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Critique de La-page-qui-marque


La collection " le mot est faible" des éditions Anamosa nous propose des textes toujours très pertinents sur les mots qui font l'actualité. C'est une nouvelle fois le cas avec Public.
La question des services publics, de l'argent public ou des affaires publiques sont au coeur des débats médiatiques et politiques. Mais qu'est ce que l'intérêt public ? le mot public n'a t'il pas été dévoyé de son sens par un pouvoir politique de plus en plus libéral ?
L'auteur nous montre comment progressivement l'Europe et l'économie ont pris le pas sur les intérêts publics. Nous n'assistons pas à un engagement de l'État mais à un changement de vision. Les intérêts commerciaux et les marchés financiers priment. La frontière entre privé et public se fait de plus en plus poreuse au plus haut niveau de l'État (en témoigne les innombrables exemples de pantouflage). Cette nouvelle vision de la notion de public par les gouvernants invite à réfléchir à la société que l'on souhaite. Sous l'emprise du pouvoir financier, les termes de public ou de démocratie perdent de leur sens. Ce texte pousse à réfléchir sur ce glissement, ses conséquences et la suite que l'on espère pour notre société.
J'ai trouvé ce texte clair et intéressant. Il met en évidence des mécanismes entre les institutions privé et public et ouvre les yeux sur un certain nombre de pratiques.
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