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Critique de Clio1989
Curieux ouvrage !
A la fois essai de géopolitique et d'histoire totale.
Zischka s'y pique, comme souvent, de réalisme politique au nom de la défense de la dignité humaine, y défend des combinaisons qui tiennent plus du jeu de guerre que de saines relations internationales pour supprimer chômage et famine.
Zischka est d'abord un anticapitaliste, marqué par ses reportages en Chine, chantre d'un monde où chacun pourrait vivre une vie qui vaille la peine d'être vécue.
C'est ce qui le pousse vers la géopolitique, c'est aussi pour cela qu'il chante la révolution synthétique, annonciatrice de la fin de la lutte pour les matières premières.
Par conséquent, et comme Sven Hedin, pourtant homme remarquable lui aussi, il en vient à pester contre "la propagande antifasciste" de l'Angleterre dans les années 1930. Il regrette que cette dernière n'ait pas cédé les colonies portugaises à l'Allemagne pour l'apaiser en 1938. Il minimise la responsabilité allemande dans les deux guerres mondiales.
Il défend, principal objet du livre, l'émergence de nouvelles terres en Méditerranée, au prix de l'inondation d'une partie du Sahel et du Congo, et de la construction de pharaonesques canaux. Pourquoi ces travaux aberrants et ces déplacements massifs de populations ? Pour lutter contre la misère et pour le maintien de la paix en Europe/Eurafrique...
Tel est l'éternel paradoxe de Zischka, qui pourtant ne manquait pas de qualités par ailleurs.
On aurait aimé qu'il ne tente pas de défendre l'indéfendable au nom de ces chimères, et d'autant plus alors qu'il écrit dans les années 1950...
Encore dit-il par ailleurs que toute politique est condamnée sans morale sociale, et que c'est la cause de la chute du national-socialisme !
Finalement, la principale leçon de ce livre est peut-être celle-ci, qu'il faut toujours se méfier d'une rationalisation excessive, en histoire comme en politique.
A la fois essai de géopolitique et d'histoire totale.
Zischka s'y pique, comme souvent, de réalisme politique au nom de la défense de la dignité humaine, y défend des combinaisons qui tiennent plus du jeu de guerre que de saines relations internationales pour supprimer chômage et famine.
Zischka est d'abord un anticapitaliste, marqué par ses reportages en Chine, chantre d'un monde où chacun pourrait vivre une vie qui vaille la peine d'être vécue.
C'est ce qui le pousse vers la géopolitique, c'est aussi pour cela qu'il chante la révolution synthétique, annonciatrice de la fin de la lutte pour les matières premières.
Par conséquent, et comme Sven Hedin, pourtant homme remarquable lui aussi, il en vient à pester contre "la propagande antifasciste" de l'Angleterre dans les années 1930. Il regrette que cette dernière n'ait pas cédé les colonies portugaises à l'Allemagne pour l'apaiser en 1938. Il minimise la responsabilité allemande dans les deux guerres mondiales.
Il défend, principal objet du livre, l'émergence de nouvelles terres en Méditerranée, au prix de l'inondation d'une partie du Sahel et du Congo, et de la construction de pharaonesques canaux. Pourquoi ces travaux aberrants et ces déplacements massifs de populations ? Pour lutter contre la misère et pour le maintien de la paix en Europe/Eurafrique...
Tel est l'éternel paradoxe de Zischka, qui pourtant ne manquait pas de qualités par ailleurs.
On aurait aimé qu'il ne tente pas de défendre l'indéfendable au nom de ces chimères, et d'autant plus alors qu'il écrit dans les années 1950...
Encore dit-il par ailleurs que toute politique est condamnée sans morale sociale, et que c'est la cause de la chute du national-socialisme !
Finalement, la principale leçon de ce livre est peut-être celle-ci, qu'il faut toujours se méfier d'une rationalisation excessive, en histoire comme en politique.
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