AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Vous aimez cette série ? Babelio vous suggère

631 lectures
4 livres
63 lectures
2 livres
1386 lectures
7 livres
2785 lectures
7 livres
495 lectures
3 livres
221 lectures
4 livres

Dernières critiques
Chroniques de San Francisco, Tome 6 : Bye-b..

C’est mon rendez-vous annuel un petit tome des aventures du 28 Barbary Lane et c’est donc avec un grand plaisir que j’ai lu ce tome 6. Je trouve, dans ce tome, que les personnages ont vraiment beaucoup évolué . Ils sont devenus de vrais adultes avec toutes les responsabilités qui vont avec. L’histoire des différents personnages est moins centrée sur Barbary Lane justement mais ce n’est pas un problème, ils évoluent dans un autre cadre.

Toujours une lecture fraiche et plaisante.
Commenter  J’apprécie          00
Chroniques de San Francisco, tome 1

J’ai entendu parler de ce livre sur un discord et je me suis dit tiens pourquoi pas, cela va me changer de mes lectures habituelles, plus moderne et dépaysant. Tout en étant dans une ville Américaine que tout le monde connaît.



Le lecteur est plongé dans une époque ou on est sur un entre deux. Les mœurs changent, évoluent la ou d’autres aujourd’hui sanctionnées sont tout à fait acceptables voir plébiscitées. Ainsi on voit dans ce roman le joint tout à fait normal après une dure journée de labeur. La sexualité qui échappe enfin à l’étiquette sujet tabou avec l’homosexualité, l’amour multiples ou à plusieurs qui sont abordés ici.



Les relations humaines sont le sujet principal de ce livre, on fait donc la rencontre d’un certain nombre de personnages, tous bien différent et qui traversent des épreuves dont au moins une nous parleras. Les personnages sont ainsi éclectiques, haut en couleurs pour certains, plus ou moins sympathiques et avec leur lots de secrets.



Cependant je n’ai pas été véritablement réceptive, il manque un peu de profondeur selon moi et de rythme, je me suis ennuyée malgré les histoires intéressantes de chacuns et les touchent d’humour qui jalonnent le récit.

Commenter  J’apprécie          00
Chroniques de San Francisco, tome 2 : Nouve..

Je lisais il y a peu un article qui disait que pour aimer encore plus les Chroniques de San Francisco, il fallait laisser s'écouler un certain temps entre nos lectures des tomes. Ça a été chose faite et j'ai trouvé ce tome encore plus savoureux que le précédent.



Les Seventies n'ont pas dit leur dernier mot à San Francisco et encore moins au 28 Barbary Lane.



Anna Madrigal continue de veiller sur ses locataires- comme une mère le ferait avec ses enfants. Si la mamma était pudique dans le tome précédent, le voile est levée sur cette personnalité fantasque. Et ce qu'il dévoile m'a laissé sans voix!



Mary-Ann quant à elle, poursuit son émancipation en laissant derrière elle son côté mièvre de Cleveland pour trouver sa place dans la belle et riche San Francisco. Son amitié avec Mickaël -Mouse- n'y est pas pour rien. Un petit périple marin va donner encore plus de corps à ces personnages.



Si l'une va rencontrer l'amour avec un grand A, ou pas, l'autre va se retrouver confronter à ses fragilités.



Mona, qui est peut-être le personnage que j'apprécie le moins, va s'éloigner de Barbary Lane pour un temps et ce qu'elle va découvrir lors de son escapade atypique va drastiquement change sa vie.



Il ne faudrait pas que j'oublie de vous parler du tombeur de ses dames, le dénommé Bryan. Lui non plus ne sera pas en reste puisqu'il va découvrir qu'une paire de jumelles à une heure donnée peuvent apporter bien du piquant !



Si on s'éloigne un peu de Barbary Lane pour rejoindre les beaux quartiers, nous ne serons pas en reste. Armistead Maupin nous y réserve des chroniques savoureuses !



J'avais un peu peur de ne pas pouvoir relier tel ou tel personnage à son contexte et finalement, ça c'est fait avec une facilité déconcertante. Et surtout, avec un plaisir croissant !



Cette seconde saison des Chroniques de San Francisco est plus émotionnelle que la précédente. Les personnages enlèvent leurs habits d'apparat pour se livrer sans fards à l'écriture décadente et bourrée d'humour de l'auteure.



Je suis impatiente de suivre les aventures de ces locataires hors du commun à l'aube des années 80 !
Commenter  J’apprécie          00
Chroniques de San Francisco, tome 5 : D'un ..

Armistead Maupin continue à faire évoluer ses personnages dans le temps. A présent, on est en plein dans les années SIDA dont la menace a fait beaucoup changer les habitudes de la communauté gay. Adieu les soirées libertines débridées, place aux plaisirs solitaires (mais en groupe). Si certaines scènes sont un peu plus osées dans ce tome, le temps du sexe libre sans aucune contrainte est bien révolu. Les enterrements remplacent les fêtes et réceptions et les contaminés se condamnent eux-même à la solitude. Et le cynisme n'est jamais très loin.



"Quand la maladie s'est déclarée, je ne décolérais plus. Tout le monde s'en foutait plus ou moins, ou faisait seulement semblant d'être touché... parce qu'au fond, tu vois, il ne s'agissait que de pédales en train de crever. Et le sida, après tout, n'était qu'une manifestation physique de leur maladie mentale. Je me souviens d'avoir pensé [...] Que... rien ne se passerait, que tout le monde s'en ficherait tant que les hétéros ne commenceraient pas à l'attraper, eux aussi."



Cette citation résume à elle seule la situation des malades, il y a 35 ans. Un constat terrible qui me serre le cœur.



Mais qu'on ne s'y trompe pas, même s'il y a un peu plus de gravité dans ce tome, nous retrouvons avec plaisir les habitants de Barbary Lane, ainsi que de nouveaux personnages. Le style de l'auteur reste égal à lui-même, dynamique avec des péripéties parfois rocambolesques et qui redonnent le sourire. C'est drôle et touchant à la fois, comédie dramatique à l'image de la vie, mais avec toujours une belle touche d'espérance malgré les coups durs.

L'heure est aux remises en question mais sûrement pas au désespoir, et on suit avec un grand plaisir nos héros en quête du bonheur.

Encore une fois, ce tome des Chroniques de San Francisco est un magnifique instantané de son époque.
Commenter  J’apprécie          10
Chroniques de San Francisco, tome 1

Et bien je suis sacrément mitigée !

Il y a beaucoup (beaucoup !) de personnages plutôt récurrents. Ils évoluent vite, se rencontrent, se croisent, se mélangent.. Franchement, je pense que j'aurai du me faire une synthèse pour me souvenir de qui est qui !

Je vais lire le deuxième pour voir si je passe au dessus de ça et m'accroche à l'univers, ou si c'est vraiment pas pour moi..
Commenter  J’apprécie          00
Chroniques de San Francisco, tome 1



Bon alors je vais pas être très enthousiaste sur ce livre.

J'en attendais peut-être un peu trop mais finalement je n'ai pas accroché et je ne suis pas du tout entré dans l'histoire.

Je ne n'etendrai donc pas et je laisse le soin à chacun de se faire sa propre opinion.

Commenter  J’apprécie          10
Chroniques de San Francisco, tome 1

Retour de lecture sur “Les chroniques de San Francisco” de l'écrivain américain Armistead Maupin publié en 1978. Ce livre est le premier tome d’une série qui comprend au total 9 romans. L’auteur a commencé à publier ses chroniques dans les pages du San Francisco Chronicle, et c’est deux ans après le début de la diffusion dans ce quotidien que les chroniques ont été compilées dans deux premiers volumes. La série de romans qui a pour titre original "The Tales of The City" est désormais un classique de la littérature LGBT et un phénomène mondialement connu. Alors qu’en 1976 il était encore choquant de mentionner ouvertement l’homosexualité, même dans une ville libérale comme San Francisco, le livre aborde différents autres thèmes comme la drogue, le suicide, l’amitié, la sexualité d’une manière générale et parle de problèmes de couple avec dans certains cas des hommes qui trompent leurs femmes avec d’autres hommes. Le livre raconte l'histoire de Mary Ann, 25 ans, qui débarque dans cette ville pour fuir l'ennui de sa ville natale de Cleveland. Pleine de naïveté, elle espère y vivre une vie palpitante. Elle s’installe ainsi chez Anna Madrigal, qui gère une pension, cultive de la marijuana et considère ses pensionnaires un peu comme ses enfants. Le livre raconte donc la découverte de cette ville par Mary Ann et ses rencontres avec des personnages tous hauts en couleurs et aux identités aussi variées que complexes. Elle côtoiera ainsi, entre autres, Mona, une jeune femme bisexuelle au chomage, cynique et dynamique, Michael Tolliver un jeune homme ouvertement gay à la recherche du grand amour et Brian Hawkins dont elle repoussera les avances et qui est le séducteur de l’immeuble. Son environnement professionnel, dans une agence de publicité, prend également une place importante avec Beauchamp Day, marié par intérêt à Deedee, la fille du patron Edgar Halcyon. Même si on peut être un peu perdu avec tous les personnages, c’est un roman divertissant, particulièrement agréable à lire, basé essentiellement sur des dialogues et donc très fluide. C’est le témoignage d’une époque, une plongée très dépaysante et colorée dans le Frisco des années 70 avec une ambiance très chaleureuse et sympathique. Les personnages sont tous très attachants et drôles, tout particulièrement Anna Madrigal avec ses zones d’ombre et Mona. L’auteur réussit particulièrement bien à nous faire partager leurs joies, leurs peines et leurs problèmes. Le seul bémol, et il est d’importance, réside dans le fait que ce premier tome nous laisse beaucoup sur notre faim, il plante le décors et nous permet de suivre le quotidien de ces personnes, mais l’histoire de ce groupe ne fait que débuter, et beaucoup de choses restent mystérieuses et n’ont pas de réponse. Il semblerait que celles-ci soient expliquées dans le tome suivant, notamment concernant la personnalité de Anna Madrigal, son passé qui est assez mystérieux et sa relation avec sa pensionnaire Mona. Ce deuxième tome constitue donc un complément quasi indispensable au premier, cela n’apparaît pas du tout en quatrième de couverture, ce qui est bien dommage. Mais si on est prévenu et que l’on aborde ce livre seulement comme une première étape à compléter, cela reste une lecture très intéressante et agréable, une très belle immersion dans cette ville mythique au cours des années 70 à travers la vie des personnages vivant dans cet immeuble. Son adresse, au 28 barbary lane, est même devenue, au cours du temps, l’un des lieux fictifs les plus connus de la littérature. Le tome 2 qui doit donc impérativement compléter cette lecture s’intitule “Les nouvelles chroniques de San Francisco”.



______________________________

"Mme Madrigal laissa lentement fleurir un sourire sur son visage anguleux:

- Tu serais tellement plus heureuse si tu pouvais te voir comme moi je te vois.

- Mais personne n'est heureux. Et puis qu'est ce qu'être heureux? Puisque le bonheur s'arrête dès que l'on rallume la lumière."
Commenter  J’apprécie          211
Chroniques de San Francisco, tome 1

🗞 Initialement publiés sous la forme de chroniques dans les pages du San Francisco Chronicle, Armistead Maupin voit ses écrits édités et conquérir des milliers de lecteurs à travers le monde et les décennies.



🌉 Immersion totale dans le San Francisco des années 70 avec sa liberté de vivre qu'elle doit en partie à la mouvance hippie.



Anna Madrigal, matriarche d'une pension de famille située au 28 rue Barbary Lane voit ses appartements loués par des « chats errants ». Des hommes et des femmes à la poursuite de quêtes nébuleuses et aux idées libérales.



C'est dans ce joyeux fatras que Mary-Ann Singleton, fraîchement délivrée du carcan familial laissé loin derrière elle à Cleveland, va débarquer.



🌈 Elle va y faire la rencontre d'une drôle de bande hétéroclite qui va lui ouvrir les yeux et l'esprit sur un monde psychédélique où l'homosexualité n'est pas un tabou et la liberté de penser encouragée.



Premier tome d'une saga de dix livres (le dernier doit paraître cette année), j'ai adoré cette immersion dans cette ville colorée aux mœurs débridées qui prône la tolérance et l’acceptation.



�ourré d'humour, Les Chroniques de San Francisco est un livre qui se lit d'une traite ou presque.



Les chapitres courts et les dialogues savoureux m'ont totalement séduite
Commenter  J’apprécie          70

{* *}