Durango, tome 7 : Loneville

La neige et le froid après la chaleur du désert. le décor est planté.(Les paysages enneigés sont superbes.)
Un Durango en défenseur de la veuve et de l'orpheline.
Un très bon scénario, un cran légèrement en dessous de la trilogie mexicaine (tomes 4 à 6) qui précédait cette histoire.

avec Durango on est loin
de l,image glamour véhiculée par bleuberry,
ici tout y est violence morale et physique.après
avoir quitté le Mexique,
et son soleil.Durango se
retrouve dans la neige, du
Montana.ou six hommes
attaque une ferme,et tue le fermier et ses enfants
Durango me pourra que
sauver la femme avant qu'il la viole.seulement c,
étaient des hommes a White head, qui va faire
une descente a loneville
pour les venger.
Durango va devoir faire
parlé la poudre,pour débarrassé la ville.
un western comme on l,
aime,mais plutôt pour les
grands.

Terminé le chaud soleil de Mexxiiicooo ! Retour dans la neige froide tel un poor lonesome cow-boy qui sur route, passa par Loneville.

Loneville… Sa potence, son juge qui ne chôme pas, son shérif qui t'arrête plus vite que son ombre… Enfin, ça c'était avant ! Maintenant, c'est le gros bordel.

Durango chevauchait dans la neige froide avec son canasson lorsqu'il fut le témoin d'une scène que nous ne verrons jamais dans un Lucky Luke et pour cause : un homme qui se fait abattre par des cavaliers surgis du haut de la colline, ses deux gamins qui se font scalper par un truand chauve et la mère, déculottée et prête à se faire prendre par 5 à 6 truands.

Bang, bang, bang, bang… Ils sont morts les truands ! le chevalier blondin au mauser vient de régler le problème des truands avec le pantalon sur les mollets.

Avec la première page, pas de doute à avoir, on est dans un western qui n'a rien d'humoristique ou gentillet. Ici, c'est du western pur et dur, on découvre l'Ouest tel qu'il était dans ces années là : impitoyable avec tout le monde, surtout avec les colons qui ont tout quitté pour s'installer dans des contrées hostiles.

Un peu comme dans les deux premiers albums de la série, Durango se retrouve à jouer les nettoyeurs de ville et doit éliminer la vermine qui tient toute une région sous sa coupe et qui est plus est, il y a un traite dans la ville.

Les dessins sont précis, les couleurs sont correctes et ma nouvelle édition de chez Alpen y est sans doute pour quelque chose.

C'est violent, pas le temps de respirer, pas le temps de fuir, Durango doit sauver sa peau car le chef des truands en ferrait bien une descente de lit et s'il veut se débarrasser de cette vermine qui suce le sang des pauvres gens, faut trouver leur tanière et couper la tête du chef.

Lorsqu'on apprend qui était le traitre et le pourquoi du comment il s'est associé à cette bande, on ne peut que trouver la chose saumâtre, cruelle, injuste (des deux côtés) et on se dit que si les coupables ont payés, des innocents ont trinqué.

Quand on mange à la table du diable, il faut une longue cuillère et lorsque l'on dîne avec les loups, on n'est jamais certain d'être l'invité ou le plat principal.

Encore un excellent Durango, mais c'est pas pour les enfants !

(3,5/5)


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Septième aventure de Durango, aventurier solitaire, as de gâchette, qui arpente les plaines enneigées. Scénario très classique avec une ville soumise face à une horde de bandits incontrôlables mais quel plaisir de voir Durango, jouer le prince charmant et remettre de l'ordre à sa manière !

On quitte le Mexique pour retourner dans des paysages neigeux du plus bel effet.
Histoire de ville sous la coupe d'un gang on ne peut plus classique, avec un boss au bon look mais bon ça va pas poser trop de problème à Durango. C'est mieux que les 2 derniers mais on est pas au niveau des 3 premiers, par contre pour le dessin, Swolfs passe un cran, déjà que les premiers tomes étaient vraiment bon mais ici le trait s'affine et c'est vraiment vraiment très beau et comme pour le découpage c'est toujours parfait, on a un super bel album

Après s'être sorti du piège mexicain, on retrouve notre lonesome cowboy débarquant à Loneville, sous la neige et le froid, bien loin de la chaleur et de la poussière de ses aventures précédentes. Il ne reste bien sur pas longtemps tranquille, portant assistance à une femme en détresse, il va se trouver confronter à la terrible bande des ravageurs mené par le non moins redoutable White Head.

C'est toujours un plaisir de suivre les aventures de ce cowboy solitaire qui gagne en dureté et en froideur mais qui conserve toujours une part d'humanité et surtout un profond sentiment de justice.

Swolf maitrise désormais parfaitement sur cette série son découpage et sa montée en puissance dans cet album one-shot. On sent l'aisance de la relation texte-image qui fonctionne vraiment très bien.

Après une trilogie où Durango opérait en bande, on retrouve dans ce septième tome notre héros en solitaire, toujours aussi courageux, impitoyable mais sentimental, véritable défenseur de la loi et du bien.

On retrouve un Durango qui, seul contre tous, reste d'un calme olympien lorsqu'il fait tomber un à un les hommes de White Head, la crapule qui met à sang Loneville et ces alentours avec sa bande de «ravageurs».
Au niveau graphique Swolfs nous fait passer des déserts mexicains torrides des tomes précédents aux paysages enneigés somptueux.

Bref, on retrouve une histoire de Durango classique en un tome. Des histoires indépendantes qui sont caractérisées par des scénarios moins complexes que ceux de "Blueberry", des histoires moins originales que celles de "Blueberry", mais tout aussi efficaces. du western spaghetti pur et dur !