« J’avais douze ans et les Verts n’avaient pas le droit de descendre en division 2. » (p. 49)
« J’ai grandi avec cette idée que le foot, c’était les Verts, et Sainté, c’était le foot. Une double équation indispensable. » (p. 43)
« Nous étions devenus minables, sportivement et moralement. Mauvais et tricheurs. Voilà d’où je venais, voilà Sainté au printemps 1984. Voilà ma passion malmenée, mon orgueil bafoué. Un spectacle de désolation. » (p. 25)
« Combien de fois mon week-end mal emmanché après une contre-performance des Verts le samedi fut sauvé de la déprime absolue du dimanche soir par une défaite lyonnaise ? » (p. 81)
« Même abonné aux désillusions, le supporter a une vertu folle : la ténacité. Il en redemande, alors il y retourne, il y revient inlassablement, telle la mouche sur son carreau. » (p. 86)
« Je suis fou et afin de maîtriser cette folie à défaut de la guérir, je m’offre une récitation en forme d’auto-analyse ». (p. 19)
Notre passion fait de nous des êtres sans raison