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Critique de LiliGalipette


Ce que l'auteur nous raconte, c'est la naissance de sa passion pour le club de football de sa ville d'enfance, Saint-Étienne. « Je suis fou et afin de maîtriser cette folie à défaut de la guérir, je m'offre une récitation en forme d'auto-analyse ». (p. 19) Et de fait, il est impossible de passer à côté de l'attachement, de la tendresse et de l'enthousiasme que Christophe Verneyre exprime pour les Verts. Entre grandeur et décadence de son club, le gamin a grandi et entraîné dans sa passion femme et enfant. « Même abonné aux désillusions, le supporter a une vertu folle : la ténacité. Il en redemande, alors il y retourne, il y revient inlassablement, telle la mouche sur son carreau. » (p. 86) La bande-son éclectique en tête de chapitre réveille mille et un souvenirs et rythme les victoires et les défaites dans le Chaudron et à l'extérieur. L'auteur professe une vérité simple : il faut toujours y croire, même au plus mal.

Même moi qui ne suis le football qu'à l'occasion des compétitions internationales, je sais que l'équipe de Saint-Étienne a eu un passé glorieux et enchaîné les retours en grâce et les (re)descentes aux enfers. le récit de Christophe Verneyre n'est pas déplaisant, mais je n'ai rien d'une pasionaria, en sport ou ailleurs, et je comprends difficilement cette quasi-dévotion. Je la respecte, mais je n'y suis pas sensible. « Combien de fois mon week-end mal emmanché après une contre-performance des Verts le samedi fut sauvé de la déprime absolue du dimanche soir par une défaite lyonnaise ? » (p. 81)
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