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Peter Pan

Série de 6 livres (En cours). Écrite par Régis Loisel (6),


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Dernières critiques
Peter Pan, tome 4 : Mains rouges

Dans ce quatrième épisode, nous apprenons pourquoi Peter "Pan". Cette façon de redécouvrir le conte nous permet de se transporter dans un Londres malsain, dans lequel seul l'imaginaire peut sauver l'esprit des enfants.

Peter est capable, comme tout enfant égoïste, de ne penser qu'à lui, et pourtant, il a une empathie qui le pousse à sauver ses amis. D'un autre côté, nous apprenons comme le Capitaine devient "Crochet".

Graphiquement, c'est toujours aussi beau, les personnages sont magnifiques.

C'est une saga à découvrir.
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Peter Pan, tome 1 : Londres

Pour pouvoir plonger dans le Peter pan de Loisel, j'ai dû me détacher de celui de Disney, un deuil presque impossible pour moi tant ce dessin animé m'a subjugué enfant et même adulte. Étonnant tout de même, de tant s'attacher à des personnages, à des univers imaginaires !

Me voici, enfin prête à passer le cap, regarder derrière le miroir, gratter le beau vernis. Plongeons donc dans le Peter pan de Loisel ...



Nous sommes à Londres, Peter est un enfant miséreux vivant dans les bas-fonds, les quartiers déshérités de la ville. Misère, pauvreté, la vie, ici n'a rien d'un conte de fée .Mais, Peter n'est peut-être pas le plus mal loti, il n'habite pas l'orphelinat,il a un foyer et il a une maman. Une maman, c'est doux, c'est aimant. Elle vous berce de sa voix douce et vous endort en vous racontant des histoires merveilleuses... Enfin, c'est ce qu'il fait croire aux autres pour les faire un peu rêver. Sa situation, en réalité, n'a rien d'enviable...



Visuel

Les dessins me semblaient bien glauques au départ. Raison pour laquelle, je n'avais pas voulu y plonger mon nez. Mais pour apprécier ce travail, il fallait que je comprenne d'abord l'univers proposé, l'intention de l'auteur. Ici, il s'agit de dresser le portrait d'un Peter, plus réel, plus juste.

Le garçonnet a l'allure d'un petit gars des rues et son environnement est lugubre, sombre, un peu sale et souvent répugnant. Mais le pire, ce sont sans doute les hommes qui peuplent ses faubourgs et qui y vivent.

Les dessins nous plaquent de suite dans la boue. On se sent sale et poisseux et on a vraiment envie de s'en échapper....



Scénario

Le scénario parfait pour vous faire entrer dans l'histoire et dans la peau du petit Peter. Ce tome 1 est un peu la genèse. On comprend qui est Peter, d'où il vient. On rencontre clochette, et le capitaine crochet en fin d'album. Alors forcément, on a envie de connaître la suite. Avec un si bon rythme, on lâche pas l'album !



Mon avis



Je ne regrette pas d'avoir franchi le pas. Ce Peter pan est incroyable. Un album qui se dévore , où j'ai retrouvé avec délice, un univers à la Dickens, un tome sombre mais très intéressant pour comprendre le personnage.. Londres et ses sombres faubourgs ! Il me tarde de les laisser derrière moi pour partir à l'aventure !

Peter, Tome 2, je m'envole,.. je m'envole...

Un album qui m'a également donné envie de découvrir l'œuvre originale de J.m Barrie.



Challenge BD 2024





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Peter Pan, tome 3 : Tempête

Ce troisième tome est un tournant dans cette collection. Peter est toujours dans le monde imaginaire.

C'est un épisode tragique et plein de rebondissements.

Sans dévoiler ce qu'il se passe, Peter est au centre de machinations contre les Pirates, mais tout ne se déroule pas aussi bien que prévu, même dans le monde imaginaire.

Revenu à Londres, il apprend les rudiments des premiers soins auprès de ce vieux Docteur Kundall. Il essaye de revoir ses amis. Mais ils sont au travail... Comme si dans le monde imaginaire, Peter ne vieillissait pas alors qu'à Londres la vie a continué.

Ne voyons-nous pas un Jack, à Londres...

C'est certainement l'épisode le plus violent pour l'instant, glauque, réaliste.

A suivre...
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Peter Pan, tome 2 : Opikanoba

Ce deuxième tome de Pan est la continuité du premier tome immédiatement après son arrivée dans le monde imaginaire. Peter arrive directement sur le bateau des pirates et fait la connaissance du Capitaine et de Mouche. Enivré par l’importance qu’il a aux yeux du Capitaine, Pan participe à l’invasion de l’île. Ils font alors prisonnier Pan.

Avec une approche de l’histoire originale, nous découvrons la vraie facette des pirates, mais aussi du petit peuple dont fait partie Clochette. Le récit fait ressortir les sentiments que Peter a pour sa mère. Et l’auteur agrémente ce deuxième épisode de petits événements qui expliquent bien plus que l’on peut s’imaginer.

Le dessin est toujours aussi beau, avec des sirènes ou des fées plantureuses mais avec un côté vulgaire, mauvais.

J’aime beaucoup cette vision du conte, c’est à lire et à découvrir.
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Peter Pan, tome 1 : Londres

Une réécriture de Peter Pan dans un style à la Charles Dickens. Loisel s’intéresse aux prémices de l’histoire de ce personnage, avant même sa rencontre avec la fée clochette et le pays imaginaire. D’ailleurs, le contexte est décrit à la perfection tant sur la pauvreté que dans la dureté : comment cela peut-il laisser la place à un monde féérique ? C’est ce que nous découvrons vers la fin du tome...

Conte complètement désenchanté d’une enfance du XIXè siècle à Londres...Longtemps, gamine, j’étais intriguée par cet album parmi les autres bd de mon oncle. Un grand bien d’avoir attendu ma vie d’adulte pour encaisser cette lecture d’une histoire sordide et d’une petite fée sexualisée (prise de conscience que gamine lorsque je dessinais Clochette, je ne me rendais pas compte de ce corps non dissimulé … bref). Une lecture que j’ai trouvé profonde et intelligente.
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Peter Pan, tome 1 : Londres

Ce premier tome entame le conte de Peter Pan par un Loisel cynique. C'est le premier tome mais c'est aussi une vision réaliste et glauque de l'histoire de Peter Pan.

Le petit Peter habite Londres, sa mère est alcoolique et la vie est dure et violente.

C'est dans l'imaginaire que Peter s'enfuit avec la Fée Clochette.

Est-ce dans un rêve ou est-ce la réalité de Peter ?

Il alors atterrit sur le navire de capitaine Crochet...
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Peter Pan, tome 1 : Londres

De mes années lycée, j'avais gardé un souvenir ébloui des premiers tomes de "Peter Pan" de Régis Loisel.

Pourtant, j'avais beau avoir été conquise plus que de raison par le trait de l'artiste, confondue par la noirceur romantique et presque glauque de l'histoire, au demeurant bien plus proche selon moi de l'esprit du texte d'origine que la version aseptisée et multicolore de Walt Disney, je n'étais pas allée, en ce temps là, plus loin que le tome 3... Sans doute n'étais je pas parvenue à me procurer les suivants...

Pour autant, je n'ai jamais vraiment cessé d'aimer Peter Pan et la complexité de cette histoire m'a toujours complètement fascinée parce que derrière le Pays Imaginaire et les sirènes, il y a tant de symboles, de ténèbres. Derrière le capitaine le plus charismatique de la littérature enfantine, il y a plus qu'un crocodile... La haine des adultes, le deuil, la peur de grandir...

Et puis, j'ai grandi avec "Hook" incroyablement mélancolique à sa manière.

Et puis, je me suis pâmée adolescente devant "Neverland" dans lequel Johnny Depp et Kate Winslet sont magnifiques.



Il était temps de revenir au Pays Imaginaire et c'est mon amoureux qui m'a offert le voyage en m'offrant l'intégral de "Peter Pan" dans une somptueuse édition, un écrin que les éditions "Vents d'ouest" ont vraiment soigné.



"Londres", qui ouvre la saga n'a rien de commun avec le "Peter Pan" de l'oncle Walt. La capitale y est glauque, poisseuse, malsaine, violente, enténébrée et semble engluée dans un brouillard épais et mortifère quant la Tamise répand des effluves pestilentiels, toxiques.

Nous sommes au cœur de l'hiver 1887. Un hiver à la Dickens, un hiver à la "From Hell" et de fait, il y a bien des points communs entre le récit de Loisel et celui de Moore et Campbell: les enfants crèvent de faim dans les rues ou les orphelinats, pépinières à ciel ouvert pour manœuvre bon marché; les agressions sexuelles vont aussi bon train que la prostitution; l'alcoolisme gangrène les pauvres hères qui battent le pavé; la misère, la traîtrise et la loi du plus fort dominent.

C'est là, dans l'horreur et le ruisseau, que l'on fait la connaissance de Peter. Le gamin des bas-fonds, qu'un vieillard généreux a pris sous son aile au mépris du qu'en dira t-on qui lui prête le pire des vices, entreprend d'égayer l'existence tragique des orphelins du quartier en leur racontant des histoires toutes plus fabuleuses les unes que les autres, des contes et des légendes qui enchantent leur pauvre quotidien et qui permettent au enfants -conteur compris- de fuir une réalité lourde de chagrins et d'atrocités. L'histoire qu'ils attendent tous n'est pourtant pas celle qu'on croit. Dans cette dernière, il n'est question ni de trésor enfoui, ni de princesse à secourir, encore moins de dragon à terrasser. Non, que nenni. le meilleur moment, c'est lorsque Peter leur parle de sa maman, douce et aimante, tendre et chaleureuse... C'est qu'eux, de mères, ils n'en ont pas et qu'en fait de tendresse, ils ne connaissent que celle des récits de Peter, de leur amitié voire celle d'un chaton qui passe par là...Les adultes, mieux vaut ne pas y penser.

S'ils savaient ces mômes quelle vérité se cache sous la fiction... S'ils savaient que Peter est aussi malheureux qu'eux et que sa mère, la vraie, n'a rien de celle qu'il décrit. Qu'elle est méchante, cruelle. Qu'elle boit trop. Oh, il ne ment pas par calcul, non. C'est pour rendre sa vie plus supportable, plus tolérable qu'il affabule, c'est pour avoir un peu plus chaud qu'il ment, pour se sentir moins seul et moins mal... Pour faire semblant d'aimer la vie parce qu'à force, peut-être qu'il y croira vraiment? Pour oublier l'espace d'un instant la noirceur poisseuse et désespérée de son existence. Pour oublier Londres et la misère. Pour avoir l'illusion du bonheur. L'illusion, c'est déjà mieux que rien.



Ce premier opus des aventures de Peter pourrait être complètement désespéré et il l'est jusqu'à une infime lueur, une lueur en forme de fée que Peter rebaptise Clochette et à laquelle il s'attache si fort soudain... La petite créature vient de très loin, mandatée par ses compagnons qui, comme elle, vivent sur une île mystérieuse sous l'égide d'un certain Pan. Ils sont en danger et ils ont besoin de Peter. L'aventure peut commencer...La féérie mâtinée de fantastique aussi. Enfin!



Si je n'avais pas oublié la beauté et la noirceur de ce tome inaugural, j'avais en revanche oublié à quel point il est original, complexe et magistral.

Riche. Profond. Quel uppercut et quel coup de coeur à nouveau! Outre l'atmosphère, saisissante, l'autre point fort de l'ouvrage est à mon sens le personnage de Peter, aussi poignant qu'attachant et si bien travaillé qu'il apparaît sans une once de manichéisme.

La réécriture du mythe de Peter Pan que nous offre Loisel trouve donc ici un point de départ plus que réussie, qui happe dès les premières pages et qui ensorcelle pour le meilleur et peut-être bien pour le pire... Grandiose!













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