J’ai jeté toute ma rage, toute ma colère, tout mon chagrin et tout mon amour dans une lettre dans laquelle j’ai supplié qu’on m’envoie des signes. – À qui était destinée cette lettre, Anne ? À Dieu, à l’Univers, au génie de la lampe ? – Mieux que ça. Je me suis adressée à celle que je connaissais depuis toujours, à celle qui, dans son agnosticisme, avait toujours rejeté toute forme de spiritualité : ma mère. Je lui ai demandé de devenir ma correspondante de l’Au-delà. Et vous allez me trouver bien ironique, mais c’est vrai : mon courrier n’est pas resté lettre morte. – Vous avez su immédiatement que ces signes provenaient de votre mère ? – Ma mère a laissé son empreinte partout où elle le pouvait dans les nombreux signes que j’ai reçus d’elle peu de temps après son départ. Elle a inondé mes rêves de sa présence, revêtant l’apparence de ses trente ans alors qu’il aurait fallu que je m’imprègne des photos de notre album familial pour me souvenir de cette époque. Elle a disséminé son prénom dans des lieux improbables. Marie-Christine – c’était son prénom – devenait la fleuriste qui me préparait le bouquet que j’avais commandé, c’était l’inconnue qu’on appelle bruyamment dans un couloir de métro, l’auditrice de chaque première émission de radio que j’animais. J’avais mis tellement de mon âme dans cette demande de signes, qu’elle a sans doute décidé de frapper fort ! Et figurez-vous qu’elle m’a même envoyé un… SMS ! – Pardon ? Ils ont un signal WiFi, là-haut ? Elle est dingue, votre histoire ! C’est pour cela que j’aime tant mon métier ! – Un soir d’avril 2005, j’ai reçu ce message sur mon téléphone : « Joyeuses Pâques à tous les trois, Maman qui vous aime. » Il faut que vous sachiez que ma mère ne maîtrisait pas du tout la technologie moderne, et que c’était d’ailleurs un sujet de moqueries entre mon père, mon frère et moi. Elle s’énervait souvent, derrière une profonde mauvaise foi, parce que nous ne répondions soi-disant jamais aux messages qu’elle nous envoyait depuis son téléphone. En réalité, elle enchaînait les mauvaises manipulations, et les messages étaient souvent sans contenu ou avaient tout simplement atterri dans une autre boîte de réception de son répertoire. Ce SMS provenait d’un numéro contenant un nombre de chiffres anormalement élevé, dont j’ai cherché à retrouver l’expéditeur pendant des jours. Après avoir appelé les bureaux de poste, épluché les sites internet, j’ai compris que ce numéro de téléphone n’existait tout simplement pas. Ce n’est pas la prouesse extraordinaire réalisée avec un objet de notre quotidien qui m’a le plus touchée, ce jour-là : c’est l’humanité criante, l’humour et l’amour inscrits depuis toujours dans l’ADN maternel que je retrouvais, comme sauvés de son absence. Lorsque vos yeux ne voient plus ceux que vous aimez, mais que votre cœur les sent encore battre à l’unisson près de vous, quel camp rejoindre ? Celui de la raison, du mental ou celui de l’intuition, de la perception ? L’attitude que vous adopterez dans votre vie, les choix que vous ferez seront les résultats de ces grands combats intérieurs. Il y a toujours quelqu’un pour vous dire que vous vous racontez des histoires, que vous fabulez. Je veux bien continuer à fabuler, si c’est pour recevoir de grandes leçons de vie.
Il suffit d'être attentif au monde qui nous entoure pour comprendre qu'il y a toujours une réponse pour celui qui s'autorise à poser une question.
Nous sommes, hélas souvent gouverné par ces peurs qui nous tenaient et qui nous empêchent de regarder d'avantage notre plan de route.
Il y a une grande différence sémantique entre "planer" grâce aux drogues et "planer" spirituellement.
Parfois les choses qu'on croit futiles peuvent nous sauver la vie.
La prière est la forme la plus puissante de l'énergie créatrice.
Aller consulter un médium au XXIe siècle, c'est envisager d'autres angles de vue, accepter d'ouvrir son champ de perceptions sensorielles et d'intégrer ces données comme des outils thérapeutiques et apaisant.
C'est pourquoi la régularité fait toujours l'efficacité!
Le médium a accès aux informations du grand livre de la Vie, son rôle ne consiste pas à en changer la moindre ligne. Aux mieux, il en devient l'acteur, par ses informations et ses interventions. Quand l'heure sonne, nul ne peut arrêter le cadran de la montre
Quoi qu'il en soit, nous sommes les seuls responsables des chemins que nous allons emprunter, et l'univers place sans cesse sur notre parcours terrestre des âmes qui concourent à nous mettre en situation d'action ou de réaction.