Normalement, cette nouvelle de
Franck Thilliez a été distribuée pour promouvoir la sortie du roman «
Pandémia » de l'auteur.
Ainsi, il aurait été logique que je lise cette nouvelle avant le roman. Pourtant, comme je ne fais rien comme les autres, j'avais déjà lu le roman quand j'ai découvert cette nouvelle.
Cependant, rien n'empêche de lire dans un sens ou dans l'autre. Mais, j'ai l'impression que le ressenti n'est pas le même selon l'ordre de lecture. Effectivement, d'après les appréciations de certains lecteurs, découvrir d'abord cette nouvelle vous donne une envie irrésistible de lire le roman. Dans mon cas, la lecture de cette nouvelle me laisse un goût mitigé tant j'ai la désagréable impression que l'auteur n'est pas allé au bout de son écriture dans une simple logique commerciale et publicitaire. Non pas que le style, l'histoire, la narration soient de mauvaises qualités, loin de là et bien au contraire. L'histoire est prenante, c'est bien écrit, c'est angoissant à souhait, mais, alors que l'on est au paroxysme de l'angoisse, l'auteur semble se dire « voilà, j'en ai écrit assez pour faire vendre mon roman, j'arrête là. » Et, effectivement, la nouvelle s'arrête brutalement alors qu'on aurait tant aimé qu'elle dure... qu'elle dure... car il y avait le potentiel, le style, l'histoire, pour cela.
Cette nouvelle, qui était offerte, avant la sortie du roman, pour faire vendre celui-ci, est, depuis, devenue payante (2.99 euros, pour quelques chapitres, l'éditeur se fout quand même de la gueule du monde, mais comme il vend le roman «
Pandémia » au format numérique à 15.99 euros, on est vraiment certain qu'il se fout de la gueule des lecteurs).
Au final, si on fait abstraction de l'impression d'être pris pour des cons, de par la fin abrupte de la nouvelle et de sa taille réduite et, surtout, par les prix affichés par l'éditeur, cette nouvelle est agréable à lire, mais, étant donné l'auteur, je n'en doutais pas une seule seconde.