Le Cierge

Conte de Pâques
Un ancien serf devenu intendant accable les paysans de corvées. C'est un homme cupide, brutal, le mal incarné. Les paysans vont se plaindre au seigneur mais celui-ci vit à Moscou et se moque bien de leur sort. L'intendant, apprenant leur démarche, redouble d'exactions. Il cingle leur visage de la tatara pour un oui pour un non. Les paysans se réunissent; Wassili Minajew, qui sent le knout chaque semaine essaye de les convaincre de le tuer mais le doux Pierre Michejew leur répète que c'est un grand péché que de tuer un homme. Arrive Pâques, l'Intendant leur ordonne de travailler en ce jour sacré...
Un conte très vivant qui met en scène les paysans dans leur vie quotidienne.
J'ai bien aimé, sauf la fin, peu convaincante car trop miraculeuse. C'est un vrai conte de Pâques.
Lu sur la beq et intitulé le petit cierge

« Ne résiste pas au mal par le mal », quatrième commandement du Sermon de la Montagne. Tolstoï illustre cet ordonnance dans cette nouvelle populaire, mettant face à face le visage du Mal, représenté par Mikhaïl Semenitch , gérant terrien despotique, et le peuple des moujiks, éclairé par l'esprit du bien en la personne de Pierre Tichka. Si l'image de la foi s'incarne dans le cierge plantée sur la charrue de Pierre, c'est davantage dans l'illustration du pouvoir de résistance qu'il faut rechercher la parole de Tolstoï. Tou à sa tâche,gardant en lumière l'esprit qui l'anime, ne déviant pas le socle de la charrue de son sillon, Pierre vaincra Sémenitch. L'esprit contre la force. Une des plus belle définition du mot résistance.
A découvrir : Les Editions de Saint Mont nous font découvrir dans la collection « Nouvellissime » de très beaux et inintéressants textes. ( Baudelaire, Nodier, Gogol, Sand, Verne etc...)
Astrid SHRIQUI GARAIN