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Les enquêtes d'Erlendur Sveinsson

Série de 14 livres (Terminée). Écrite par Arnaldur Indriðason (14),
Erlendur policier à Reykjavik. Il est né en 1946.

Le duel par Indriðason
tome : 1
Le lagon noir par Indriðason
tome : 3
La femme en vert par Indriðason
tome : 7
La voix par Indriðason
tome : 8
L'homme du Lac par Indriðason
tome : 9
Hiver arctique par Indriðason
tome : 10
Hypothermie par Indriðason
tome : 11
La rivière noire par Indriðason
tome : 12
Etranges rivages par Indriðason
tome : 14

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Hiver arctique

Hiver arctique n'est pas mon préféré des romans policiers d'Arnaldur Indriðason. Sur le fond, j'ai été intéressé par le cœur de l'intrigue, le meurtre d'un petit garçon d'origine étrangère. On le sent bien, l'auteur avait à cœur d'aborder la situation des immigrés en Islande, ceux originaires d'Asie en particulier. Il évoque aussi la façon dont les Islandais perçoivent l'intégration des Thaïlandais ou des Philippins dans la petite société islandaise. Sur la forme en revanche, j'ai été moins convaincu. Car pendant une bonne partie du roman, la police ne dispose d'aucune piste sérieuse, et enchaine les interrogatoires. Le lecteur ne dispose d'aucun élément supplémentaire, et au bout d'un moment, cela tourne un peu à vide. Quelques passages m'ont semblé un peu longuets. Et puis dans les 50 dernières pages, tout s'emballe, la police interroge enfin les bonnes personnes, et en l'affaire de quelques pages, l'énigme est résolue. A quoi bon, au préalable, 250 pages à répéter qu'on ne sait rien ? J'ai surtout été gêné par l'affaire des coups de fil anonymes reçus par Erlendur. Ce dernier est persuadé d'avoir identifié son interlocutrice (alors qu'il ne dispose d'aucun élément tangible) ; il n'est pas compliqué de comprendre qu'il se méprend, et la scène où il s'en rend compte en est presque risible. J'ai aimé, en revanche, les passages qui évoquent la blessure d'enfance d'Erlendur, celle de la disparition de son frère que l'on retrouve à chaque livre, et qui permet de mieux comprendre le personnage. Un polar qui se lit agréablement, mais pas le meilleur de la série à mon avis.
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La femme en vert

De toute évidence, Arnaldur Indridason en général et ce roman en particulier beneficent d'une admiration tres élevée des lecteurs. Exercice délicat de venir avec note note dissidente, mais j'essaye. Précaution oratoire (ou scripturale) : je ne suis pas un adepte des policiers ou thrillers contemporains.

Le récit est bien construit et la traduction est de qualité, mais la structure (ou recette) est assez similaire à des nombreux romans policiers (scandinaves) : un intrigue, au demeurant originale, mais perdue dans un long récit, lent, parfois bavard, avec des détours par d'autres récits dont on peine à voir la valeur ajoutée au récit de base. Ce ne fut pas une perte de temps, cela a permis de découvrir un peu de l'Islande, mais cela ne restera pas un grand moment de littérature ni dans la catégorie policiers, ni dans celle de la littérature générale.
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Etranges rivages

La fin de la série du policier Erlendur. J'ai adoré lire ces 14 livres à la suite. On se plonge dans la vie et les tourments du héros liés au décès de son frère lorsqu'il étais enfant, on voudrait que ça ne se finisse jamais ou que la fin soit toujours heureuse.
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Hypothermie

Un auteur que j'aime beaucoup, j'aime bien cette lenteur que l'on retrouve dans ses livres et j'aime bien ce policier écorché.



Ici, on est plus dans un roman psychologique que dans un polar. Certes, il y a une enquête, même deux en vérité, en parallèle mais ces enquêtes ne sont pas officielles : la première a été classée il y a des années sur la disparation d'un jeune homme, affaire jamais élucidée et la seconde, le suicide d'une femme (affaire classée). Mais suite à certains évènements, Erlendur poursuit l'enquête sur ce suicide.



Le roman aborde le deuil, la vie après la mort, la souffrance et les secrets. Comme souvent dans ses romans, on y va pas à pas, de déduction en déduction; Erlendu est obstiné, il veut la vérité. Et il l'aura.



Certaines penseront que c'est beaucoup trop lent pour un roman "policier", qu'on s'y perd dans les états d'âmes de l'enquêteur, qu'il n'y pas de rythme. C'est pas faux, mais cela explique son charme et par moment, j'aime vraiment bien cette lenteur.
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La femme en vert

Un bon livre policier qui se lit très vite,même si l’ambiance en Islande est pesante,

L’l’histoire se déroule de nos jours avec des flashbacks au moment de la seconde guerre mondiale.

Le suspense est bien mené ,géré par le commissaire Erlendur,personnage abîmé par la vie
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La voix

Quel tragique destin que celui de ce père noël retrouvé assassiné dans son petit logement au sous sol de l’hôtel dont il était le portier.

Erlendur s'installe à l'hôtel pour essayer de dénouer les fils de cette sombre histoire. Découvrant le passé atypique de cet homme, il plonge dans une histoire originale et complexe.

Consolidant en même temps les liens avec sa fille, Erlendur mène cette enquête avec opiniâtreté comme à son habitude.

Dans le silence de la neige de Noël qui tombe presque tout au long du roman, une histoire somme toute assez triste.
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Hypothermie



C'est le livre de la vie après la mort, c'est aussi le livre des disparitions mystérieuses. Leonora croit à la vie après la mort. Quand elle est sur le point de mourir d'un cancer, elle confie à sa fille unique Maria qu'après sa mort, elle lui fera un signe précis. Leonora décède. Maria détecte un jour ce signe tant attendu, venant de sa mère depuis l'au-delà. Puis, soudain, Maria est retrouvée pendue à une poutre du salon d'un chalet de vacances au bord du lac de Thingvellir. Y a-t-il une vie après la mort? Maria a-t-elle voulu y rejoindre sa mère qu'elle aimait tant?

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Erlendur enquête de façon officieuse sur le décès de Maria, qui ne peut être qu'un suicide, même si son amie Karen n'y croit pas un seul instant. Désoeuvré, Erlendur se plonge alors dans de vieilles affaires de disparitions de personnes qui n'ont jamais été élucidées. Celle de son frère, Bergur, d'abord, quand enfants, ils marchaient sur la lande en pleine tempête. Celle de David, disparu depuis 1976 et dont le père vient toujours régulièrement questionner Erlendur. Celle d'un jeune homme qui avait quitté, en pleine tempête de neige, une fête à Keflavik. On avait juste retrouvé une de ses chaussures. Et enfin celle de cette jeune fille d'Akureyri, Gudrun, étudiante à Reykjavik, partie un jour dans sa Mini jaune et disparue sans laisser de traces. On n'avait même pas retrouvé sa voiture. Ces disparitions sont-elles des accidents ou des suicides? Pourquoi des gens en bonne santé n'auraient-ils plus le désir de vivre? Erlendur va enquêter également de façon officieuse et solitaire sur la disparition de David et de Gudrun.

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C'est un texte très émouvant, plus roman psychologique que polar. Eva Lind, la fille d'Erlendur ne se drogue plus. Son frère, Sindri Snaer va bien. Eva essaye de réconcilier son père avec sa mère pour reformer une vraie famille. Sans succès. Le roman baigne dans une ambiance de nostalgie, Erlendur est de plus en plus obsédé par un passé qu'il ne peut pas changer. Les disparus restent disparus. Les personnes irréconciliables restent séparées. Certains crimes restent impunis. Si Hypothermie n'est pas le dernier opus publié de la série des Erlendur, c'est le dernier où Erlendur est celui qui mène l'enquête. Ce Erlendur désabusé, mais à l'esprit toujours aiguisé, n'en est que plus humain.
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Les fils de la poussière

Je n’ai pas l’habitude des polars islandais mais je me suis lancé. Et bien je n’ai pas trop aimé .. ni le style d’écriture ni l’intrigue. Beaucoup de redondance. Des personnages assez naïfs qui manquent de complexité. Une intrigue sans queue ni tête ni moral.
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