Un excellent roman, le premier d'une trilogie, pas un chef d'oeuvre met qui se lit avec un grand plaisir. Vers 230 aprés J.C , Ballista , barbare "romanisé" se voit charger de défendre la ville d'Arété contre les Perses avec trés peu de chance de réussite.
C'est bien mené, les scénesde combat du siége de la ville d'Arété sont magnifiquement décrite, les personnages bien campés. Une seule chose, qui m'a un peu ennuyé, le nombre de titre et de grades en latin, qui oblige chaque fois à se reporter au lexique.
En tout cas, j'attends le prochain volume avec impatience.
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Enfin un livre qui allie aventures historiques et rigueur universitaire. On est transporté dans l'époque dès les premières pages. L'histoire est bien relatée et prenante, et les personnages bien campés. On se rend vite compte des capacités de navigation (médiocres!) des trirèmes romaines. On partage la journée et les repas d'un soldat romain. C'est passionnant historiquement et captivant du point de vue de l'intrigue.
En revanche un énorme bémol : la traduction n'est pas à la hauteur ! Elle est même bâclée je dirais, et l'absence de relecture et de correction saute aux yeux. Ainsi contresens, étourderies, fautes de frappe et d'orthographe se succèdent. (le nom du héros passe allégrement de Balista à Ballista) Et je passe sur certaines lourdeurs de style en français... Bref si le livre n'a pas eu le succès escompté en français il ne faut pas chercher plus loin. Ce qui amène un 2e bémol : les tomes suivant ne sont pas traduits en français.
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Fussiez-vous laide, vous paraîtrez belle
à des yeux troublés par le vin.
Douces lumières et ombres jetteront
leur voile sur vos imperfections.
Nous sommes restés en mer pendant longtemps et comme vous le savez, homme éduqué que vous êtes, il n’est pas question d’avoir des rapports sexuels lorsque l’on se trouve sur un navire. Les marins disent qu’il en résulterait les pires des infortunes.
La guerre est un enfer. La guerre civile est pire et celle-ci ne dérogeait pas à la règle. Rien ne se déroulait comme prévu.
Si savoir lire était une aptitude rare que les classes dominantes et une infime minorité d’esclaves spécialisés étaient les seules à posséder, la faculté de lire tout bas l’était encore plus.
Les armes avaient beau être en bois, sans pointe ni bord de métal, elles pouvaient blesser, estropier et même tuer pour peu qu’elles fussent maniées avec adresse et détermination.