Attention spoil sur la romance !
— Tout va bien?
— Non, tout ne va pas bien! Tu m'as embrassée et ensuite tu as disparu pendant des jours! Je peux savoir pourquoi? Si c'était moi qui t'avais embrassé, j'aurais pu comprendre, à la rigueur. Si tu as honte de ce que tu as fait, dis-moi au moins que...
— Je n'ai pas honte, l'interrompit-il, désormais sur la défensive. Si je t'ai embrassée, c'est parce que j'en avais envie. Ta beauté et ta voix m'ont ensorcelé et j'ai agi sans te demander ta permission. Ce baiser, je l'ai volé. Si je suis aux abonnés absents depuis deux jours, c'est parce que je cherchais comment m'excuser des libertés que j'ai prises avec toi.
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— Tu ne viendrais pas de faire peur à mon gentil client par hasard?
— Quel client? Ce type qui te bavait dessus?
— Il ne bavait pas ! Il me parlait juste de sa collecion. ma (Un éclair de colère traversa les yeux ambrés de Firezal Tu l'as fait fuir.
—Je ne lui ai pas dit un mot, se défendit Bayn sur un ton innocent.
— Peut-être, mais tu avais ton visage de meurtrier.
— C'est ma tête normale.
Pages 161 et 162
Elise n’avait jamais douté de son courage. Elle avait soigné son père pendant son agonie sans jamais craquer. Elle avait géré l’apparition malvenue de sa mère indigne à l’enterrement et l’en avait exclue avec autant de grâce que possible. Elle supportait sans une plainte le mépris de ses supérieurs hiérarchiques au bureau.
Mais posée comme un sac de patates sur le dos d’un monstrueux cheval fae, prisonnière d’une armée de créatures mythiques sorties de nulle part… sa bravoure semblait s’être évaporée. Elle vomit de peur, secouée par le galop du cheval, car elle savait que chaque seconde la rapprochait de la torture et de la mort. La vitesse et l’inconfort de sa position mettaient ses côtes à l’agonie et la faisaient sangloter.
Il avait essayé de la tuer. Il avait voulu la haïr. Il avait tout fait pour ne pas l'aimer.
Le sang de mon ennemi. Mon esclave. Mon salut... ma compagne.