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Voyage étincelant, décalé, coloré, bruyant, souriant, épicé, dépaysant... Bref, tellement indien !
La fille qui marchait sur l'eau est un roman entre mythe, conte, témoignage, et récit qui nous aspire dans ses odeurs de bout du monde aux côtés de la famille Gandharva.
Dans ce livre, il ne faut pas chercher le réel à chaque phrase mais il faut se laisser emmener au pays des songes, des oiseaux porteurs de malheur, des panthères en chaleur, des maisons gardiennes d'émotions et de souvenirs, des grenouilles apaisantes et des personnages plus haut en couleurs les uns que les autres.
J'ai beaucoup aimé ce roman parce qu'il m'a rappelé cette Inde qui m'a abritée, accueillie, nourrie, émerveillée, intriguée, charmée... il y a déjà plus de 20 ans.
Une lecture fraîche et dépaysante !
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Une histoire qui commençait bien, dépaysante, ça se passe en Inde.
Mais voilà, plus les pages passaient et plus quelque chose me dérangeait. Pas dans l'histoire, non, mais dans l'écriture.
Est-ce le style de l'auteur ? Est-ce la traduction qui est mauvaise ?
J'aurais bien aimé savoir ce qui arrivait à l'héroïne, mais j'ai abandonné à la moitié.
Trop mièvre, trop long, trop mal dit. Dommage !
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Je viens de le relire 8 ans après ma première lecture. Je l'ai savouré avec autant d'enthousiasme. Une plume poétique, lyrique par moments, nous entraîne avec ses personnages qui se débattent et s'aiment dans les tourments de leurs vies. le mystique est présent à chaque page, c'est un livre profondément indien, où la sagesse est au coeur des décisions des personnes.

Je l'ai adoré, c'est un de mes coups de coeur du moment.
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Belle rencontre avec cette Inde des années 20...1920 bien sûr..
Grâce à un couple d'amis, grands voyageurs et amoureux fous de l'Inde, nous avons échangé quelques uns de nos coups de coeur littéraires afin de passer intelligemment ce confinement.. qui, finalement ne fut nullement source d'ennui, bien au contraire.
Belle rencontre de deux femmes, autour desquelles s'articulent les deux parties principales du roman, Anuradha Gandharva qui va se marier avec le docteur Vardhmann Gandharva et Nandini Hariharan, jeune fille capable de marcher sur l'eau, fille adoptive d'Anuradha qui a perdu dramatiquement son fils Mohan, petit génie de la musique.
Rencontre avec cette Inde dans laquelle le fantastique côtoie les réalités extrêmes de la vie, où les belles mères peuvent gâcher la vie de couple, (ce n'est pas propre à l'Inde), où les enfant meurent....où l'on rêve d'amour...un amour difficile à trouver
Quand on contemple le beau corps de la couverture, on ne soupçonne pas les dures épreuves subies par les personnages dans certaines pages.
Oui, il n'est pas facile de se faire une place dans la société indienne superficielle des Blancs, des Anglais.
Mais la sagesse indienne permet de surmonter bien des épreuves.
Lien : https://mesbelleslectures.co..
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Tout d'abord, un mot sur l'édition Les deux terres de 2004. Sur la couverture, on voit (du torse aux cuisses) un corps nu allongé sur le ventre. Avec le titre français, on se retrouve avec un bouquin aguicheur qui n'a rien à voir avec l'histoire.
L'éditeur semble considérer la sulfureuse Nandini comme le personnage principal, or, c'est Anuradha : elle entame le roman et le termine, elle tisse les liens, elle est au coeur de l'histoire. D'ailleurs le titre original "The last song of dusk" fait référence à son goût pour le crépuscule.
Pour ce qui est du thème du roman, je dirai qu'il s'agit de s'interroger sur comment aimer malgré les blessures et les fêlures. C'est raconter avec une grande maturité et je suis sidérée que ce soit le premier roman d'un auteur de 26 ans.
Que ce soit Anuradha et Vardhmaan qui doivent se reconstruire après la perte de leur fils, ou Nandini qui a été maltraitée de bien des façons dans son enfance, ou encore le peintre Khalil Muratta, ou Sherman.
Si Anuradha nous entraîne dans l'intérieur des maisons de familles indiennes, Nandini la flamboyante nous mène dans le "monde", là où Anglais et Indiens se rejoignent, où les corps se montrent et les anciennes moralités s'offusquent, bref dans le bouillonnement des années 20.
Un roman teinté de mélancolie que j'ai trouvé vraiment très beau.
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Heureuse rencontre que ce roman, trouvé au hasard chez mon libraire.

J'ai avalé tout cru ce récit bollywood plein de charmes, de filles envoûtantes, d'amours contrariées, de malheurs, mais aussi de chants, et d' hommes qui mettent des fleurs de frangipane dans les cheveux de leurs femmes. Un subtil équilibre de sensualité et de drames.

On suit le destin de deux femmes : Nandini la voluptueuse et sauvage idole et Anuradha Gandharva, la douce épouse amoureuse qui verra sa vie gâchée par sa belle-mère, une maison jalouse et la maladie. Nandini, la peintre mystérieuse connaîtra la gloire puis la déchéance après avoir voulu une place dans la société blanche anglaise. Anuradha est, elle née sous une mauvaise étoile : elle trouvera l'amour et le perdra, devra affronter la pire des épreuves qu'une mère puisse avoir à vivre. La vie ne sera plus pour elle qu'un long cheminement d'épreuves en épreuves.

Une jolie leçon d'amour, d'amitié et d'humilité qui nous est servi avec un parfum de chappatis tout chaud.

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J'aime la découverte de littératures étrangères et j'ai été enchanté de celle-ci. Riche récit, à la fois romanesque et fantastique, personnages hauts en couleur, descriptions réussies: ce roman offre un agréable moment dépaysant, à la manière d'une initiation à un mode de pensée différent.
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Une fille de joie et de plaisir pour les hommes vit son existence dans un monde malsain ; par contre, il est bien écrit! Pour ce distraire, il faut le lire!
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Voici une saga familiale située à Bombay dans les années 1920, décrivant l'univers de la haute bourgeoisie indienne, une sorte de Boollywood de papier.
Quittant son Rajasthan natal, Anuradha vient s'installer à Bombay pleine de joie de vivre et toujours accompagnée de ses chants merveilleux. Elle découvre en Vardhmaan un homme tolérant et séduisant. Ils vont s'aimer profondément et fonder une famille. Un drame va subvenir et transformer leur relation amoureuse à jamais. La complicité du début laisse place à une forme de cohabitation sentimentale où les non-dits deviennent dominants.
Ce drame marque aussi l'arrivée dans le foyer de Nandini, la fille qui marchait sur l'eau, jeune adolescente orpheline et peintre de talent. Ses relations avec de grands artistes et les notables de Bombay vont pimenter la vie de la maisonnée. le récit se recentre, vers la fin, sur le personnage d'Anuradha et celui de son fils Shloka pour donner tout son sens au titre original The last song of dusk.

Ce roman est écrit dans une langue riche et belle, Siddharth Dhanvant Shanghvi est incontestablement un grand conteur. C'est une histoire d'amour et de désirs jalonnée de fatales destinées et de quelques passages d'un érotisme assumé et d'une poésie sans pareille, avec pour toile de fond une Inde qui s'émancipe petit à petit de son occupant colonisateur. Les personnages jouent une partition sentimentale réglée par les chants merveilleux d'Anuradha qui ont le pouvoir d'apaiser bien des souffrances.

Lien : http://legenepietlargousier...
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(...)
Ici, l'action se situe à Bombay, dans les années 20.

Une jeune femme, (effroyablement poissarde, comme on le verra par la suite) très belle, part épouser un homme qu'elle connait à peine. Ils auront un fils, dont la mort brutale et précoce va les marquer et dégrader leur relation.

Puis ils adoptent une orpheline mystérieuse qui sait marcher sur l'eau (peintre à l'ambition dévorante), achètent une maison hantée par l'âme de son propriétaire mort abandonné par son amant, ont un autre fils etc etc.

A cette trame s'ajoutent des dizaines de frioritures, des histoires d'amour, des drames, des gens qui pleurent et qui souffrent. Beaucoup (trop?) d'amour et se solitudes.

J'ai eu énormément de mal à entrer dans l'histoire, tant le style était gluant et romantique au début. le reste se fluidifie, mais j'ai toujours eu l'impression d'avoir à lire un récit ultra sucré, vraiment trop mielleux pour moi.

Ceci dit je conçois que ça plaise à d'autres: c'est kitshouille, coloré, poétique, on respire la cannelle et la cardamone ...

Si vous aimez Yeats, vous serez en outre ravi d'y lire quelques uns de ses vers.

http://lelabo.blogspot.com/2006/11/siddharth-dhanvant-shanghvi.html
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