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Citations sur Soixante-douze heures (14)

Méfie-toi, (…), les mots enfermés sont comme un poison.
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Il y a cette expression que j'ai beaucoup entendue dans mon enfance : Profite bien, qui était une expression de mon grand-père et valait pour les vacances, le beau temps, l'eau délicieuse, ma mémoire si vive, mon don pour la musique.
Profite bien du jour qui passe et qui ne reviendra pas.
Profite de ta jeunesse, la vie file si vite, tu sais, la vie s'écoule rarement comme on l'espère.
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Je découvre des frustrations, des douleurs, des chagrins, enfermés dans le silence des années. Je découvre des blessures mises délibérément en retrait et jamais refermées qui sourdent toujours, menaçantes, comme la marque tacite d’une impitoyable transmission dont nous avons tous déjà fait les frais, nous les enfants, et le pire reste à venir.
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Cette période durant laquelle elle a vu [son mari] s'enflammer pour de très jeunes femmes (…), sans jamais rien exprimer de sa souffrance, parce que sa mère lui avait toujours répété que plus elle ferait état de son malheur, plus elle deviendrait vulnérable, alors elle s'est tue et rongée en silence.
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En ce jour de vérité, je découvre une rancœur manifeste de la part des uns et des autres. Une rancœur que je perçois d'abord comme une injustice dans la mesure où je n'ai rien demandé, mais très vite, je me rends compte que ma grand-mère s'attarde surtout sur le fait que le plus douloureux pour elle, c'est ce sentiment de n'avoir jamais réussi à être en accord avec elle-même, au cours de toute ces années.
D'en avoir pris conscience trop tard, « et la vie passe si vite, voyez-vous ».
(p. 41-42)
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Le fait qu'elle appelle ses parents Gaïa et Jérôme, " parce que si tu réfléchis bien à la question, papa et maman, c'est quand même du domaine de l'abstrait. C'est un peu comme si eux m'appelaient Fille. Viens ici, fille ! C'est débile comme procédé, non ?" me perturbe toutefois un peu, dans la mesure où je ne ne vois plus de règle nulle part.
( p83)
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Tant que ma signature n'apparaît pas au bas du document, Max est encore un peu mon fils.
Il est encore un peu le petit-fils de sa grand-mère.
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Mina D. et d’autres, ici, savent que durant ces soixante-douze heures, je n’ai pas cessé de penser à toi, à ton bonheur futur, à l’élan que je veux te donner.
J’emporte avec moi ton beau regard, tes mimiques, les mouvements de ton cœur.
J’emporte le souvenir de nos neufs mois.
Va, petit Max, je t’aime.
Va, mon amour, la vie est belle, tu verras.
La vie t’attend.
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Je pose alors mes mains sur mon ventre. […] Je sens des mouvements de rotation soudaine qui m’inquiètent et m’enchantent tout à la fois et je me demande si mon bébé devine qu’il n’y en a plus pour longtemps. Si lui aussi a peur, à cause de ce que j’ai décidé.
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Je pense à Nour, qui était là pour moi, avant ton père, avant toi. Nour qui ignore désormais l'essentiel de ma vie et est partie fêter Noël dans la famille de sa mère, au Liban, joyeuse, libre et insouciante, comme toujours, parce que sa vie est une poésie qui s'enroule autour de ses chevilles et lui donne de l'élan.
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