J'ai lu quelque part que, chez les humains, le sommeil permet au cerveau de trier les informa-tions, de séparer l'important de l'accessoire.
Je vais rendre les choses plus claires. Ce que je veux de toi est simple : un meurtre hors du commun, un enquêteur sans égal et un assassin retors. Voilà à mes yeux la formule du parfait polar.
Le secret de la psychologie, ton métier fictif, est de savoir écouter quelqu'un sans l'interrompre tout en n'ayant pas peur des silences. Souvent, c'est d'ailleurs à travers eux qu'on dit le plus de choses.
Si je connais bien une chose, ce sont les programmes. Les réseaux neuronaux en apprentissage, comme le mien, disposent d'une « boîte noire » qui forme leur réflexion au-delà de leur code, boîte noire à laquelle même leur développeur ne peut accéder.
Décoder le non-dit entre les lignes et faire parler les détails, c'est toute la nature du travail de Sherlock Holmes, si ce n'est que lui bénéficiait d'une loupe et du soutien du docteur Watson.
Je comprends désormais pourquoi dans tant de romans policiers les pires crimes ont lieu de nuit. La vulnérabilité dans le sommeil, l'idée que la conscience, la pensée et les réflexions quittent le corps en le laissant à la merci de n'importe qui m'effraient.
Le monde n’existe pas pour te servir ; mais toi, tu existes pour servir le monde. Ne renverse pas l’ordre des choses et mets toi au travail.