AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,91

sur 68 notes
5
10 avis
4
15 avis
3
2 avis
2
1 avis
1
0 avis
On suit l'histoire de Masatomo Tanahashi, un jeune garçon traumatisé par l'école, suite à avoir reçu une claque injustifiée de la part de sa professeure de primaire.
Alors qu'il n'a que 7 ans, il n'ose plus retourné travailler, terrifié à l'idée de faire de nouveau face à son enseignante. C'est à partir de ce moment que l'enfer commence. Il est constamment taraudé par le même cauchemar et il se plaint toujours d'avoir mal à la tête. Ses parents tentent bien que mal d'aller voir un docteur pour comprendre se qu'il lui arrive, mais pourtant Masamoto n'est pas malade. Dès lors le jeune garçon ne quitte plus sa maison.
Se n'est pas faute d'essayer de retourner à l'école, Masamoto s'efforce de s'y rendre plus tard, seulement les moqueries de ses camarades de classe le décourage. Les tuteurs défilent en nombres pour venir enseigner au petit Tanahashi, mais rien n'y fait.
Dans sa solitude, loin de la compagnie des autres enfants, il se réfugie dans ses mangas et plus particulièrement dans Dragon Ball. Depuis son plus jeune âge, Masamoto à toujours été un grand fan de ce manga ainsi que de son auteur, Akira Toriyama. Passionné par le dessin, il se découvre un nouvelle vocation : il veut devenir mangaka ! Malgré ses lacunes à l'école, il se bat pour accomplir son rêve.

Une semi-autobiographie poignante, qui relate l'enfance de l'auteur Syoichi Tanazono et ses difficultés pour étudier et s'intégrer auprès de ses camarades. Je le recommande aussi bien pour les adultes que pour les enfants.
Commenter  J’apprécie          130

Avec un tel titre, ce manga ne pouvait que capter mon attention. En effet, nos trois enfants sont instruits en famille depuis 4 ans, suite à de mauvaises expériences avec le système scolaire. Ce choix, largement minoritaire, est rarement traité dans la littérature et lorsqu'il l'est c'est sous l'angle extrêmement biaisé de l'enfermement de l'enfant (voir par exemple The Book of Ivy).

Ici l'auteur nous apporte son témoignage sur sa phobie scolaire, développée par la faute d'une enseignante violente. le cercle vicieux s'est déclenché avec cette claque, entraînant ensuite le harcèlement de certains camarades, une lutte de l'enfant pour être "normal" et l'impuissance des parents à aider leur fils. Plus qu'une véritable déscolarisation, c'est une scolarisation en pointillé que vit Masatomo et l'on est bien loin d'une instruction en famille assumée comme pour notre famille. J'ai eu mal pour cet enfant et ses parents qui luttent pour rentrer dans la norme à tout prix, allant contre la solution la mieux adaptée à leur situation.

Ce témoignage est cependant un support intéressant pour comprendre ce que vivent certains enfants. le récit est en effet vu à travers les yeux de Masatomo, qui a 6 ans au début. le lecteur peut ressentir ses peurs, ses cauchemars, son incompréhension des autres, sa souffrance. J'espère que ce témoignage permettra à certains de mieux comprendre l'impact que les adultes référents peuvent avoir sur les enfants et ce qu'est la phobie scolaire. le harcèlement scolaire est aussi bien abordé : c'est un sujet qui me touche particulièrement pour en avoir été moi-même victime (voir aussi le merveilleux A Silent Voice sur ce thème).

Mais surtout ce manga pose une question essentielle : doit-on à tout prix se conformer à la norme ? Il y a longtemps pour ma part que j'ai répondu "non" et c'est finalement le cheminement douloureux que va réaliser Masatomo grâce à sa passion pour le dessin. Celle-ci est un nouvel exemple parmi d'autres de l'importance d'apprendre dans le plaisir, plutôt que suivant un programme et des méthodes prédéterminées (je mets ça en parallèle avec cet adolescent qui vient de découvrir une cité maya, ce n'est pas l'école qui l'y a amené mais sa propre passion). C'est aussi une preuve que l'école n'a pas l'exclusivité des apprentissages.

En conclusion, ce manga est un récit intéressant, à ne prendre que pour ce qu'il est : une expérience personnelle. L'instruction en famille a de multiples visages, beaucoup sont bien plus joyeux et détendus que ce qu'a vécu cet enfant !

Lien : http://opaledefeu.jimdo.com/..
Commenter  J’apprécie          130
Un manga que j'ai lu d'une traite malgré son épaisseur et le sujet difficile qui y est abordé. Masatomo est un petit garçon plutôt jovial mais sa première année à l'école primaire va tout changer. Alors qu'il ne comprend pas un exercice, il le dit à la maitresse et celle-ci va le gifler sans raison. Cet épisode va affecter le jeune Masatomo qui ne voudra plus retourner à l'école. Il se réfugie alors dans le dessin de manga et ses parents engagent un étudiant pour lui faire cours à domicile. Mais toute sa scolarité (primaire et collège) va être une véritable épreuve pour Masatomo, qui subira l'éloignement de son meilleur ami et le harcèlement scolaire de ses camarades.
Une oeuvre très poignante, d'autant plus, qu'elle est inspirée d'une histoire vraie. Et qui pose sans jugement la question de la "normalité" : faut-il aller à l'école comme les autres enfants pour être "normal" ? Chaque enfant est différent et la solution pour étudier n'est pas forcément celle de l'école publique, proposée majoritairement par la société.
Un manga qui va réfléchir sur la phobie scolaire et sur le poids du modèle social. Un vrai coup de coeur !
Commenter  J’apprécie          110
Un One Shot que j'ai réellement apprécié, même si il est parfois un peu dur. Ce manga traite de la phobie scolaire avec brio! Je pense qu'il faut avoir beaucoup de recule sur sois même pour savoir retranscrire se que l'on a vécu avec autant d'émotion. Une vrai histoire, qui pourra peut être toucher et faire réfléchir!
Commenter  J’apprécie          70
Ce que j'aime dans les one-shots, c'est qu'ils sont courts, ou du moins relativement. « Sans aller à l'école, je suis devenu mangaka » fait quand même 292 pages.

Un grand nombre de non-lecteurs de manga, pensent que les mangas appartiennent à un genre qui n'est fait que pour les adolescents, livre rempli de sang, d'action, etc. Mais les mangas, ne sont pas uniquement Naroto, Dragon Ball.

Le genre seinen qui touche un public jeune adulte a tendance à publier des « histoires plus sérieuses ». le style narratif et graphique du seinen sont généralement plus réalistes, avec une utilisation plus approfondie de la trame,

Tout ça pour vous dire que l'histoire de ce manga, pourrait facilement être retranscrit dans un roman.

Le narrateur et véritable mangaka de cet ouvrage raconte sa difficulté à être scolarisé. Sa passion pour le dessin qui le sauvera de son asociabilité.

Sa rencontre avec Tanahashi (le papa de Dragon Ball) lui fera prendre conscience que son don pour le dessin, l'effort, et beaucoup de travail sera la solution a son problème.

Une oeuvre tendre et émouvante, où l'auteur se dévoile sans pour autant être mélodramatique.

SI vous n'avez jamais lu de manga, je vous invite à découvrir « Sans aller à l'école, je suis devenu mangaka », qui vous fera voir les mangas d'un autre oeil.

Lien : http://www.bouquinovore.com/..
Commenter  J’apprécie          70
La particularité de ce manga est qu'il est tiré de faits réels. L'auteur nous raconte son parcours, comment il est devenu mangaka alors qu'il avait des difficultés à aller à l'école. le titre est un peu trompeur, puisqu'il n'était pas pour autant déscolarisé : il allait parfois à l'école, mais n'y trouvait pas sa place. Il a bien essayé d'être « normal », ce qui pour lui signifier parler fort et brutaliser les autres comme on l'avait brutalisé lui… Forcément, je n'ai pas aimé cet aspect de sa personnalité, j'ai toujours du mal avec le harcèlement scolaire. C'est donc avec un certain malaise que j'ai abordé certains passages. Mais d'un certain côté, les personnages ne sont pas manichéens, on peut aussi bien les prendre en sympathie que les mépriser. Ça les rend bien plus humains. Pour ma part, j'ai surtout apprécié les passages où le héros dessine et vit sa passion pour le dessin. Sa rencontre avec un auteur qu'on connaît bien a été déterminante, et l'interview à la fin de cet auteur apporte vraiment un plus au récit. Ça le rend encore plus réel. Le manga se lit assez facilement, contrairement à ce que laisse penser son épaisseur, on est vite pris dans le récit car on veut savoir comment le personnage va s'en sortir. Ça nous rapproche en plus du mangaka et donne envie de connaître ses autres travaux. Je ne suis pas particulièrement fan des dessins, mais je trouve que les expressions sont bien travaillées.
Commenter  J’apprécie          60
Un manga très émouvant, surtout quand on sait que c'est une vraie histoire...
Je ne me suis pas ennuyé malgré la longueur du manga et j'ai apprécié le mot laissé par Akira Toriyama à la fin du livre, car cela nous donne un autre angle de vu sur M.Tanazono auteur du manga.
Je les adoré, j'ai moi-même eu une phobie scolaire et je trouve cela marrant qu'une personne qui vit à l'autre bout du monde ait vécue là même chose.
C'est encore un sujet tabou, autour de moi personne ne sait que j'ai vécu cela, alors je trouve cela remarquable qu'il est pu en faire un manga, moi je n'aurais jamais osé !
Commenter  J’apprécie          60
Je suis ravie d'avoir pu emprunter ce manga à la médiathèque.

• Tout est dans le titre... Nous allons suivre un jeune garçon traumatisé de l'école à la suite d'un acte violent de la part de sa maîtresse. Cette oeuvre est inspiré de faits réels, oeuvre semi-autobiographique, ce qui la rends d'autant plus poignante.

Poignante, oui, c'est le mot. J'ai été dégoûtée du comportement de certains, de paroles d'adultes, du harcèlement de la part d'autres enfants. C'est dure. C'est réaliste. Malheureusement... Et ce récit nous pousse à réfléchir sur la ''normalité''. Faut-il forcément aller à l'école publique/privée pour être considéré comme ''normal''?...

J'ai donc été très touchée par ce one-shot, qui est d'ailleurs plutôt épais et long à lire comparé à d'autres (presque 300 pages). Je l'ai lu d'une traite, il se lit très bien, les dessins un peu ''enfantin'' (entre guillemets) permettent - selon moi - d'adoucir quelque peu le sujet. Un récit nécessaire, à lire par le plus grand nombre. Je ne regrette pas du tout ma lecture.

Cela fini tout de même de façon positive, une fin rempli d'espoirs, j'ai été heureuse d'un certain événement qui arrive au petit garçon. J'ai envie de dire, vive les passions ! Et moi qui commence (enfin) l'animé Dragon Ball Z (oui j'ai bientôt 30 ans et je ne l'ai jamais vu, ne me blâmez pas, haha), je regarderais, à présent, ces épisodes avec un oeil nouveau.

Un one-shot qui a su me marquer, m'impacter, que je recommande (attention certains à vos sensibilités).
Commenter  J’apprécie          50
Le titre est en soi une provocation pour dire que sans aller à l'école, on peut devenir quelqu'un, on peut réussir sa vie et accomplir ses rêves et ses passions. Bref, on n'a pas forcément besoin de l'école. Ce manga retrace le parcours d'un enfant qui va décrocher peu à peu du système scolaire. A l'origine, il y aura une gifle non justifiée de la part d'un enseignant. C'est clair que les professeurs n'ont pas tous la vocation pour ce beau métier et il en existe beaucoup qui peuvent vous dégoûter de l'école.

Personnellement, même si j'étais un bon élève, je n'ai pas gardé un très bon souvenir de certains enseignants. Il y a des Miss Tingle dans chaque collège. A noter que ce film avait reçu une salve de critiques du corps enseignant qui voulait le faire interdire dans notre pays. C'est clair qu'ils préfèrent défendre leur corps que les élèves maltraités physiquement et psychologiquement. Qui n'a pas eu une rouste ou une déculottée monstrueuse et humiliante lors de son passage à l'école primaire ? Sic.

Certains élèves ont une véritable phobie pour l'école ce qui est le cas de notre petit héros qui se réfugie alors dans le dessin. On pourra dire que tout ce cinéma pour une gifle, cela apparaît comme disproportionné. Cependant, cette souffrance est bien réelle. J'ai également connu un petit garçon qui a été acculé au suicide à cause de l'école. Ce n'est pas forcément à cause des différents professeurs mais surtout des élèves qui n'hésitent pas à se moquer entre eux et à rejeter l'élément le plus faible. Notre héros va connaitre cela et on va souffrir avec lui. Cela peut rappeler de mauvais souvenirs à certains. En même temps, cela entraîne également un handicap social dont les conséquences sont difficiles à mesurer. Il est très difficile de s'en sortir par la suite. L'école n'a pas que du mauvais.

Bref, c'est un titre assez intéressant sur une thématique à savoir la déscolarisation qui n'est pas forcément traité de cette manière. Bien entendu, il y aura des petites choses assez énervantes sur les réactions pas toujours cohérentes de Masatomo. C'est également un one-shot de 290 pages qui est fort bien réalisé et dans une édition impeccable. L'achat à un prix aussi bas se justifie bien entendu. C'est un témoignage mi-biographique assez passionnant.
Commenter  J’apprécie          50
Je me doutais que ce titre me remuerait et ce fut le cas. Sans aller à l'école, je suis devenu mangaka est un récit qui prend aux tripes. La détresse de ce jeune garçon, victime d'abord de phobie scolaire puis ensuite aussi de harcèlement, ne peut laisser personne indifférent.

En tant qu'enseignante en école élémentaire, il m'intéressait de découvrir l'histoire vraie et autobiographique de ce mangaka qui autrefois n'a pas pu aller à l'école à cause des mauvaises expériences qu'il y a vécues. J'ai été très émue de voir un enfant si jeune se sentir si mal à l'école, surtout quand l'origine provient d'un acte de violence inadmissible d'une enseignante. J'avais peur du coup que toute l'institution soit pointée du doigt mais en suivant la scolarité de Tanahashi, on croise plein d'enseignants différents, des pires (comme celle qui l'a frappé), aux dépassés (comme la jeune remplaçante), aux impliqués dans leur travail (comme ceux qui venaient le chercher chez lui ou l'aidaient à l'école). En fait, on voit très bien le problème originel de Tanahashi mais ce qui est vraiment triste, c'est que personne ne trouve la solution pour vraiment l'aider. Ainsi on le suit passer d'une année à l'autre sans aller mieux et surtout engrangeant les lacunes. Je trouve ça terrible.

Heureusement, pour lui et pour nous lecteur, tout n'est pas noir non plus. le héros est un enfant courageux, qui se bat sans cesse avec lui-même pour essayer de dépasser son mal être. Il se force à aller à l'école. Il fait tout pour avoir et ensuite garder ses amis. Il n'oublie jamais sa passion. de plus, il est entouré de parents vraiment très aimants, qui ont fait beaucoup pour lui. Ils ont d'abord accepté son « handicap », puis ils l'ont accompagné (soins, professeurs à domicile, accompagnement à l'école…). Ils ne sont pas assez mis en lumière mais je trouve ces parents très beaux et courageux.

Vous l'aurez compris, l'histoire m'a touchée. Les dessins, eux, bien que forts simples et pas forcément des plus beaux, correspondent parfaitement à l'histoire. Les débuts sont maladroits comme le jeune Tanahashi l'est. On ressent très bien son malaise avec eux, ils sont un peu flous et tremblotants comme lui. Puis le trait s'affine et s'enrichit au fil des chapitre au fur et à mesure que le héros grandit.

Ce manga est donc un titre très humain dans lequel un mangaka qui autrefois a souffert à cause du système scolaire revient sur son malaise d'alors pour mieux nous montrer tout le chemin qu'il a réussi à parcourir depuis grâce à ses nombreux efforts. C'est triste de voir les adultes complètement démunis et sans solution face à ce problème majeur dans la vie de cet enfant. Mais c'est plein d'espoir quand on le voit ne pas perdre espoir et lutter pour s'en sortir. Je comprends pourquoi Akata a voulu le publier. C'est une histoire à lire et à partager pour espérer que cela ne se reproduise pas.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
Commenter  J’apprécie          50



Autres livres de Syoichi Tanazono (1) Voir plus

Lecteurs (126) Voir plus



Quiz Voir plus

Le manga en quelques mots (facile)

Quel est le pays d'origine du manga ?

La Chine
Le Laos
Le Vietnam
Le Japon

5 questions
1511 lecteurs ont répondu
Thèmes : manga , mangakaCréer un quiz sur ce livre

{* *}