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Citations sur Le dernier Lapon (179)

-Tu crois que c'est si grave ? dit Klemet.
Nina lui jeta un regard foudroyant.
- Oui c'est grave ! Et il serait temps que les hommes le réalisent ! dit-elle en sortant d'un pas vif, bientôt suivie par Klemet.
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Le silence était retombé, le cri semblait finir de fuir au fond de la vallée, mais Nina en avait encore la chair de poule. Nina regarda autour d'elle, toute cette blancheur, ces montagnes pelées d'où émergeaient quelques bouleaux nains, quelques rochers, cette lueur bleutée dans le ciel où le soleil peinait à s'immiscer. Le regard portait loin, d'où ils se tenaient, à flanc de montagne, mais il n'accrochait rien d'humain.
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-Pourquoi Johan Henrik a appelé Olaf Renson l'Espagnol ? demanda Nina après s'être assise.
Klemet rigola.
- Tu n'as pas remarqué ?
- Quoi ? Il est brun aux yeux marron ?
- Non, ce n'est pas ça. Tous les Lapons sont bruns aux yeux marrons. Rien d'autre ?
Nina ne voyait pas.
- Les gens l'appelle l'Espagnol ici à cause de sa façon de se tenir. Ils disent qu'il a la fesse fière, comme les toreros qu'on voit à la télé. Alors, on l'appelle l'Espagnol.
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[...] Vous savez que ce tambour est spécial, c'était le premier à revenir de façon permanente en Laponie. Je ne suis pas lapon mais, pour les Lapons, c'est apparemment important. C'est important pour toi, Klemet ? Tu es le seul Lapon ici.

- J'imagine, oui. Enfin je sais pas, dit-il, l'air un peu gêné.

- En tout cas, ça fait un sacré ramdam. Les Lapons crient qu'on leur vole à nouveau leur identité, qu'on les discrimine encore et toujours, etc. À Oslo, ça les énerve, évidemment, surtout qu'une conférence importante de l'ONU sur les populations autochtones se tient dans trois semaines et que nos amis lapons sont comme vous le savez tous par cœur notre chère population autochtone à nous. On t'a appris ça à l'école de police, Nina ? Ça m'étonnerait. Bref, ça les rend nerveux nos amis d'Oslo, ils aiment bien passer pour des premiers de la classe à l'ONU, surtout avec tout le pognon qu'on leur file, et ils ne voudraient pas se faire taper sur les doigts pour une histoire de tambour.
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" Tu vois Aslak, ces montagnes, elles se respectent les unes les autres. Aucune n'essaye de monter plus haut que l'autre pour lui faire de l'ombre ou pour la cacher ou pour lui dire qu'elle est plus belle. On peut toutes les voir d'ici. Si tu vas sur la montagne là-bas, ce sera pareil, tu verras toutes les autres montagnes autour."
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Aslak ne connaissait pas la peur. Si on le lui avait demandé, il aurait regardé sans comprendre. Mattis lui avait posé la question une fois. Il ne voyait pas ce qu’il voulait dire. La peur? Aslak n’aimait pas les questions qui n’avaient pas de sens. On pouvait lui demander s’il avait faim, s’il avait sommeil, s’il avait froid. Pas s’il avait peur. Aslak savait ce qu’il devait savoir. La peur ne lui servait à rien. Alors il l’ignorait. Mais il savait reconnaître le danger. Par instinct de survie. Que le danger vienne d’un loup, d’une tempête. Ou d’un homme.
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Nina était cambrée sur son scooter, manette d’accélérateur à fond. Les branches des bouleaux nains lui fouettaient le visage.
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Puis soudain le lapon cria.Pris les flammes, il délirait , hurlait,, un hurlement inhumain ,lancinant, un cri qui était le cri d’un homme qui n’était plus un homme.
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C'était la journée la plus extraordinaire de l'année, celle qui portait tous les espoirs de l'humanité. Demain le soleil allait renaitre. Depuis quarante jours, les femmes et les hommes du vidda survivaient en courbant l'âme, privés de cette source de vie.
Klemet, policier et rationnel, oui rationnel puisque policier, y voyait le signe intangible d'une faute originelle. Pourquoi, sinon, imposer à des êtres humains une telle souffrance ? Quarante jours sans laisser d'ombre, ramenés au niveau du sol, comme des insectes rampants.
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