Les aficionados, comme moi, des aventures du génie Léonard et de son très "dévoué" disciple, savent que ledit génie soigne son égo et n'est pas à une contradiction près.
Dans cet opus, on voyage dans le grenier de l'inventeur prolifique (à défaut d'être toujours parfaitement génial) puis dans le temps ; on le voit aussi se débattre contre le "surendettement" (le mot n'est certes pas approprié car il ne l'a tout simplement pas encore inventé quand bien même il le pratique de manière éhontée). Par ailleurs, il essaie avec de grandes difficultés de mettre au point la stéréophonie et c'est ainsi que "I want to ride my bicycle" s'acoquine avec "Tee for two" et "Mon beau sapin" avec es cloches de Pâques. Oh surprise ! Il daigne accompagner son disciple à l'hôpital pour le meilleur et pour le pire de tous. J'ajouterai que le disciple, lui, de son côté, parvient enfin à inventer quelque chose : la machine à voyager dans le présent. On découvrira aussi comment Guillaume Tell en est venu a lancé une flèche dans une pomme et bien d'autres folies furieuses. Une fois de plus, les auteurs, Turk et
De Groot font montre d'un véritable génie ; il faudra tout de même demandé à ces inventeurs modernes à quel carburant ils "tournent" pour être capable de faire naître en un volume : Médor Trufmol, militant protecteur des animaux ; le landau à double biberon inversé avec arbre à pavane en tête ; le leonaroïd, j'en passe des meilleures.
Faut-il encore vous dire que c'est sûr, le rire est garanti ?