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Grand vampire, tome 3 : Transatlantique en ..

Le tome 2 qui se passe avant le tome 3, Joann Sfar à le don de démonter le temps, c’est le côté non structuré de ses histoires qui lui permet d’y insuffler une poésie nonchalante, un esprit léger et fantasque.

Une croisière en amoureux, sans l’amoureuse qui a fait faux bond au dernier moment, Fernand le Vampire voyage seul. Il rencontre un Loup-dragou, c’est comme un loup-garou sauf qu’il se transforme en loup dragueur dès qu'il voit une jolie fille. Quelques autres personnages viennent parsemer l’aventure de leur fantaisie, on y retrouve entre autres l’homme invisible, la fille du professeur Bell, le professeur Bell lui-même, une fantôme écharpe, les propres personnages de Joann Sfar passent d’une série à l’autre, se sont des destins croisés, ou plutôt percutés. C’est une une aventure rocambolesque, un huis-clos sur une paquebot de croisière où tout semblait bien parti pour s’y ennuyer ferme, mais Joann Sfar sait, de sa fantaisie, nous offrir de ces moments d’imagination incontrôlée, de poésie surréaliste, et de petites choses anodines dans un monde incroyable ou l’inverse.

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Grand Vampire, tome 2 : Mortelles en tête

Regarder des tableaux avec du soleil, c’est le seul soleil que peuvent admirer les vampires. Dans le Musée du Louvre, la nuit, Fernand rencontre une touriste japonaise, une nouvelle idylle commence, puis ils se perdent. Pendant ce temps-là, Homme-Arbre hésite à appeler celle dont il est amoureux. Les deux escargot de la chanson du tome 1 viennent jouer les larmes d’Homme-Arbre. Un peu d’improvisations, de contes, de légendes et de vie ordinaire et on navigue toujours entre trivial et poésie, comme Joann Sfar sait le faire, avec décontraction, légèreté, fantaisie et imagination sans carcans
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Grand Vampire, tome 1 : Cupidon s'en fout

Joann Sfar imagine les déboires amoureux d’un vampire. Il raconte des histoires d’amour d’aujourd’hui, on se sépare, on fait une rencontre, on croit à l’amour alors que l’autre n’est pas amoureux, une jeune fille qui tombe amoureux d’un homme plus mûr, le tout décalé dans l’univers des vampires, et ces petites histoires presque mesquines et ordinaires prennent alors une dimension fantastique, joyeusement baroque et furieusement gothique. Les références s’accumulent, à son œuvre antérieure, aux classiques de la littérature aussi bien qu’à la pop culture, du populaire au plus intellectuel.



Le dessin est brut, les contours des vignettes ondulent, c’est coloré, vivant, foisonnant et un peu bordélique, les couleurs participent à cette ambiance étrange, des couleurs saturées et même parfois acides viennent mettre un peu de désordre dans la vie rangée de Fernand aux ton naturels et sombres. C’est d’un équilibre subtil, toujours sur le fil, le dessin est beau, mais à la limite de la laideur, les paroles sont triviales et la poésie se tient à l'affût, le fond de l’histoire parait futile mais la grandeur et le lyrisme transpirent dans toutes les pages.



On a l’impression que Grand Vampire ne raconte pas grand chose, alors que c’est magnifique et lyrique, comme une petite chanson de Prévert, la plus anodine qui soit, vient nous rappeler l’essentiel, la joie de vivre.



« Les histoires de cercueils

C’est triste et pas joli

Reprenez vos couleurs

Les couleurs de la vie »

(Jacques Prévert, “Chanson des escargot qui vont à l’enterrement d’une feuille morte”)



… Et comme les deux escargots, je m’en retourne chez moi, je m’en vais très ému, très heureux et je sais que là-haut dans le ciel, la lune veille sur nous.
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Grand Vampire, tome 5 : La Communauté des mag..

Le pauvre Ferdinand, il subit une succession d'imprévus. Son ex-copine Liou lui manque et quand elle passe pour discuter, il ne pense qu'à lui faire l'amour. Paf, dispute. Il loue dorénavant la chambre que son amoureuse occupait à une humaine drôlement chiante qui veut de garantie comme quoi il ne l'a mordra pas. Antipathie et exigence, cela l'insupporte. En allant faire des papiers à la police, il se prend des flashs pleins les yeux alors qu'il est en plein vol et aussi en dégustation d'une habitante endormie. Derrière cet acte d'agression une étudiante sorcière très sexy à la chevelure rousse. La nana hypersexualisée le colle car elle est en admiration. Elle veut même faire l'amour avec lui pour la première fois de sa vie. Bien entendu, Johann Sfar complexifie le récit. Voilà des tueurs qui ressemblent à des chasseurs venus tuer des êtres magiques et ils font un carnage surtout chez les sorcières.



Le bédéaste maîtrise le rythme pour que le lecteur n'a jamais la sensation d'ennui. On se sent emporté dans les turpitudes de Ferdinand, le grand vampire. Il a quelque chose d'assez ennuyant car il hésite toujours. Quand une femme se refuse à lui il est déçu et quand une femme s'offre à lui, il refuse. Il n'aime pas trop les sorciers mais n'hésite pas à transgresser les règles pour observer leurs secrets. Les propos misogynes se parsèment ici et là. Sinon on reconnaît le style de l'artiste avec cette façon singulière d'utiliser les couleurs et son texte manuscrit. Sans oublier les références à la culture juive avec par exemple le golem. Pourtant, la lecture semble assez longue. Est-ce parce qu'on n'a pas les lu les tomes précédents? L'envie n'est pas au rendez-vous. Peut-être repartir vers "Petit vampire".
Lien : https://22h05ruedesdames.com..
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