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Citations sur Jeu Blanc (Cheval indien) (139)

Les gens attribuent bien trop d’importance aux mots. Parfois, c’est mieux de rester assis, sans plus. Pour s’habituer les uns aux autres, en quelque sorte.
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Je fis mon éducation musicale à l’aide de livres et après avoir découvert le concerto pour violoncelle de Dvorák, je me le repassais en boucle au long de mes voyages afin de soulager le désespoir qui me serrait les tripes.
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Parler un seul mot dans cette langue pouvait vous valoir une raclée ou le bannissement dans le débarras du sous-sol, que les grands avaient baptisé la Sœur de Fer. Il n'y avait aucune tolérance envers les langues indiennes. Le jour suivant mon arrivée, un garçon du nom de Curtis White Fox se fit laver la bouche au savon à la soude parce qu'il avait parlé ojibwé. il s'était étouffé et était mort là, dans la classe. il avait dix ans .
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Au milieu des grandes claques, des coups de poing et des gros éclats de rire qui les accueillaient, je découvris qu'être quelqu'un que l'on n'est pas est souvent plus facile que de vivre sa propre vie.
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Quand on t'arrache ton innocence, quand on dénigre ton peuple, quand la famille d'où tu viens est méprisée et que ton mode de vie et tes rituels tribaux sont décrétés arriérés, primitifs, sauvages, tu en arrives à te voir comme un être inférieur. C'est l'enfer sur terre, cette impression d'être indigne.
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La chimère était une bête à tête de lion crachant du feu, avec un corps de chèvre et une queue de serpent. J'aimais la mythologie. Ces histoires me rappelaient celles que ma grand-mère racontait le soir, tard autour du feu. Les lire me faisait du bien. Je lisais beaucoup quand j'étais chez les Kelly. Tout le temps que j'avais passé à l'école, les livres m'avaient offert un refuge et ils représentaient encore la sécurité : quel que fût le coin où je me blottissais pour lire, c'était un lieu sûr.
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La nature était une présence.
Elle avait des yeux et j’étais surveillé.
Mais jamais,je n’eus l’impression d’être un intrus.
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Quand on t'arrache ton innocence, quand on dénigre ton peuple, quand la famille d'où tu viens est méprisée et que ton mode de vie et tes rituels tribaux sont décrétés arriérés, primitifs, sauvages, tu en arrives à te voir comme un être inférieur. C'est l'enfer sur terre, cette impression d'être indigne.
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… Là, à l’abri, ma grand-mère aurait trouvé un moyen de me garder près d’elle. À la place, elle était partie. Morte de froid pour me sauver. Et je suis à mon tour parti à la dérive sur une nouvelle et étrange rivière.
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Keewatin. C’est le nom du vent du nord. Les Anciens lui donnaient un nom parce qu’ils voyaient en lui un être vivant, une créature comme les autres. Le Keewatin prend naissance à la lisière des terres sans arbres et serre le monde entre ses doigts cruels, nés dans le sein glacé du pôle Nord. Le monde ralentit peu à peu son rythme afin que les ours et les autres créatures qui hibernent remarquent l’inexorable progression du temps. Cette année-là, cependant, le froid est descendu rapidement, à la façon d’une gifle, soudaine et vengeresse.
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