AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Tombé du ciel (25)

IL Y AVAIT DES ARBRES

Ah l'amour ami que la vie fit ce jour là
Fut un amour poésie avec moi
Commenter  J’apprécie          320
LA FOLLE COMPLAINTE


Les jours de repassage,
Dans la maison qui dort,
La bonne n'est pas sage
Mais on la garde encore.
On l'a trouvée hier soir,
Derrière la porte de bois,
Avec une passoire, se donnant de la joie.
La barbe de grand-père
A tout remis en ordre
Mais la bonne en colère a bien failli le mordre.
Il pleut sur les ardoises,
Il pleut sur la basse-cour,
Il pleut sur les framboises,
Il pleut sur mon amour.

Je me cache sous la table.
Le chat me griffe un peu.
Ce tigre est indomptable
Et joue avec le feu.
Les pantoufles de grand-mère
Sont mortes avant la nuit.
Dormons dans ma chaumière.
Dormez, dormons sans bruit.
Berceau berçant des violes,
Un ange s'est caché
Dans le placard aux fioles
Où l'on me tient couché.
Remède pour le rhume,
Remède pour le cœur,
Remède pour la brume,
Remède pour le malheur.

La revanche des orages
A fait de la maison
Un tendre paysage
Pour les petits garçons
Qui brûlent d'impatience
Deux jours avant Noël
Et, sans aucune méfiance,
Acceptent tout, pêle-mêle :
La vie, la mort, les squares
Et les trains électriques,
Les larmes dans les gares,
Guignol et les coups de triques,
Les becs d'acétylène
Aux enfants assistés
Et le sourire d'Hélène
Par un beau soir d'été.

Donnez-moi quatre planches
Pour me faire un cercueil.
Il est tombé de la branche,
Le gentil écureuil.
Je n'ai pas aimé ma mère.
Je n'ai pas aimé mon sort.
Je n'ai pas aimé la guerre.
Je n'ai pas aimé la mort.
Je n'ai jamais su dire
Pourquoi j'étais distrait.
Je n'ai pas su sourire
A tel ou tel attrait.
J'étais seul sur les routes
Sans dire ni oui ni non.
Mon âme s'est dissoute.
Poussière était mon nom.
Commenter  J’apprécie          301
J'ai connu de vous
De folles caresses,
Des moments très doux
Tous pleins de tendresse.
J'ai connu de vous
Votre corps troublant
Vos yeux de petit loup
Vos jolies dents.
J'ai connu de vous
Toutes les extases
Tous les rendez-vous
Et toutes les phrases,
Vous voyez Madame que l'on n'oublie pas tout :
Moi je pense encore à vous.
Je me souviens de la boutique
Où l'on s'est rencontré un soir
Et je revois les nuits magiques
Où nos deux coeurs battaient, battaient remplis d'espoir.
Quand on a connu
Les mêmes ivresses
Et qu'on ne s'aime plus
Il y a la tendresse
Vous voyez Madame que l'on n'oublie pas tout,
Moi, je pense encore à vous ;

J'ai connu de vous
Les soupes brûlées,
Les ragoûts trop doux,
Les tartes salées,
Pour un oui, un non,
Vous sautiez du balcon.
Tranquille, je vous laissais
Tomber du rez-de-chaussée.
J'ai connu de vous
Les assiettes qui volent,
Les soirs de courroux
Quand vous étiez folle
Vous voyez, Madame, que l'on n'oublie pas tout?
Moi, je pense encore à vous.
Je me souviens de la cuisine
Où très gentiment voisinait
Le poivre avec la naphtaline
Le sucre, la moutarde, le lait, la chicorée !
Quand on a connu les mêmes ivresses
Et qu'on ne s'aime plus,
Il y a la tendresse,
Vous voyez, Madame, que l'on n'oublie pas tout,
Moi, je pense encore à vous,
Moi, je pense encore,
Moi, je pense encore,
Moi, je pense encore à vous.
Commenter  J’apprécie          290
Le vieux piano de la plage ne joue qu'en fa qu'en fatigué
Le vieux piano de la plage possède un la qui n'est pas gai
Un si cassé qui se désole
Un mi fané qui le console
Un do brûlé par le grand soleil du mois de juillet
Mais quand il joue pour moi les airs anciens que je préfère
Un frisson d'autrefois
M'emporte alors dans l'atmosphère
D'un grand bonheur dans une petite chambre
Mon joli cœur du mois de septembre
Je pense encore encore à toi
Do mi si la

Le vieux piano de la plage ne joue qu'en sol en solitude.
Le vieux piano de la plage a des clients dont l'habitude
Est de danser samedi dimanche.
Les autres jours seul sur les planches
Devant la mer qui se souvient il rêve sans fin...
C'est alors que je sors tout courbatu
De ma cachette
Et que soudain dehors tremblant, ému,
Devant lui je m'arrête
Et c'est inouï tout ce que je retrouve
Comme cette musique jolie m'éprouve
Me fait du mal me fait du bien
Je n'en sais trop rien

Adieu, adieu piano tu sais combien peuvent être cruelles
Ces notes que tu joues faux mais dans mon cœur ouvrant ses ailes
S'éveille alors la douce rengaine
De mon heureux sort ou de mes peines.
Lorsque tu tapes, tapes, toute la semaine mais le samedi
Quand les jeunesses débarquent
Tu sais alors brigand de la plage
Que ton souvenir les marque
Et qu'un beau soir passé le bel âge
Un autre que moi devant la piste s'arrêtera là et sera triste
En écoutant le cœur battant
L'air de ses vingt ans
Commenter  J’apprécie          283
Si les mystères de la vie
Vous mènent à zéro,
N'y pensez pas, n'y pensez pas, n'y pensez pas trop.
Pourquoi, lorsque tombe la pluie,
Nous vient-elle d'en haut ?
N'y pensez pas, n'y pensez pas, n'y pensez pas trop.
Pourquoi la lune a-t-elle une influence
Sur les marées des océans immenses ?
Pourquoi le paon dit-il "Léon",
Le coq "Cocorico" ?
N'y pensez pas, n'y pensez pas, n'y pensez pas trop.

Si vous avez soif la nuit
Et qu'il n'y ait pas d'eau,
N'y pensez pas, n'y pensez pas, n'y pensez pas trop.
Si, pour traverser Paris,
Vous prenez le métro,
N'y pensez pas, n'y pensez pas, n'y pensez pas trop.
Un peu d'oubli ne fait pas d'mal en toutes choses
Et trop d'génie vous rend parfois morose.
Si vous jouez de la guitare
Et pas du banjo,
N'y pensez pas, n'y pensez pas, n'y pensez pas trop.

Pourquoi dit-on mon beau-frère
A un type qui est vraiment pas beau ?
N'y pensez pas, n'y pensez pas, n'y pensez pas trop.
Et pourquoi : ver "solitaire"
Lorsqu'il y a tant d'anneaux ?
N'y pensez pas, n'y pensez pas, n'y pensez pas trop.
Pourquoi dit-on qu'elle est grande, cette petite ?
Pourquoi le saumon
A-t-il le goût de la truite ?
Pourquoi cette bonne est mauvaise
Et ces bas sont hauts ?
N'y pensez pas, n'y pensez pas, n'y pensez pas trop.

Si vous ignorez l'algèbre,
Les points cardinaux,
N'y pensez pas, n'y pensez pas, n'y pensez pas trop.
Si vous confondez le zèbre
Avec le taureau,
N'y pensez pas, n'y pensez pas, n'y pensez pas trop.
Soyez heureux
Avec le peu de science
Qui rend joyeux
Les braves gens sans méfiance.
Pourquoi les vaches ont des puces
Et les puces pas de veaux ?
N'y pensez pas, n'y pensez pas, n'y pensez pas trop.
Laissez faire le monde qui tourne.
C'est la loi d'En-Haut.
N'y pensez pas, n'y pensez pas, n'y pensez pas trop.
Commenter  J’apprécie          271
Mam'zelle Clio
Mam'zelle Clio
Le premier jour je me rappelle
C'était chez des amis idiots
Mam'zelle Clio
Mam'zelle Clio
Votre maman avait des ailes
Dans une robe de taff'tas
Vous étiez une demoiselle
Et je vous murmurais tout bas

Dormir avec vous dormir une nuit,
Faire un rêve à deux quand le ciel est noir au fond de ma chambre
Le sommeil est doux quand tombe la pluie
Quand le vent du nord murmure tout bas
Décembre
Tous les mots d'amour le vent nous les dit
Quand la cloche sonne une heure perdue lointaine...
Oublier la vie oublier nos peines
Dormir une nuit dormir mon amour dormir avec vous

Mam'zelle Clio
Mam'zelle Clio
Vous êtes mariée c'est ridicule
Avec le fils de ces idiots
Mam'zelle Clio
Mam'zelle Clio
Votre mari est somnambule
Il se promène sur les toits
Toute la nuit tandis que moi

Je dors avec vous dans le même lit
Nous rêvons tous deux quand le ciel est noir au fond de ma chambre
Votre corps charmant se donne à minuit
Dans un petit hôtel tout près de la rue Delambre
Y a pas d'eau courante et pour faire pipi
C'est au fond de la cour
Mais là-bas y a pas de lumière
Ces petites bêtises me sont familières
Je dors avec vous et pendant le jour
J'attends notre nuit

Mam'zelle Clio
Mam'zelle Clio
Votre mari dans une crise
M'a flanqué deux balles dans la peau
Mam'zelle Clio
Mam'zelle Clio
Je suis bien mort quoi qu'on en dise
Oui mais le diable m'a permis
De revenir toutes les nuits

Dormir avec vous sans vous faire peur
Caresser vos cheveux toucher votre coeur vous dire à l'oreille
" Je t'aime chérie je t'aime et j'en meurs "
Et tirer les poils du petit cocu qui veille
La commode qui grince un bruit sur le toit
Le lit qui gémit c'est moi dans le bois ma brune
Je suis courant d'air et rayon de lune
J'ai l'éternité pour chanter là-bas
Je dors avec toi.
Commenter  J’apprécie          260
La romance de Paris (Paroles et musique de Charles Trenet)

Ils s'aimaient depuis deux jours à peine
Y a parfois du bonheur dans la peine
Mais depuis qu'ils étaient amoureux
Leur destin n'était plus malheureux,
Commenter  J’apprécie          170
Y'a de la joie (paroles de Charles trenet/Musique de Charles Trenet et Michel Emer)

Y'a d'la joie bonjour bonjour les hirondelles
Y'a d'la joie dans le ciel par-dessus le toit
Y'a d'la joie et du soleil dans les ruelles
Y'a d'la joie partout y a d'la joie
Commenter  J’apprécie          162
Poule zazou '(paroles Charles Trenet/musique Charles Trenet et Léo Chauliac)

Ohé, la Mélie, viens donc voir !...
Mais regarde donc la noiraude !...
Mais elle dans maintenant !...
Mais elle est folle !!!
Elle est zazou cette poule-là...
Commenter  J’apprécie          150
Je chante (paroles de Charles Trenet/musique de charles Trenet et Paul Misraki)

Je chante !
Je chante soir et matin,
Je chante sur mon chemin,
Je chante, je vais de ferme en château
Je chante pour du pain je chante pour de l'eau
Commenter  J’apprécie          110






    Lecteurs (9) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Arts et littérature ...

    Quelle romancière publie "Les Hauts de Hurle-vent" en 1847 ?

    Charlotte Brontë
    Anne Brontë
    Emily Brontë

    16 questions
    1119 lecteurs ont répondu
    Thèmes : culture générale , littérature , art , musique , peinture , cinemaCréer un quiz sur ce livre

    {* *}