Le Seigneur des Anneaux, tome 3 : Le retour du roi

Je viens de terminer "Le retour du roi" tome 3 du seigneur des anneaux.
Traduction Daniel Lauzon.
Les trois tomes sont un monument d'imaginaire non égalé à mes yeux.
Tout a été dit sur l'oeuvre de J.R.R. TOLKIEN et je me garde bien de rajouter une énième critique.

Je dirai simplement que je quitte un monde et des personnages devenus des amis.

Et nous voilà à la fin de l'histoire de notre Communauté de l'anneau .
Comme les deux tomes précédents j'ai adoré du début à la fin.
Et alors qu'on croit que c'est la fin et bien non il y en à encore..
En effet, une fois la victoire remporté et qu'on croit venir la fin et bien non, on nous montre le retour à la "normale" de nos personnages. Chacun essaye de retrouver sa vie d'avant. Mais c'est bien entendu impossible, nos personnages étant ressortis de cette guerre complètement changés . Et rien ne sera plus comme avant toute ces péripéties..
L'évolution des personnages au fil des 3 tomes est bien mené. On se sent vraiment proches d'eux. On ne peux être que plongé et absorber par cette univers unique.
Cette trilogie ne m'aura à aucun moment déçu, les 3 tomes étant tout aussi bien les uns que les autres.

Et je dois dire que maintenant que j'ai terminé ma lecture je n'ai qu'une envie : approfondir ma lecture de ce monde incroyable.. Avec un petit pincement au coeur car ce ne sera pas avec nos personnages adorés.

Afin de ne pas m'étendre trop et vous perdre, je vous invite à lire ma critique en trois temps, de manière chronologique, soit sur les trois tomes écrits par l'auteur.

Et c'est durant le troisième tome : « le Seigneur des Anneaux : 3. le retour du Roi » avec ses 730 pages que l'on comprend pourquoi.
En effet, l'auteur a su imposer la terreur et la noirceur des ténèbres au travers des mots. Bien que nous soyons tout aussi valeureux qu'Aragorn, Gimli, Legolas, Meriadoc, Peregrin, Bilbo ou Sam ; on ne peut s'empêcher de ressentir la terreur des soldats et habitants attaqués par les Nazgul, les Orques, les Uruk-hai. Et ce que j'ai apprécié, c'est de voir que « les méchants » de cette histoire, ne sont pas juste des êtres hideux, apeurés par le soleil et créés par Sauron. Ce sont aussi des mages corrompus et des êtres humains ayant préférés la voie de la facilité.
Et c'est durant ce tome que tout se met en place. La tention est à son comble et l'on espère qu'une seule chose : que l'armée d'Aragorn triomphe face à celle de Sauron et que Bilbo réussisse sa mission. Et c'est au travers ce dernier livre que le terme d'espoir continu à se battre aux côtés de la détermination et du sacrifice. En effet, le chagrin et la peine auront une grande place dans cette histoire et feront basculer plus d'un destin. Presque de la poésie. Là où le premier tome ne laissait place qu'à une seule histoire car tous étaient ensemble ; cet ouvrage, lui, joue sur plusieurs histoires et tableaux à la fois, montrant les différentes évolutions sur une seule et même période en remontant le temps à chaque fois.

Ce qui est très drôle c'est qu'à la fin de l'histoire on découvre une agressivité, jusque-là enfouie chez les hobbits qui nous impressionne, et surtout, certaine chose restent dans le flou. Et bien oui, on peut se demander par exemple : est-ce que les arbres mâles de la forêt de Fangorn ont retrouvé des arbres femelles ? Quand est-ce-que Sam rejoindra Frodon de l'autre côté de la rive ? Et pourquoi y-a-t-il un traitement si particulier pour les mages et les porteurs de l'Anneau ? A croire que le narrateur se trouve être Gandalf lui-même, et que, comme ayant vaincu son ennemi naturel et étant parti à la retraite, il ne semble plus être au courant de ce qu'il se passe sur la terre du milieu. Finalement ça ressemble aux grands mystères de la vie où l'on se pose des milliers de questions qui n'auront leurs réponses que bien des années après notre passage sur terre.

Je suis maintenant obligée de vous parler rapidement des oeuvres cinématographiques. En effet, je vous invite à lire les livres car les films, bien que très bons ( j'ai hâte de les revoir, mais il faut du temps) ont omit des passages importants et intéressants concernant les hobbits. Est-ce une volonté propre aux scénaristes afin de rendre le peuple hobbit encore plus mystérieux ? Ou juste un soucis de budget ? Bien que la relation amicale entre Legolas et Gimli soient très présents dans les livres, tout comme leur propre conviction, on ne peut que souligner la présence de leur compétition amicale dans les films ( « ça ne compte quand même que pour un ! ») et c'est vraiment très appréciable. Je salue également l'interprétation d'Andy Serkis dans le rôle de Sméagol-Gollum qui fait que, durant toute ma lecture, je n'avais que sa voix et son visage en tête. Quatrièmement, dans les livres, il n'est jamais fait mention de tension entre Sam et Frodon, aussi, je me demande : si cela a été mis dans les films, était-ce afin de montrer le pouvoir de l'anneau dans un registre autre que celui qu'il nous était permis de lire ? En effet, les descriptions de lieux et de sentiments ne pouvant pas être reconstituées de manières identiques, s'agit-il à nouveau d'une volonté des scénaristes ? Alors, vous pourrez me répondre que c'est une évidence. Mais je ne cesserais jamais de me poser la question, car comme l'a si bien montré Boromir : on ne sait jamais ce qu'il se cache dans la tête d'un Homme.
Et pour finir, avant de vous laisser tranquille, si vous avez le temps, je vous invite à aller visiter le château de Saumur, qui jusqu'au 5 novembre vous proposera une très jolie et sobre exposition sur Tolkien. Je trouve que cela donnait un petit plus aux oeuvres.

Est-ce que je recommande ces trois livres ? Évidemment !

4,5 étoiles

Oui, certes, c'est un Chef d'Oeuvre de la Fantasy, qui sert d'étalon pour les décennies à venir et qu'il faut avoir lu, un monument de world-building (les annexes, que je n'ai que parcouru brièvement, sont hallucinantes de détails, je tremble devant le Silmarilion :) )

Mais, relu quelques 30 ans après (avec des souvenirs plus liés aux films qu'à ma précédente lecture), j'oscille entre fascination pour ce roman et petite déception du fait, convenons-en néanmoins, de certaines longueurs par ci par là...
Certaines scènes (l'apprivoisement de Gollum, la négociation en vallée des Morts, la fin de l'anneau..) m'ont semblé étonnamment vite évacuées en comparaison.

Quoi qu'il en soit, cela reste un événement littéraire du XXeme siècle, un grand classique à lire absolument, avec quelques surprises bienvenue par rapport aux films (Bombadil, les évènements post destruction de l'anneau par exemple que j'avais complètement oublié !).

Longue vie à le (/la...) Comté :) !

Et me voilà à la fin de l' épopée qui pour moi a eu autant de haut que de bas.
On commence donc avec la grande bataille du Gondor qui comme depuis le début de la saga m'a ennuyé et laissé de marbre, impossible d'en donner les raisons mais tout ce qui a touché au Gondor a pour moi été intéressant.
Vient ensuite la partie dans le Mordor que j'ai trouvé palpitante et bien écrite, j'ai adoré suivre frodo et sam, souffrir avec eux et une fin de quête en apothéose, bref gros coup de coeur.
Arrive enfin la dernière partie que je redoutais et dont j'avais peur de subir 150 pages longues et ennuyeuses, le début me donnait raison mais l'arrivée des hobbits au comté m'a de manière surprenante accroché et clôture sur une très bonne note cette saga.

Fin de la trilogie du Seigneur des anneaux. Que d'aventures pour cette Lc en compagnie de @Fifrildi. Nos héros continuent leurs quêtes respectives.
Aragorn, Legolas et Gimli partent à la reconquête du trône des rois du Gondor.
Pippin se retrouve à Minas Tirith, la cité principale du Gondor et siège de la royauté tenu par l'intendant Denethor, père de Boromir et Faramir. Notre petit hobbit se met au service de ce haut personnage.
Son ami Merry lui est au service du roi Théoden, prince du Rohan et chef du peuple à cheval, les Rohirrims.
Frodo et Sam, nos deux compères avancent péniblement pour accomplir la quête du porteur de l'anneau, le détruire. A leur suite, Gollum l'affreux les suit à la trace.
Et Gandalf le blanc à présent, navigue entre tout ce beau monde.
Tolkien dans ce 3ème tome met en place les armées, les hommes, l'ombre et la lumière. Saruman hors d'état de nuire, nos amis peuvent se consacrer à leur mission, détruire le royaume de Sauron et ramener la lumière sur les terres du Milieu.
Très long chemin qui a conduit nos amis vers cette grande bataille. Il en fut de même à la lecture de ce dernier tome. Agréable à lire malgré tout, car l'écriture de Tolkien est un plaisir, mais comme nos héros, on a l'impression de se traîner sur le chemin. C'est peut-être le vouloir de l'auteur de nous faire ressentir cette angoisse, cette lenteur et cette noirceur qui entoure le monde du Milieu.
La fraternité de l'anneau ne dément pas, mais le chemin est rude pour accomplir leur mission. L'amitié et le respect qui les soudent, y est pour beaucoup. Ou l'on voit Legolas l'elfe et Gimli le nain devenir de proches amis. Qui l'aurait cru, vu les à priori qu'ils avaient l'un de l'autre.
Excellente lecture que cette trilogie, cela ne m'étonne pas qu'elle fasse partie des grands classiques de la fantasy. En parallèle j'ai regardé les films et comme d'habitude j'ai préféré la lecture. En effet ceux-ci ont tronqué pas mal de situations, de dialogues. On appréhende mieux les personnages à travers la lecture. Leur personnalité, leur caractère et leur profondeur.
En tout cas excellent moment de lecture et en très bonne compagnie.

Troisième et dernier tome du Seigneur des Anneaux. Frodo(n) a eu Sam, moi j'ai eu Srafina pour m'accompagner dans cette belle aventure. Bien sûr, nous n'avons pas eu à traverser toutes leurs épreuves. Nous n'allons pas nous en plaindre.

J'ai un peu moins aimé ce tome, que j'ai trouvé plus long et plus lent (même si c'est le plus court des 3 romans). Peut-être aussi, parce que le groupe est dispersé et qu'il y a moins d'interactions entre eux.

Le fait de séparer l'histoire de Frodon/Sam/Gollum et les autres crée un grand contraste à mon sens. Quand un jour je relirai le Seigneur des Anneaux, je pense alterner les chapitres comme l'a suggéré BazaR.

Ce que j'ai surtout aimé…

Il y a les détails qui racontent les relations entre Pippin et Denethor ainsi qu'entre Merry et le roi Théoden.

Eowyn est un des plus beaux personnages féminins, elle est fière et a le courage de plusieurs hommes. Elle a une très belle scène avec Faramir alors qu'ils sont en convalescence.

Mon personnage préféré restera Sam avec son indéfectible loyauté envers son ami et son incommensurable courage. J'ai adoré la fin, avec le retour au village et tout ce qu'il s'y passe avant le départ de Frodon pour les Havres gris.

A la fin, il y a 200 pages d'annexes. de quoi prolonger le plaisir avant d'entamer le Silmarillion.




Challenge pavés 2023
Challenge XXe siècle 2023
Challenge mauvais genres 2023
Challenge duo d'auteurs SFFF/Locus 2023

Cette saga aura été un vrai coup de coeur du début à la fin. J'ai beaucoup aimé ce dernier tome, où tout se termine enfin.
À la fin de ce tome, il y a les appendices, je pensais que ce serait assez ennuyeux et répétitif mais pas du tout. On en apprend un peu plus sur le futur des personnages après la fin de l'histoire. Et d'autres choses y sont racontées. Je crois que le contre d'Aragorn et d'Arwen reste ma partie préférée. Mais j'avoue avoir trouver la partie sur l'écriture et la prononciation des mots assez longue et ennuyeuse. J'ai eu beaucoup de mal à la lire.

Et voilà, c'est fini… Mon écoute du « Seigneur des Anneaux » s'achève avec la fin de ce troisième tome.

Tout au long de ces heures agréables d'écoute, j'ai vraiment eu l'impression de retomber en enfance, portée par la voix du lecteur, par l'imaginaire de l'auteur, pas une minute je ne me suis ennuyée, même lors des descriptions des longues batailles (qui me faisaient parfois bailler quand je regardais les films). Et, comme dans le premier tome (où j'avais fait la connaissance de Tom Bombadil), j'ai été surprise de découvrir dans « le Retour du Roi », des pans de l'histoire totalement passés à la trappe dans les films, comme le retour de nos amis hobbits dans leur Comté chéri (pas aussi joyeux qu'espéré). Rien que pour ça, je me suis dit à plusieurs reprises que j'étais réellement passée à côté de quelque chose en tardant si longtemps à lire le texte de Tolkien.

J'ai même écouté les appendices, que je zappe en général dans mes lectures. Même s'ils ne sont tous présents dans le version audiolivre car certains ne se prêtaient pas à la lecture à haute voix et même s'ils m'ont moins intéressé que la trilogie en elle-même, je ne regrette pas d'avoir poursuivi le plaisir car ils attestent de la recherche de l'auteur dans la construction de son vaste univers.

Je pense que je vais investir dans l'achat en livres de cette édition remise au goût du jour car le texte dépoussiéré est réellement plus abordable que celui de ma vieille édition. J'ai deux garçons à la maison qui devraient vraiment en apprécier la découverte très bientôt ! Ou qui se laisseront tenter eux aussi par l'écoute…

"Un anneau pour les dominer tous. Un anneau pour les trouver. Un anneau pour les amener tous et dans les ténèbres les lier"
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Le coeur serré, je tourne la dernière page. Après toutes ces semaines passées  en leur compagnie, les personnages me sont devenus si familiers qu'il me peine d'avoir à les quitter mais l'aventure s'achève ici.  Et quelle aventure, absolument grandiose! Tant de chemins parcourus,  tant d'épreuves traversées, tant de rencontres réalisées et d'émotions partagées…En moi, les souvenirs resteront gravés.
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La route fût ô combien longue et éprouvante jusqu'au Mordor. Poursuivis par des serviteurs de l'Ennemi, pistés par une mystérieuse créature, nombreux furent les détours empruntés, les obstacles et attaques à déjouer. le danger rôdait partout. Chacun a connu des moments de doute, de peur, d'épuisement et de désespoir. Chacun a côtoyé de près la mort et dû faire face à des choix compliqués. Toutefois, renoncer, concéder la défaite, ne pouvait s'envisager. 
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Il faut dire que l'enjeu était de taille : l'avenir de la Terre du Milieu. Menace pour la paix et la liberté, l'Anneau Unique devait coûte que coûte être détruit avant que Sauron, pourvu de funestes intentions, ne le retrouve. Une mission délicate, périlleuse, échue à Frodo, devenu porteur de l'Anneau malgré lui. Pour le soutenir dans cette tâche, véritable fardeau, une communauté s'est alors vue former,  avec comme guide Gandalf et différents représentants des peuples encore non soumis à la volonté du Seigneur Sombre. Si tout au long de ce périple, la Fraternité de l'Anneau a pu compter sur le courage, la détermination et  la loyauté de chacun, si elle a aussi pu compter sur des renforts extérieurs bienvenus, il n'en a pas moins fallu affronter des discordes, des séparations ainsi que l'influence maléfique du Précieux. Mais, ensemble, en dépit d'une adversité sans cesse renouvelée, ils ont fait front.
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Fabuleuse épopée où le Bien se dispute au Mal, quête (initiatique) captivante, ode à la nature (personnage à part entière), éloge de l'entraide, la trilogie du Seigneur des Anneaux  est également réflexion sur le destin, le pouvoir, le libre-arbitre ou encore le devoir (non exhaustif). Émerveillée j'étais il y a plus de vingt ans devant les films de Peter Jackson, émerveillée je suis toujours aujourd'hui en découvrant l'oeuvre littéraire qui en est à l'origine. du pur bonheur! J'attendais chaque jour avec impatience le moment où je pourrais reprendre ma lecture et me fondre dans l'univers créé de toute pièce par Tolkien avec force de détails. de tome en tome, le récit gagne en intensité, révèle toute son ampleur et sa beauté. 
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Emboîtant le pas des personnages, le lecteur pénètre un vaste monde qui peu à peu lui livre ses secrets. Un monde nourri de mythes et de légendes, bercé par chants et poèmes. Un monde possédant une Histoire propre, remontant à des temps anciens, et qui continue de s'écrire, de se transmettre, de se célébrer. Un monde peuplé de Grandes Gens, de Hobbits, de Nains, d'Elfes, de Magiciens, d'Ent, d'Orques,..., chacun présentant ses spécificités (caractères, us et coutume, langue, etc). Un monde d'une incroyable richesse, cohérence et complexité. Un monde qui finira par l'habiter et qu'il ne pourra jamais oublier.