Vingt mille lieues sous les mers

Au risque de heurter les fans, adorateurs et autres aficionados de Jules Verne, j'ose avouer — oui j'ose — que j'ai toutes les peines du monde à lire, et plus encore à m'enthousiasmer, pour ce livre célèbre, au style précis, si précis, — oh oui précis, combien précis ! — précis jusqu'à l'ennui total... Étonnant mélange de laxatif et de soporifique.

Ce ressenti ne semble pas être le reflet de la majorité (du moins de la majorité de ceux qui s'expriment, la nuance est d'importance) mais je me dis néanmoins que ce que j'éprouve, d'autres peuvent l'éprouver également et donc que cela pourra peut-être leur être utile ou profitable. Qui sait ?

Dans la première partie, j'ai souffert atrocement de cette espèce de catalogue, façon Quid de la haute époque, où l'on passe d'une litanie technique sur chaque rivet ou chaque tête de boulon du Nautilus à une litanie zoologique sur la classification des madrépores (et pourtant je suis biologiste marine de formation et je me suis mortellement ennuyée) puis à une litanie géographique où aucun degré de latitude ni de longitude ne vous sera épargné, pour enfin passer à une litanie historique où l'on vous énumère toutes les dates et tous les découvreurs de tel ou tel îlot perdu de la Micronésie sub-équatoriale.

Pouaahhoouuffff ! C'est éprouvant et, si je dois trouver quelque chose de positif à dire, il me faut louer l'immense somme de recherches et de travail qu'a dû représenter l'écriture de ce livre pour l'auteur, mais ça n'en fait pas, à mes yeux, un chef-d'oeuvre pour autant, bien au contraire.

Si j'ai hissé ce livre péniblement jusqu'à deux étoiles, c'est que j'ai malgré tout bien aimé la personnalité du capitaine Némo, un bon vieux misanthrope, père d'une maxime merveilleuse : " Ce ne sont pas de nouveaux continents qu'il faut à la terre, mais de nouveaux hommes ! "

La deuxième partie, sans être mieux écrite ni très différente (toujours aussi verbeux, toujours les mêmes listes interminables de noms latins auxquels l'auteur ne semble comprendre goutte, par exemple les phoques sont pour lui des cétacés) est un soupçon plus intéressante et laisse plus de place au suspense.

L'auteur s'y engage beaucoup plus avant dans l'imagination, laissant de côté la réalité et le plausible, avec par exemples son exploration de l'Atlantide, son passage secret entre la Mer Rouge et la Méditerranée ainsi que son avancée jusqu'au pôle sud à bord du Nautilus et presque en bras de chemise.

Ce livre fut pour moi une déception sur quasiment toute la ligne. Moi qui raffole de la littérature française du XIXème de type Balzac, Stendhal, Hugo ou même Dumas, j'ai bu ici mon calice jusqu'à la lie. Toute cette glose pas folichonne m'évoque davantage les traductions d'Edgar Poe par Baudelaire que les auteurs sus-nommés et que je considère être d'un tout autre calibre.

C'est vrai, il faut reconnaître ce qui est, ce livre a un intérêt historique d'anticipation. Mais ouille, ouille, ouille, que cela a trèèèèèès mal vieilli contrairement à d'autres romans d'anticipation et de science-fiction.

Les ficelles d'écriture sont grosses, malhabiles et deviennent des câbles assez costauds pour soulever le Nautilus ! le domestique Conseil est pathétique à souhaits (déjà rien que le nom dont Jules Verne l'affuble !), le harponneur Ned Land (n'en parlons pas !) est une bonne grosse et grasse caricature du bûcheron canadien, bref, vous avez compris, inutile d'en dire plus...

Voilà, ne m'en veuillez pas, je vous ai donné sincèrement mon avis, mon tout petit avis qui ne signifie pas grand-chose, maintenant, c'est à vous de voir et de juger en espérant que ce livre ne soit pas pour vous comme il le fut pour moi, vingt mille lieues sous l'éther !

Je ne ferai pas une meilleure critique et analyse que celles précédentes. Mais je voudrais mettre ma pierre à l'édifice.
Juste pour dire que j'ignorais qu'il existait autant de poissons. Si vous êtes ichtyophile (je connais ce mot depuis à peine 30 secondes) et aimez les descriptions longues et savoureuse de vos amis à nageoires, lisez ce livre...

Parfois, il vaut mieux laisser les vieilles choses dans la cave. Avec le temps, on a compris ce qui maintient le suspense et ce qui permet aux jeunes d'aimer la lecture. Avec ce roman, dont la réputation n'est pourtant plus à faire, il vaut mieux s'accrocher pour aller au bout. Les détails sont assommants. le récit est d'une lourdeur incommensurable et il est difficile d'adhérer aux idées colonialistes et au vocabulaire discutable ("nègre") de l'époque. Les multiples adaptations de cette histoire permettent de garder l'essentiel, c'est-à-dire la fascination pour le génie du capitaine Nemo et les prouesses technologiques de son navire le Nautilus. Pour le reste, on peut aisément l'oublier.

Il est toujours difficile de critiquer des oeuvres considérées comme de grands classiques de la littérature, que ce soit en bien ou en mal. C'est donc sans aucune prétention que je donne ici mon humble avis.
J'ai été extrêmement déçue par cette lecture
Je m'attendais à un grand roman d'aventure et me suis empêtrée dans des énumérations sans fin de poissons qui m'étaient tout à fait inconnus. Une version illustrée m'aurai peut être été plus agréable.

J'ai toujours eu beaucoup de difficulté à lire Jules Verne, son style ne me plaît pas du tout et je trouve toujours ses récits terriblement ennuyeux. C'est pour cette raison que j'ai entrepris la lecture de ce classique en version "jeunesse" ou raccourcie. Malheureusement, ce n'est pas meilleur. C'est même tout aussi mortellement ennuyant. Pourtant, les idées de départ de Verne (et c'est sa force) sont toujours bonnes: ici, un scientifique et ses deux acolytes (du 19e siècle) sont faits prisonniers du sous-marins du capitaine Nemo, un excentrique mystérieux détestant la race humaine au point de vivre englouti sous des lieues d'eau, côtoyant toutes sortes de créatures et de trésors marins.

Toutefois, à part des excusions dans les différentes mers du monde, des références à certains peuples, certains monstres marins ou certains mythes (Atlantide, un passage secret entre deux mers) - décrits mais jamais expliqués pour que le récit au final ait un sens, il n'y a rien de palpitant dans ce roman. À moins d'aimer les longues descriptions d'espèces marines et les données scientifiques... de l'intrigant Nemo, on n'en saura pas vraiment plus à la fin du roman, ni de l'équipage du Nautilus, donc finalement, ça n'aura été qu'une suite d'actions pas très intéressantes sans autre but que la description de celles-ci. Au final, c'était plutôt une lecture éprouvante.

Lecture non terminée... C'est long, ça foisonne de listes interminables (matériaux, poissons, îles...), c'est soporifique. C'est dommage parce que j'aimais bien l'idée de me balader sous la mer avec des gentlemen du XIXe siècle, mais je trouve que ça a plutôt mal vieilli.

Voilà c'est fait, j'ai lu mon deuxième Jules Verne et quelle déception, autant j'ai dévoré l'école des Robinson autant je me suis lassé de toutes les descriptions faites dans 20000 lieues sous les mers.

Effectivement Jules Verne a une très très trés grande connaissance des fonds marins mais de là à nous descrire chaque espèce de poissons peuplant toutes les mers du monde, c'est vraiment trop longuet à lire, en plus de toutes ces descriptions il ne me reste aucun souvenir.

Après avoir lu 20000 lieues sous les mers, je vais m'interroger avant d'ouvrir un livre écrit par des génies tels que Jules Verne, les gens avant gardistes, possédant de très grands connaissances me ferait il peur, je me pose la question.

Bref, je relirais d'autres livres de ce très grand auteur, mais j'espère qu'ils seront plus axés sur l'aventure.

Par contre, je me sens obligé de mettre quand même 2 étoiles car on parle de Jules Verne et que son livre est vraiment très complet.

Très sceptique sur les critiques de cette oeuvre notoire, je me suis laissée tenter. Alors oui, le début semble épique, prometteur d'une grande fresque sous-marine, d'une aventure aquatique des plus grandioses. Et oui, on aime mais au bout de 200 pages, j'ai abandonné, ensevelie sous des descriptions infinies de coquillages, poissons, mollusques, noyée dans des chiffres, des calculs des équations, des proportions. Je n'en puis plus, j'abandonne. Mes excuses Monsieur Jules.

Quelle réputation, quelle promesse d'une lecture merveilleuse.
Et finalement, je n'en retiens malheureusement qu'une chose: l'ennui.

"Ah ! Mon cher Hetzel, si je ratais ce livre-là je ne m'en consolerais pas."
Pauvre monsieur Jules Verne... A cette heure-ci, si vous étiez encore en vie, vous nageriez dans vos larmes...
Qu'ai-je ressenti en lisant ce livre ? Rien, sauf un ennui profond. Cette lecture laborieuse n'a rien pour me captiver. La scène où ils sont coincés sous un glacier... Rien, zéro. le moment où ils combattent un requin... Non plus. Etais-je censée frémir d'excitation devant ce chef-d'oeuvre ? Raté. Seul le thème a un minimum d'intérêt, mais Jules Verne en a fait quelque chose d'inintéressant...
Une déception.