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3.83/5 (sur 139 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Pennsylvanie , le 28/08/1963
Biographie :

Andrew Krivák est un romancier américain né en 1963. Il a passé son enfance en Pennsylvanie où il a eu tout loisir d'explorer la nature avec son frère. Son premier roman, The Sojourn (2011), a été nominé pour le National Book Award et a remporté le Dayton Literary Peace Prize. The Signal Flame (2017), a été finaliste d’un autre prix. Andrew vit avec sa femme et leurs trois enfants entre Somerville, Massachusetts, et Jaffrey, New Hampshire, à l’ombre du mont Monadnock, qui a largement inspiré les descriptions de paysages de L’Ours.

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Pourquoi tu as attendu si longtemps pour me réveiller ? demanda-t-elle.
Parce que le sommeil est le seul baume que je connaisse, dit l’ours.
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Et les arbres ? demanda-t-elle.
Les arbres aussi, dit l'ours, et il regarda vers le sommet de ces mêmes branches de hêtre. Les arbres sont les grands gardiens de la forêt, les vrais, dit-il, et ce, depuis le début. Des animaux des temps anciens ont raconté que c'étaient les arbres eux-mêmes qui leur avaient appris à parler, car ils n'émettent jamais un son qui ne soit nécessaire. Chaque mot, tel un souffle, transport avec lui un bien, une finalité. Pour cette raison, les arbres sont les créatures les plus sages et les plus compatissantes des bois. Ils font tout ce qui est en leur pouvoir pour prendre soin de tout et de tous en dessous d'eux, quand ils en ont la capacité.
(page 118)
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Ensuite, elle se mit à genoux, couvrit son visage de ses mains, et se prosterna en avant dans le sable tel un pèlerin d’autrefois, incapable ou refusant dans son humilité de regarder le feu s’élever de plus en plus pour prendre l’homme.
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Puis il se mit en route, suivant la rive vers l'ouest, avec le ciel qui commençait à pâlir derrière lui comme si le monde lui-même était en train de naître.
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Il faisait nuit depuis longtemps quand il sortit des arbres et s'avança dans la clairière à pas lourds sous la lune descendante. Il pataugea dans le lac, but, puis en ressortit, s'assit dans l'herbe haute, et regarda les étoiles. Il ressentit la fatigue de sa tâche, comme s'il était arrivé à un lieu où fin et début étaient identiques, et que, dans le temps qu'il avait passé sur cette montagne, tout avait changé. Il tendit l'oreille et n'entendit rien. Pas de bruits d'animaux. Pas de murmure d'arbres. Pas de bourdonnement d'insectes. Pas de clapotis de vagues. Un silence aussi froid et étrange à ses yeux que l'hiver. Il se demandait depuis combien de temps il était assis là, et si, pour un bref instant, la terre s'était immobilisée, quand les feuilles de la forêt se mirent à bruire, et le gémissement spectral d'un plongeon huard flotta sur la surface de l'eau. Il se leva, s'étira et s'orienta de façon à ce que la Grande Ourse se trouve au-dessus de son épaule droite. Puis il se mit en route, suivant la rive vers l'ouest, avec le ciel qui commençait à pâlir derrière lui comme si le monde lui-même était en train de naître.
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Lorsqu'il parla enfin, il expliqua qu'autrefois tous les animaux savaient produire les sons que la fille et son père utilisaient entre eux. Mais les autres comme elle avaient cessé d'écouter, et cette aptitude s'était perdue. Quant à l'ours, il l'avait apprise de sa mère, qui l'avait apprise de la sienne,. Tous les animaux n'avaient pas une voix d'une portée audible, dit-il, mais tous les êtres vivants parlaient, et peut être que la vraie question était comment il se faisait qu'elle puisse le comprendre.
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Pourquoi tu as attendu si longtemps pour me réveiller ? demanda-t-elle.
Parce que le sommeil est le seul baume que je connaisse, dit l'ours.

P.104
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Elle est enterrée dans la terre en dessous. Ses restes. Aussi profond que j'aie pu creuser. Je voulais que rien ne vienne la déranger.
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Car bien qu'il ne marche plus à tes côtés, il demeure dans le temps et l'espace de la mémoire, et c'est là qu'il apparaîtra encore et encore, chaque fois que tu le chercheras. Pas seulement dans ces endroits où il a toujours été, mais aussi là où il ne pouvait être avant et sera pourtant désormais.

P.128
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deux habitants d'un monde reconnaissable désormais par personne, (...), car tous les autres qui en avaient autrefois revendiqué la propriété et le nom, croyant qu'on se souviendrait d'eux pour cela, gisaient, inertes, sous la terre.
p67
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