettre un anachronisme linguistique.
Le mot, dérivé du grec Éros, nom du dieu de l'amour et du désir, n'apparaît pas au Moyen Âge. C'est, en langue française, une création du milieu du XVIe siècle, qui ne prendra le sens contemporain de ce qui a trait au plaisir et au désir sexuel qu'à la fin du XVIIIe.
Mais ce que terme évoque se développe largement pendant le millénaire que compte le Moyen Âge.
(p. 70)
Enfin, lorsque, au bout de l'échelle sociale, le dialogue final fait s'affronter un grand seigneur et une dame de la haute noblesse, il s'avère tout à coup que le grand seigneur en question n'est autre... qu'un clerc : "Si je demande à une femme de m'aimer elle ne peut me repousser sous prétexte que je suis un homme d'Église; bien plus, je vous prouverai de façon irréfutable qu'il vaut mieux aimer un clerc qu'un laïc (...) car on sait que rien n'est plus nécessaire sur cette terre que d'être versé dans la technique de tout ce qui touche à l'amour."
Secrètement conservé et transmis, Le Livre d'Hénoch avait été rejeté par les Juifs, inventeurs présumés du dieu unique. Les chrétiens, monothéistes à leur tour, avaient repoussé comme hérétique L’Évangile de Judas. La troisième grande religion monothéiste, l'islam, religion "du Livre" comme les deux précédentes, allait une nouvelle fois maudire un livre.
Voilà le vrai chevalier impavide, le corps protégé par le fer de la cuirasse, l'âme bardée de l'armure de la foi: le templier.
(p. 122-123)
Cette littérature du peuple médiéval peut donc témoigner de la conception de la sexualité que se faisait ce peuple, loin des prescriptions théologiques ou des raffinements de l'amour courtois. N'en déplaise au clerc André Le Chapelain, qui déconseillait d'initier les paysans à l'art d'aimer, la sexualité des vilains, à lire les fabliaux, les préoccupe tout autant qu'elle travaille les guerriers... ou les clercs. L'adultère est de mise, ici aussi, mais parce que les jeunes valets et surtout les prêtres apparaissent plus disponibles et plus amoureux que bien des maris. Sans parler de la taille de leur sexe : "Il y a plus grand que vous n'avez et plus gros, sachez-le bien!", fait remarquer l'épouse de maître Picon à ce dernier.