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Critique de pencrannais
10e album des enquêtes de Ric Hochet, Les Cinq revenants est un retour à une histoire un peu plus classique après deux thrillers rythmés et à suspense.
Ici, on retrouve une histoire à la Agatha Christie. C'est-à-dire, une enquête policière sur des disparitions et une révélation finale surprenante.
Le « marquis » demande au journaliste détective de rechercher 5 anciens sportifs prometteurs, qu'il avait lui-même guider vers l'excellence, mais qu'un « accident » a détourné de la gloire olympique. 300 000 nouveaux francs (de 1970, soit 375 000 € de 2024) seraient à se partager entre eux.
Déjà le début est un peu suspect. Qui ferait ça ?
Ric doit donc retrouver un ex champion d'escrime, un recordman de natation, un ex jockey, un ancien tireur d'élite et un ex coureur de cross country.
A chaque fois qu'il réussit à mettre la main dessus, ils réussissent à lui filer entre les doigts en utilisant le sport qui les concerne.
L'histoire se lit donc à cent à l'heure, très rythmée avec des scènes de duels à l'épée dans un théâtre, une course poursuite à cheval en forêt, un duel à la nage dans la Seine, etc. Les révélations sont distillées au compte-goutte jusqu'à la révélation finale que normalement, si on s'intéresse un peu au sport, on a vu quand même un peu venir.
C'est très agréable à lire. On est encore dans la période des très bon Ric Hochet (c'est le cas jusqu'au début des années 1980).
Les personnages sont chacun à leurs places. Ric toujours aussi sportif, intelligent et inconscient. Bourdon, en faire valoir bourru. Nadine, la nièce du commissaire prend un peu plus d'épaisseur, mais cela reste encore très léger. La bonne surprise est celle des frères jumeaux Petit-Baquet , sorte de Dupont Dupond musclés et gaffeurs.
Les dessins de Tibet sont encore une fois excellents. Certaines planches sont admirables comme la course en forêts (avec un caméo des 3A, une autre série du journal Tintin) ou l'épisode du combat dans le fleuve, mais surtout ce passage de l'incendie de prairie suivi de l'affrontement dans un palais des glaces.
Une de ces BD qui fleurent bon la nostalgie de la France des 30 glorieuses, des périodiques pour la jeunesse et qui en même temps se lisent et se relisent sans lassitude, le soir avant que le sommeil vous gagne.
Ici, on retrouve une histoire à la Agatha Christie. C'est-à-dire, une enquête policière sur des disparitions et une révélation finale surprenante.
Le « marquis » demande au journaliste détective de rechercher 5 anciens sportifs prometteurs, qu'il avait lui-même guider vers l'excellence, mais qu'un « accident » a détourné de la gloire olympique. 300 000 nouveaux francs (de 1970, soit 375 000 € de 2024) seraient à se partager entre eux.
Déjà le début est un peu suspect. Qui ferait ça ?
Ric doit donc retrouver un ex champion d'escrime, un recordman de natation, un ex jockey, un ancien tireur d'élite et un ex coureur de cross country.
A chaque fois qu'il réussit à mettre la main dessus, ils réussissent à lui filer entre les doigts en utilisant le sport qui les concerne.
L'histoire se lit donc à cent à l'heure, très rythmée avec des scènes de duels à l'épée dans un théâtre, une course poursuite à cheval en forêt, un duel à la nage dans la Seine, etc. Les révélations sont distillées au compte-goutte jusqu'à la révélation finale que normalement, si on s'intéresse un peu au sport, on a vu quand même un peu venir.
C'est très agréable à lire. On est encore dans la période des très bon Ric Hochet (c'est le cas jusqu'au début des années 1980).
Les personnages sont chacun à leurs places. Ric toujours aussi sportif, intelligent et inconscient. Bourdon, en faire valoir bourru. Nadine, la nièce du commissaire prend un peu plus d'épaisseur, mais cela reste encore très léger. La bonne surprise est celle des frères jumeaux Petit-Baquet , sorte de Dupont Dupond musclés et gaffeurs.
Les dessins de Tibet sont encore une fois excellents. Certaines planches sont admirables comme la course en forêts (avec un caméo des 3A, une autre série du journal Tintin) ou l'épisode du combat dans le fleuve, mais surtout ce passage de l'incendie de prairie suivi de l'affrontement dans un palais des glaces.
Une de ces BD qui fleurent bon la nostalgie de la France des 30 glorieuses, des périodiques pour la jeunesse et qui en même temps se lisent et se relisent sans lassitude, le soir avant que le sommeil vous gagne.
