Les femmes sont compliquées, leurs gestes envers les hommes qu'elles aiment sont souvent différents de leurs pensées.
Aller boire après le travail, c'est une coutume qu'on ne peut ignorer. Si l'on souhaite rester dans la même compagnie, il faut accepter ce mal nécessaire,car cette obligation régit les relations humaines au sein de la société japonaise.
Les femmes sont compliquées, leurs gestes envers les hommes qu'elles aiment sont souvent différents de leurs pensées.
Il est dommage que son supérieur n'apprécie pas l'efficacité de Nobu au travail . Il veut que Nobu se comporte comme tout le monde pour ne pas troubler le wa (harmonie) c'est ironique , car ce mot signifie aussi "Japon" . Je songe au dicton :"le clou qui depasse se fait taper dessus" . C'est triste mais c'est une réalité qu'on ne peut ignorer dans cette société.
Allongé sur le sofa, je songe à Yûko. Je vois son image au café Mitsuba, dans le shinkansen, dans la chambre d'hôtel à Kobe, devant le merveilleux panorama nocturne... Elle sourit, elle parle, elle chuchote, elle mange, elle marche, elle dort dans mes bras... Je vois son profil même à Montréal que je ne connais pas. Toutes ces images ne sont-elles qu'un rêve maintenant? Sa voix douce et claire, son espièglerie, son élégance, ses mains délicates, son corps souple.. .Je les ai perdus. Mes joues se mouillent de larmes.
De notre chambre, on peut apercevoir la baie d'Osaka, où scintillent les lumières des bateaux flottant sur la mer. Devant nous s'étend la ville de Kobe, comme si des millions de bijoux étaient éparpillés dans un coffre. (p. 66)
"Le clou qui dépasse se fait taper dessus. "
Dicton japonais .
De notre chambre, on peut apercevoir la baie d'Osaka, où scintillent les lumières des bateaux flottants sur la mer. Devant nous s'étend la ville de Kobe, comme si des millions de bijoux étaient éparpillés dans un coffre.
Je songe au dicton : "Le clou qui dépasse se fait taper dessus."
-Il serait idéal que tu te maries. Tu sais bien que, dans la société occidentale, les gens circulent en couple. (p. 33)