Angèle LIeby - Une larme m'a sauvée
www.passion-bouquins.com Blog littéraire alternatif 29e Foire du livre de Saint-Louis Alsace 2012 Entretien avec Angèle Lieby qui nous parle de son livre Une larme m'a sauvée.
Je devais écrire parce qu'une expérience doit servir.
Parce qu'une erreur peut survenir, mais ne doit pas se répéter.
L'espoir, c'est une petite flamme de bougie menacée par le vent ; il faut la protéger délicatement, au creux de ses mains, la veiller comme un trésor.
Ce que je pouvais être heureuse, autrefois, sans le savoir ! C’est fou le nombre de bonheurs simples qui agrémentent une vie « normale » ! Des bonheurs que l’on ignore.
Le rêve est le compliment nécessaire de la réalité. Il n’est pas seulement nécessaire pour la supporter, mais aussi pour la sublimée. Si l’on ne rêve pas, on n’avance pas. Rêver, c’est de fixer un but. C’est s’interdire l’immobilisme, le statu quo.
J'ai décidé très tôt de ne pas engager de procès, de ne pas chercher à établir de responsabilités. De la même façon, je n'ai écrit ni pour accuser, ni pour me plaindre, mais pour aider, faire avancer les choses.Pour que les malades se fassent entendre et que les soignants s'interrogent.Pour parler au nom de ceux qui, comme je l'étais il n'y a pas si longtemps, ne peuvent ni parler ni même bouger.Je supporterai beaucoup mieux les souffrances que j'ai endurées si elles atténuent celles des patients qui me succéderont.
Dans la vie, il est important de savoir dire non, parfois...
Heureusement, être dans la survie, le combat, offre un grand avantage : on vit dans l’instant. Pas même au jour le jour, mais seconde après seconde. Ainsi, on ne pense pas au futur. Chaque chose en son temps : quand on lutte pour respirer, on ne se préoccupe pas de marcher.
Être debout, c’est une position superbe ! Pas couchée, ni même assise, mais bien debout, sur ses deux pieds. Au fond, se lever, c’est devenir un être humain. C’est par la station debout que l’on se distingue des animaux. Je comprends mieux pourquoi nos ancêtres les singes ont décidé de se redresser, il y a des millions d’années. Et je comprends aussi pourquoi il leur a fallu autant de temps pour y parvenir ! Être debout, c’est le summum !
Subir, se préparer au pire, être courageuse. Oui, mais ce ne sont pas mes seuls mots d'ordre. J'ajoute les mots suivants, et, au final, ce sont eux les plus importants : trouver le bonheur partout et garder confiance en l'avenir.
"livre":c'est un beau mot.
En les épelant,avec Ray,je redécouvre ces noms si"communs"qu'ont ne les remarque plus.Lesmots familiers prennent un nouveau relief. "Livre" ca pourrait etre de la meme famille que "livrer" et "délivrer". Je réalise à quel point les mots "livre"et "libre" se ressemblent. Leurs sens se rapprochent autant que leurs sons.
C'est tout à fait ça:j'ai besoin d'un livre pour me délivrer.