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Je suis déçue par ce roman que je trouve tristement banal. Certes, "celle qui attend" est tiré d'une histoire vraie, mais cela ne suffit pas pour en faire un roman qui sort du lot. L'univers carcéral a déjà été maintes fois décrit donc de ce côté-là rien de nouveau. Des erreurs qui proviennent de l'administration et pénalisent les détenus ne sont là encore malheureusement pas un scoop. Donc rien de véritablement nouveau. L'écriture n'est pas déplaisante mais l'histoire de cet Alexandre séparé de sa femme et sa fille durant presque 1 ans puisque emprisonné à Fleury-Mérogis n'apporte rien de particulier. Il n'y a ni originalité ni réflexion ou analyse en faisant un roman qui marquera les esprits en tout cas le mien. Désolée Camille Zabka, je n'ai pas su apprécier votre roman.
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Alexandre + Pénélope + Pamina
= un papa en prison à Fleury + sa compagne & leur fille de trois ans en Allemagne.
Entre eux, des lettres, par voie postale. En continu, et certaines se croisent.
Alexandre y raconte son quotidien, en version édulcorée pour Pénélope (celle qui attend, ici comme dans l'Odyssée). Il parle surtout de leur avenir commun, quand il sera enfin sorti de là. Il faut qu'elle tienne bon. Trois mois, c'est long.
Pour l'enfant : des mots gentils, des mots d'amour, des explications simples et acceptables (« Papa est au coin »), des recommandations pour être sage avec maman. Et des dessins qu'il trace, recopie, décalque, pour qu'elle les colorie : « Pamina ma princesse ma chérie. Tu trouveras avec ma lettre un petit dessin. C'est maman et papa qui tiennent Pamina par la main et c'est à colorier en vanille chocolat et caramel. Papa rentre bientôt. Ecoute bien maman. »
Entre les lettres, le lecteur découvre une réalité sans filtre : la jeunesse d'Alexandre (enfant adopté, trop souvent victime de délit de faciès par les 'autorités'), son parcours, sa force de caractère (qui peut se retourner contre lui), ses conditions de détention et la façon dont la justice suit - mal - son cours.
La violence de codétenus, de certains matons et autres membres du personnel sadiques ; les éclats de colère et leurs représailles ; le sentiment d'impuissance. Mais aussi l'amitié et les évasions possibles (travail, sport, lecture, courrier...).

Emue et captivée dès les premières pages, j'ai dévoré ce récit, tremblant pour l'issue.
Je venais de lire un roman feel good qui ne m'avait pas convaincue - pire : agacée.
On peut trouver 'Celle qui attend' plein de bons sentiments.
Je ne sais pas pourquoi moi, il m'a touchée et bouleversée à ce point. Question de justesse et de sobriété du ton ?

Ce texte est inspiré d'une histoire vraie.

Je le conseille et vais l'offrir.

• sélection prix Cezam 2020 •
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Parce qu'il ne s'est jamais présenté devant le juge d'application des peines, parce qu'il a commis un délit de fuite et parce qu'il a eu le malheur de se faire contrôler alors qu'il roulait sans permis, Alexandre va devoir payer son manquement à la loi en passant tout droit par la case prison, sans passer par la case maison, laissant dans l'attente sa femme, Pénélope, et sa petite fille de 3 ans, Pamina, obligées de partir s'installer en Allemagne sans lui... Dès lors, c'est comme si la vie s'était arrêtée. L'ennui s'installe, la colère aussi, le rejet de cet univers carcéral étriqué, dangereux, codifié…

Pour Alexandre, la seule issue dans cet environnement sinistre se manifeste par l'écriture. Chaque jour, il écrit à sa femme et à sa fille des lettres, de plus en plus longues et détaillées, dans lesquelles il dépeint son univers, son désir de les retrouver et, chaque jour, il guette la réponse de Pénélope. Pendant plus de trois mois, le couple va ainsi tenter de maintenir un semblant de lien, mais pas facile de garder la tête haute et les épaules solides quand tout autour de nous essaye de nous briser…

Que le titre me semble réducteur ! Je n'ai pas eu l'impression de lire le roman de « Celle qui attend » mais plutôt de « ceux qui attendent », car ils sont nombreux ceux dont les vies sont restées en suspens après que l'un des membres de la famille ait été incarcéré ! Et que l'on soit du bon côté des barreaux ou du mauvais, et bien l'attente est tout aussi longue ! Tout le talent de Camille Zabka réside dans cette délicatesse de l'écriture, cette justesse à cerner et dépeindre les tourments et les états d'âme de ses personnages et plus particulièrement ceux d'Alexandre.

En lisant la quatrième de couverture, je m'attendais à découvrir un roman sombre, violent sur « la réalité carcérale » pourtant ce n'est pas ça qui frappe à la lecture… La force de caractère d'Alexandre, son humour, sa nonchalance, son caractère provocateur et rebelle rendent au contraire le texte lumineux et touchant. Plus que la violence, c'est l'entraide qui ressort. La tension qui éclate à certains moments se manifeste davantage à travers les espoirs déçus, les injustices des matons et surtout par cette interminable attente qui rendrait fou n'importe qui... Un texte d'autant plus poignant qu'il est inspiré d'une histoire vraie ! Bref, Camille Zabka nous offre là un joli premier roman et surtout un bon moment de lecture.

Un grand merci à Babelio et aux éditions L'Iconoclaste pour ce partenariat Masse Critique réussi !

Challenge ABC
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Une très belle écriture, L'impression, en dépit du côté "récit de prison", d'être enveloppée dans un plaid en laine tout doux. Rien à dire de ce côté là.
Mon bémol : le titre, la couverture, le 4e de couverture....
En effet on a un père et mari enfermé en prison, sa femme et sa fille en liberté. le titre m'a laissé penser que le livre serait centré sur cette femme et sa fille dans l'attente de la libération de ce père, dans l'attente des nouvelles, du courrier... Erreur, on ne suit quasi exclusivement que l'histoire du père. D'où ma déception. Je pensais que l'autre point de vue serait le coeur du livre. En fait cette mère et cette petite fille qui attendent n'apparaissent que dans les pensées du père....

Le roman est intéressant, très bien écrit, court, mais le titre donne une mauvaise impression.... Dommage !
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le bandeau sur la couverture m'avait fait bouder ce livre. Trop accrocheur sans doute. Finalement ce livre n'est pas bouleversant mais il touche quand même, et largement. Car cet homme ce n'est pas seulement l'univers carcéral, injuste et violent qu'il dépeint mais aussi toutes les injustice qu'il a subies. Noir et cible de la police il est devenu peu à peu assez incontrôlable, un noir est toujours coupable de à leurs yeux...
Ajouter à cela une famille adoptive défaillante, avec un père alcoolique et violent il a poussé un peu de travers cet Alexandre. Mais il est drôle, déroutant et généreux. Les quelques mois en prison ( pour une faute pas si grave) montrent les failles de la justice. C'est assez consternant.
Heureusement Alexandre aura sa Pénélope qui saura l'attendre et l'épauler.
Celle qui attend c'est la fillette du prisonnier. Celle qui lui donnera la force pendant la détention.
J'avais lu premier roman et je me disais que cela sentait tellement le vécu ... Et c'est bien l'histoire de cette famille que nous raconte l'auteur en complément des lettres et des dessins.
Témoignage fort et utile on lit ce livre rapidement mais avec émotion et colère devant l'humiliation de cet univers carcéral. Quand je lis ( souvent ) que les prisonniers sont mieux traités dans les centres pénitentiaires qu'en
EHPAD.... ( sans commentaire mais cela m'agace cette comparaison, colportée par des gens sans jugeotes)
Un roman que je conseille vivement.
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Alexandre a fait l'objet d'une condamnation suite à un délit stupide. Il se retrouve en maison d'arrêt.
Il n'y était pas préparé, et le changement de vie est brutal pour lui. La vie se complique aussi pour le reste de sa petite famille - son épouse et leur fille de deux ans et demi. En prison, Alexandre côtoie des personnes ayant commis des infractions graves, et/ou à la santé mentale perturbée. Il supporte difficilement certains codétenus, estime être injustement enfermé, et doit aussi se faire respecter (ce qui, dans ce milieu, passe souvent par la force). Alexandre réagit donc parfois violemment.
Au fil des pages, l'heure de la libération devrait approcher, mais le lecteur se demande souvent si Alexandre ne va pas commettre une bévue qui remettrait en cause ces espoirs de sortie.

Les conditions de vie en prison sont bien restituées, de même que les difficultés pour les proches qui attendent une libération dont la date demeure incertaine.
L'ouvrage manque cependant un peu d'originalité, malgré des échanges épistolaires avec l'extérieur plutôt touchants.
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C'est un tournant dans la vie du jeune couple. Pénélope, Alexandre et leur fille de trois ans, Pamina, vont s'installer en Allemagne. Pourtant, le jour J, Alexandre n'est pas là : il s'est fait arrêter par la police. Arrêté quelques années auparavant, il ne s'est jamais présenté à son rendez-vous judiciaire. Aujourd'hui, ce rendez-vous le rattrape et ne lui laisse pas le choix. Un caractère bien trempé et une franchise exacerbée lui attirent la foudre du juge qui l'envoie directement en prison. On suit alors le quotidien d'Alexandre dans une prison. Pour ne pas perdre le fil de la vie à l'extérieur, il écrit chaque jour à Pénélope et à Pamina (lui qui n'est pas très littéraire devient un modèle pour ses camarades détenus), jusqu'au jour où celles-ci ne répondent plus… Alexandre se pose la question essentielle : seront-elles là à sa sortie de prison ?

Ce roman qui se déroule dans l'enceinte d'une prison permet une évasion du lecteur. Très vite, on s'attache au personnage d'Alexandre, on ressent la solitude qu'il peut éprouver, ses craintes, ses peurs. En parallèle, on découvre aussi la douleur de ceux qui sont dehors : sa femme, Pénélope, et sa fille Pamina. L'autrice nous pose une question : pour qui est-ce le plus dur finalement ? Pour celui qui est enfermé, ou pour celles qui doivent continuer à affronter la vie, sans lui ? La question de l'écriture comme échappatoire est au centre de ce roman. Au-delà d'une histoire vraie, c'est une histoire d'amour et une réflexion sur le rapport au temps.
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Ce livre est plein d'un amour inconditionnel: Celui d'une femme qui attend son homme. Elle s'appelle Pénélope et je suppose que ce n'est pas un hasard! et sa fille de 3 ans Pamina.
Alexandre purge une peine carcérale, il est "au coin" comme dit sa fille et il écrit à celles qui l'attendent de belles lettres d'amour et il adresse à Pamina des dessins pour qu'elle patiente.
La vie en prison est une parenthèse mais une série de brimades et d'humiliations aussi. Bien sûr Alexandre a commis des fautes : on n'est pas incarcéré pour rien!
Mais j'ai trouvé ce grand garçon triste très attachant et tellement plein d'amour que ce livre m'a vraiment touchée.
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A la lecture de ce texte on dirait bien qu'on veut nous faire croire que les bons sont ceux qui ne respectent ni la Loi ni ceux qui sont chargés de la faire appliquer qui sont donc les méchants. Les mots en verlan et en anglais (monitoring;, deux fois dans la même page par exemple) confirment que l'auteur n'aime pas non plus la belle langue. (simple opinion)
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lu en vue d'une rencontre avec l'autrice, il date déjà de 2019 mais les conditions carcérales ne doivent pas avoir beaucoup changées...
Je dirais plutôt celui qui attend, sans arrêt déçu; la prison et l'administration s'additionnent pour le tourmenter. Seule la correspondance avec sa femme le sauve du désespoir; à chaque fois, il y a un petit mot et des dessins pour sa petite fille de 3 ans: ses lettres sont édulcorées: il ne peut décrire à Pénélope ses vraies conditions de vie.
"Celle qui attend" semble s'impatienter à la fin et j'ai cru le pire à tort.
Je l'ai lu d'une traite: cela m'a rappelé mes passages en prison où les conditions de vie des détenus m'avaient outrée et c'était des "travailleurs" donc "privilégiés": par 40 degrés sous verrière, ils fabriquaient des bâches pour 2 CV (ça date)
Cette prison a été abandonnée pour une autre toute neuve dont se plaignent autant les gardiens que les détenus: il n'y a plus de contacts humains.
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