Deacon a perdu son petit frère après que celui ci se soit battu contre une leucémie. Lorsqu'il l'enterre, il se sent pousser vers Julian, le petit ami de Rhett (le frère mort). C'est inévitable, comme s'il ne pouvait pas résister. Un an plus tard, toute la famille (et Julian) se retrouve pour commémorer la date de mort de Rhett. C'est à partir de ce moment là que Julian et Deacon se rapprochent, ils apprennent à se connaître, à s'aimer et ce même si l'ombre de Rhett plane toujours au dessus d'eux.
L'ambiance n'est pas des plus chaleureuse,ni même des plus rose. On débute le roman pour l'enterrement, donc on peut faire vraiment plus gai... mais ça donne le ton pour le reste du roman. Durant ce dernier on navigue entre une ambiance sombre, triste, douloureuse et une ambiance plus chaleureuse, complice, amoureuse. C'est assez étrange ce mélange d'ambiance,mais ça fait clairement son petit effet et j'ai bien aimé voir les deux faces d'une même pièce. J'ai eu l'impression de mieux m'imprégner, de mieux comprendre les personnages.
Ce s'était mentir de dire que Deacon est un personnage simple et qu'on comprend en un clin d'oeil. C'est très loin d'être le cas. On est face à un personnages qui a un passé pas simple avec sa famille. Sa mère passe son temps à dénigrer ce qu'il fait, ses choix de vie etc. Il ne se passe pas un de instant où elle n'est pas sur son dos et à cause de cela il est parti loin de sa famille.
Très rapidement on sent qu'il y a une cassure entre lui et sa famille. C'est vraiment intéressant à suivre comme lien. J'ai aimé comprendre comment il se sentait par rapport à cette situation et ce qu'il faisait pour l'améliorer (ou pas). C'est un personnage qui cache beaucoup de choses et je pense que c'est en parti pour cela que je l'ai bien aimé. Il a ce petit truc en plus que les autres qui fait qu'on s'attache à lui d'une façon ou d'une autre. Je ne dis pas que c'est un personnage qu'on adore ou qu'on déteste, mais je pense qu'on ne reste pas insensible à lui. Sa façon d'être, son comportement nous touche d'une façon ou d'une autre.
Deacon est pour moi le personnage central de cette histoire. Vient ensuite Julian. Lui il est au fond du trou clairement. Il a du mal à se remettre de la mort de son compagnon et il a dû mal à avancer également. J'ai senti qu'il était complément perdu, qu'il ne savait plus où il allait. Il n'a plus de famille, celle de Rhett l'accueille à bras ouvert, mais ça le gêne. Tout son être cri au mal-être et seul Deacon arrive à le voir.
La relation entre les deux hommes débutent sur des non-dits, sur des choses qui traînent depuis des années et il faut encore attendre longtemps avant que tout se résolve. J'ai aimé la dynamique entre les deux personnages. On sent qu'ils ont besoin l'un de l'autre, mais qu'ils n'osent pas vraiment le dire. Il y a toujours Rhett qui plane autour d'eux et je comprends très bien ce qui les empêche de se rapprocher vraiment dans un premier temps.
Ce n'est pas vraiment un ennemie to lovers ou autre. C'est juste que l'une des deux personnes a une certaine rancoeur envers l'autre et qu'une fois cette rancoeur parti, tout va mieux.
Si vous pensez qu'il n'y a que 2 personnages, vous vous trompez. Rhett est un personnage à part entière, même trop entière par moment. le comportement de certaines personnes m'ont clairement saoulé parce que Rhett est mort. Plus d'une fois j'avais eu l'impression que l'un des personnages vivait encore avec le fantôme de Rhett et son comportement m'a agacé à un point...
Je sais que le deuil se vit différemment pour chaque personne, mais là même s'il en est un peu question, cette personne utilise Rhett et sa mort pour dénigrer encore plus. J'ai eu du mal avec ce personnage (pas Rhett,l'autre) et j'ai aïs envie de la secouer comme un prunier par moment. Mais de l'autre côté à cause de son comportement et de son caractère on comprend pourquoi Deacon est comme ça. C'est un entre deux au niveau de les sentiments (non non c'est faux. Je ne l'aime pas je ne l'aime pas ce personnage.)
L'histoire en elle même est vraiment sympa à lire dans son ensemble. J'ai passé de bons moments même si parfois j'avais vraiment envie d'étranger des personnages aussi bête que leurs pieds (quoi que un pied c'est intelligent). Mais ce n'est même pas un défaut, juste je ne les ai pas tous aimé et je trouve ça totalement normal. Je préfère lire un livre où je déteste certains personnages et où j'aime l'histoire, que des livres où j'aime bien tout le monde et où je n'aime pas l'histoire.
Bref en résumé, c'est une histoire vraiment sympa. Entre les personnages, l'histoire et l'ambiance du livre, j'ai passé un bon moment. Je pense que je pourrai lire un autre oeuvre de l'auteure cat j'ai plutôt bien aimé sa plume, à voir maintenant si un livre me tente 😉
Commenter  J’apprécie         10
Je ne vais pas résumer cette petite pépite, parce que oui, ce roman est une pépite coup de coeur.
Comment avancer et continuer après la mort de Rhett ?
Comment envisager une vie quand on perd celui qui était à la fois son premier amour et son meilleur ami ?
Comment exister dans une famille dévastée ou on porte la culpabilité de ne jamais avoir trouvé sa place face à la maladie de son frère ?
Dès le premier chapitre, les cartes sont données, l'auteur nous plonge dans la douleur de cette famille, de ces parents, de ce frère, de ce petit-ami, le jour de l'enterrement de Rhett... et l'on commence à cerner la dynamique de cette famille, la place des parents, Duncan, si touchant, si fort, si meurtri, qui n'a trouvé de solution pour exister que la fuite, à dix heures de route, loin de sa famille. Et Julian, tellement perdu, tellement seul, tellement anéanti, qui va devoir trouver qui il est maintenant que Rhett n'est plus là.
Un bond dans le temps, et nous voilà un an plus tard, pour le premier anniversaire de la mort de Rhett. Et quand ces deux âmes meurtries se revoient, il se passe quelque chose d'inédit, d'à la fois intense et délicat, comme un baume sur une blessure encore à vif, une attraction aussi irrésistible qu'interdite. En quelques jours, dans un moment très lourd émotionnellement, les choses vont changer, vont avancer, comme une renaissance, comme une envie enfin de vivre...
L'auteur, avec une plume douce et pudique, servie par une jolie traduction, met des mots sur la douleur, la culpabilité, la solitude, la souffrance, mais aussi l'espoir, cette petite flamme qui soudain se met à bruler, à réchauffer ces deux coeurs. Ce roman est presque un huis-clos entre les deux hommes, sur quelques jours, dans ce moment ou tout va basculer. J'ai aimé Ward, l'ami fidèle, le frère de coeur, et Christy (la demande en mariage m'a fait pleurer de rire), Victoria, la soeur aînée, son mari et leurs enfants. J'ai compris (un peu) Bill, je n'ai pas pardonné à sa femme, mais surtout j'ai aimé Duncan et Julian. Et j'ai aimé Rhett, absent et pourtant si présent dans cette histoire.
Moi qui voulais une lecture plus axée sur les sentiments, quelque chose de doux et de "tranquille" après ma lecture précédente, j'ai été servie...
Je garderais ce roman dans le coeur, en pensant à Duncan et ses sachets de bonbon et à Julian et son coffret en bois.
Commenter  J’apprécie         20
Ma poitrine se comprime à ces souvenirs doux-amers de l’adolescent qu’il a été et de l’homme qui a cessé de vivre. C’est comme être coincé dans une faille temporelle. Un aperçu de ce qu’a été sa vie. Ce qu’elle aurait pu être, et ce qu’elle ne sera jamais
Je me suis souvent senti seul, dans ma vie, dans mes convictions, mes expériences, mes sentiments. Mais alors qu’une porte se ferme, une autre personne part, je me demande si ce sera toujours comme ça.
Fais-moi confiance. Fais-moi confiance du plus profond de ton cœur. Aie confiance en nous.
Reth, le frère de Dicken, meurt d'une leucémie. A son enterrement Dicken retrouve sa famille et l'ami de son frère, Julian, qu'il a toujours détesté, sans vraiment savoir pourquoi. L'année suivante tous se retrouvent pour l'anniversaire de ce décès et Julian découvre un nouveau Dicken dont il se rapproche progressivement.
Un peu -beaucoup- mélo, une histoire d'amitié puis d'amour entre ces deux hommes, mêlée de complications familiales. C'est pas mal.
Mon corps bourdonne à chaque confession qu'il révèle, et je le déteste pour ça. Je le déteste de ressentir la même chose que moi, et je le déteste d'avoir rendu presque impossible pour moi de m'en aller. Je le déteste alors même que je me jette sur lui, parce que je sais avec une certitude absolue que je ne le déteste pas du tout.
WITHOUT YOU BY MARLEY VALENTINE // MM ROMANCE BOOK RECOMMENDATION