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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Même si l'auteur mentionne à la fin du livre que "la veuve noire est une oeuvre destinée à distraire et ne doit pas être lue autrement", je ne peux pas m'empêcher de penser à la similitude avec les attentats perpétrés par l'Etat Islamique.

L'auteur explique avec exactitude les origines de Daech et sa montée fulgurante .

Il décrit de manière très intéressante comment un individu peut être enrôlé par les recruteurs et nous montre ce que peut être l'entraînement pratiqué en Syrie.

A souligner le courage de Nathalie/Leïla envoyée dans l'antre de la bête...

L'écriture est fluide. On se laisse embarquer sans difficulté dans cette troisième aventure de Gabriel Allon. Celui-ci est bien secondé par toute son équipe.

Il ne peut plus tergiverser et est nommé directeur de l'agence de renseignement Israëlienne.

A bientôt pour une nouvelle mission, j'espère...
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Le sport de self défense de l armée israélienne est le Krav-Maga. Je connais j en ai fait pendant cinq ans.
C est violent, efficace et c est pas fait pour faire joli.

Daniel Silva a cree une sorte de Krav-Maga littéraire.
Une écriture simple, des chapitres courts et efficaces et les codes parfaits pour un roman d espionnage.
Des espions israéliens qui allient le vice, la ruse et la violence ( comme au Krav-Maga quoi),une médecin qui va infiltrer Daech au plus haut niveau (magnifique personnage féminin cree par l auteur) des services secrets américains surpuissants de technologies mais qui passent a côté de l essentiel et bien sûr des services secrets français qui sont bien gentils mais qui servent pas a grand chose au final.

Face a eux bien sur les terroristes de Daech qui sont de parfaits méchants et qui méritent très bien ce titre de par ce qu ils font et ce qu ils préparent.

Le défaut pour moi du livre vient justement de cette accumulation de clichés.

Les israeliens qui contemplent du haut de leurs orangeraies la beauté de leur pays et qui ne veulent que le défendre car israel passe avant tous.

Les mechants terroristes orientaux avec leurs turbans et leurs yeux sombres.

Les américains avec leurs mâchoires carrées, leurs drones, leurs satellites et leurs moyens d écoute.

Et nous les bons pépères français qui font grosso modo ce qu on leur dit de faire. l'auteur en est limite a coller a chaque personnage français un béret et une baguette de campagne sous le bras.

A part ca c est super sympa a lire !!

On voyage du centre de Paris en passant par les hauts plateaux d Israël, sans oublier les plaines arides et chaotiques de Syrie et d 'Irak ou la métropole new yorkaise.

On se prend au jeu, il y a de l action et on a envie d y revenir.

Pour terminer, malgré quelques clichés et poncifs regrettables j ai apprécié ce premier roman pour moi de Daniel Silva et je lirais j en suis sur d autres aventures de l espion Gabriel Allon.
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Daniel Silva a des dons de devin. Son dernier opus « la veuve noire » était déjà entamé lorsque les attentats de Paris ont endeuillé la France et de son aveu, il n'a pas voulu modifier son synopsis. Son champ d'activité pricipal se nomme le Mossad, le service secret israëlien et son héros (récurrent), l'espion Gabriel Allon accessoirement restaurateur de tableaux et prématurément décédé. Mais comme souvent dans les romans d'espionnage, rapidement ressuscité. Et Allon va reprendre du service pour s'attaquer à des terroristes non pas héréditaires comme les Palestiniens, mais ceux-là récents et implacables, la trop présente et meurtrière Daesh. Hannah Weinberg, une de ses amis meurt dans un attentat à la bombe dans le quartier du Marais à Paris. Gabriel va former une compatriote médecin Natalie pour infiltrer comme française d'origine palestienne les rangs de Daesh.
Remarquablement renseigné sur les services secrets tant israëliens que continentaux ou américains, sur la nébuleuse Daesh, sur la géopolitique dans les états de moyen-orient l'auteur nous embarque dans une aventure pleine de surprises, de rebondissements, d'adrénaline, d'hémoglo-bine, de mensonges. Avec un style et une écriture très simples, sans fioritures, il va à l'essentiel. Les chapitres sont courts et de fait la lecture est coulée, rapide. On a de cesse de poursuivre dans ce page-turner qui ne cherche qu'à distraire comme il le dit à la fin dans sa note d'auteur même si les événements sont dramatiques (mais pourtant réels pour de nombreuses actions). On ne souhaite bien sûr pas que Washington devienne une zone de guerre comme dans les cents dernières pages. Une chose semble cependant certaine : Daniel Silva n'est pas parmi les écrivains les plus « stylés » mais sûrement parmi les plus imaginatifs dans son domaine et les meilleurs vendeurs.
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